Partie relancée le 4 Aug 2024

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Le dénouement

A contre cœur les contrebandiers avaient du abandonner l’idée de participer à la bataille décisive qui allait bientôt se dérouler. Les derniers engagements avec les gursrols auquel ils avaient participé les avaient privé de nombreux hommes et vaisseaux , tombés au champ d’honneur. Ne disposant pas des puissants appareils logistiques ni des capacités de production des rebelles et des impériaux ils n’avaient pu reconstituer leurs flottes de façon suffisante pour pouvoir être d’une quelconque aide. Pire , dans l’état actuel de leur force ils auraient probablement été des poids , puisqu’ils n’auraient tout simplement pas été en mesure de faire le moindre dommages ni de tenir le moindre blocus.
Et puis après tout, ils avaient fait leur part. Coordonner les deux clans , faire passer les informations importante de l’un a l’autre , tout cela n’avait pas été de tout repos. Leurs hommes étaient des trafiquants , des spécialistes de la dissimulation et de la discrétion , pas des combattants. Il fallait laisser cette tâche à ceux qui étaient le plus à même de la remplir. Néanmoins , ils ne purent s’empêcher de se rendre sur place aux cotés des flottes impériales et rebelles pour assister au combat.

La vision qui s’offrit à eux lors de la sortie de l’hyper espace leur glaça le sang. Ils avaient déjà assisté à des batailles entre rebelles et impériaux , ils y avaient même pris part pour certaines, mais la quantité de vaisseaux de combat réunis par les deux clan étaient sans commune mesure à ce qui avaient été déjà vu. Et il fallait rajouter à cette impressionnante armada , celle des envahisseurs gursrols. Malgré les pertes subies ces derniers temps , les extragalaxiens possédaient encore un léger avantage numérique. Devant une telle défense, il devenait évident que l’appareil en construction était un enjeu capitale pour les gursrols. Un véritable combat de titan se préparaient donc , qui décideraient probablement de l’issue de ce conflit.
Au milieu des forces Gursols , se trouvait la cible des clans, immense comme l’avait supposé les analystes qui avaient travaillé sur les plans découverts. Sa forme de tube , bouchée à une extrémité et s’évasant à l’autre rappelait la bouche d’un tromblon , une arme archaïque projetant des billes de plomb dans un large cône. Il était toutefois fort probable que cette bouche ci cracherait autre chose que du plomb. Comme sur les plans , aucune arme n’était visible sur sa structure , ses seules défenses étaient donc les vaisseaux qui s’était déployés autour. N’ayant aucune idée du blindage de l’appareil , les clans avaient chargés au maximum leurs vaisseaux de torpilles à protons et autres missiles divers tous plus dévastateurs les uns que les autres et étaient prêt à déverser sur le chantier une véritable tempête de feu si une l’occasion se présentait.

Aucune réaction notable ne fut décelée dans les rangs gursrols à l’émergence des flottes impériales et rebelles. Ils devaient probablement se préparer à ce combat depuis qu’ils avaient détruit la sonde ayant repéré leur chantier. Chaque unité ennemie restait à sa place, immobile , attendant l’assaut de ceux qui quelques mois auparavant étaient sensés devenir les esclaves des envahisseurs. Cette réaction était à la fois une mauvaise nouvelle et une bonne. La mauvaise était que si ils avaient décidé de tenir leur défense autour du chantier plutôt que de se lancer dans un combat plus mobile il serait difficile de parvenir jusqu’à la cible. La bonne était que si ils avaient décidé de défendre de cette façon , cela signifiait que cet engin était vulnérable au point qu’ils ne veuillent pas prendre le risque de voir un tir l’atteindre. Il suffirait donc d’arriver à placer quelques tirs pour le détruire et non d’y déverser tout l’arsenal transporté sur les flottes. Les munitions d’armes lourdes à conserver pour sa destruction étaient donc plus faibles et celles utilisables en combat plus importantes.

Pour les impériaux et les rebelles la tactiques à adopter était simple. Puisque les gursrols devaient se répartir sur tout le périmètre du chantier pour en bloquer l’accès , ils fallaient concentrer toute leur puissance de feu en un même endroit afin de profiter de l’avantage du nombre et forcer jusqu’à atteindre le supposé portail. Si les gursrols décidaient de changer de tactique et de se regrouper du coté attaqué les unités les plus rapides auraient alors une chance de les contourner pour tirer leurs torpilles sur la cible. Les tensions persistante entre les deux camps les empêchant encore une fois de combattre cote à cote, les clans lancèrent leurs offensive sur deux points diamétralement opposés.
Croiseurs mon calamari , frégates lancier , frégates d’assaut , destroyers stellaires impériaux , X-wing , tie fighter , se lancèrent à l’assaut du blocus gursrols. Les forces gursrols déclenchèrent un tir de barrage impressionant qui cueillit la première vague de chasseurs dans leurs élan , vaporisant instantanément une partie d'entre eux. Les vaisseaux lourds ripostèrent avec une bordée de torpilles à protons qui se fracassa sur les rangs gursrols un instant avant l'arrivée au contact des chasseurs survivants. Ceux ci purent ainsi achever facilement les vaisseaux gursrols dont les bouclier flanchèrent, saturés par l'énergie encaissée.

Les bulwark aux puissants boucliers et aux épais blindages formèrent un écran devant le reste de la flotte rebelle, encaissant la deuxième salves gursrols. Les croiseurs mon calamari se lancèrent ensuite dans la mélée , infligeant de lourdes pertes aux chasseurs ennemies arrivés au contact de la flotte. En concentrant leur feu dans le même secteur les rebelles réussirent petit à petit à s'avancer au cœur de la formation, mais s'enfoncer ainsi dans les rangs ennemis offrait à ces dernier l'avantage de pouvoir engager le combat sur les deux flancs , contrebalançant la supériorité numérique rebelle initiale. Leur progression fut donc de plus ne plus pénible et le combat de plus en plus acharné. Les forces de l'amiral Deathtroy se retrouvant même encerclés par les envahisseurs jusqu'à l'intervention des flottes de ses alliés. Néanmoins ils continuèrent à progresser en direction du portail.

Coté impérial les choses n'avançaient pas aussi vite. La protection des plus faibles n'étant pas dans la politique des amiraux , leurs vaisseaux à gros potentiel défensifs n'avaient pas pris la peine de servir d'écran au reste de la flotte. Ils avaient pris de plein fouet les différentes salves gursrols et les pertes engendrés avait fortement réduit leur force de frappe. Ils arrivaient néanmoins à progresser au milieu des rangs des envahisseurs mais de façon bien plus lente que les rebelles.

Etrangement les unités gursrols en défense des zones non engagée dans le combat ne bougeaient pas. Malgrè l'avancée des rebelles seuls quelques petites flottes se détachaient pour soutenir les défenseur mis à mal. Tant et si bien que l'avant garde rebelle se trouveraient bientôt en position de tirer sur le portail. Ce comportement cachaient forcément quelque chose. Les envahisseurs devaient bien avoir un plan pour ne pas jeter toutes leurs forces dans le combat quitte à prendre le risque de se faire contourner.

La réponse fut rapide à venir , alors que les forces de l'alliance rebelles engageaient le combat avec le dernier rideaux défensif gursrols , une puissante lumière apparus dans la bouche évasé de l'appareil. Les senseurs de tous les appareils présent enregistrèrent une formidable énergie provenant du fond du tube. Tous les rebelles ayant combattu la à endor se rappelèrent les tirs mortels qui avaient vaporisés plusieurs vaisseaux lourds en un instant. La panique ne les submergea pas pour autant, ils se ruèrent en avant, tentant non plus de détruire les derniers défenseurs gursrols mais de passer au travers de leur formation. Puis la lumière s'atténua et tous purent voir un énorme vortex d'énergie pure sur le paroi au fond de la gueule de l'appareil. L'énergie de l'aspect d'une aurore boréal y bouillonnaient comme un magma en fusion.

L'hypothèse des scientifique se confirmaient, l'appareil était bien un portail. Si le reste des calculs était exact , maintenant qu'il était actif , un appareil entrant par l'autre portail émergerait ici en 15 minutes. Il fallait donc en finir rapidement avant l'arrivée en masse des renforts gursrols qui devaient probablement se mettre en route.

Les vaisseaux lourds rebelles lancèrent la totalité des missiles et torpilles qu’ils leurs restaient sur les unités gursrols se dressant encore entre le portail et les chasseurs qui fonçaient vers lui. Les garder e nreserve ne suffiraient de toute façon pas à faire la différence si les renforts envahisseurs emmergeaient dans la galaxie. L’impact vaporisa instantanément le tiers des derniers défenseurs , en endommageant un autre. Malgrès de lourdes pertes , l’escadron de chasseurs de l’Amiral Xelion réussi à passer à travers la formation ennmies , les réacteurs poussées au maximum ils mirent suffisamment de distance entre eux et les envahisseurs avant de lancer leurs toprilles à protons afin que ceux ci ne puisse les intercepter. Les missiles filèrent s’écraser sur la structure du portail qui ne broncha pas. Là ils avaient un problème . . . L’amiral Xelion ordonna à son escadron de lancer une deuxième salve en se concentrant en un même point. Il suivit la nouvelle salve des yeux et s’aperçu qu’un des missiles venaient déviaient de la trajectoire des autre. Un des pilotes avait manqué son tir... Quel imbécile ! En vérifiant l’origine de cette torpille il retrouva le responsable , cette torpille venait de . . . son chasseur.
Le reste des torpilles se fracassa comme prévu en un même point dans une gigantesque explosion. Mais encore une fois le portail ne subit aucun dommage. Quand la boule de feu de l’explosion disparut on pu voir la torpille de Xelion filer tout droit dans la gueule de la machine. Elle finit sa course sur une excroissance à l’intérieur au niveau du champ d’energie. Cette structures ne possédait visiblement pas la résistance de la structure extérieure et vut éparpillée en de multiples fragment par l’energie libérée par l’explosion.

Après la destruction de l’élément du portails , le vortex à l’intérieur commença a s’agiter de plus en plus violement , les senseurs enregistrèrent une augmentation très rapide de la quantité d’energie du champ. Rebelles et impériaux ordonnèrent le retrait immédiat de leurs forces , la réaction ressemblant à celle observée lors de la mise en route du portail , cette augmentation pouvait signifier l’arrivée des renforts. La totalité des vaisseaux rebelles et impériaux se replièrent donc pour observer de plus loin. Mais l’energie continua a augmenter , le vortex grossissait à vue d’oeil, désintégrant lui même les structures semblable à celle que Xelion avait torpillé. Il devint vite évident que ces éléments était là pour contrôler l’energie déployé par l’appareil , chaque destruction d’une d’entre elles voyait la puissance du champs augmenter à nouveau. Xelion avait déclenché une puissante réaction en chaine.

Les gursrols avait quitté leurs immobilisme et leurs vaisseaux avaient déployés d’étrange appareil et tentait de se rapporcher du portail , probablement pour contrôler l’energie. Malheureusement pour eux , ils ne devaient jamais y arriver. Le derniers régulateur d’energie disparu dans une nouvelle explosion , et le portail se transforma alors en une immense boule de feu, résultat de la libération brutale de la formidable énergie contenu dans le vortex et qui détruisit la quasi totalité de leurs vaisseaux. Les quelques unités survivante ne purent opposer la moindre résistance face aux flottes rebelles et impériales qui n’avaient subit aucun dommage en s’étant éloigné du chantier. C’est ainsi que l’invasion gursrols pris fin. Et ainsi que la guerre entre impériaux et rebelles repris de plus belle. Chaque clan ayant en tête que la flotte adverse était affaiblit par le combat menés , décida de tenter sa chance pour achever l’ennemi restant. Evidemment cette bataille ne vi ni vainqueur ni vaincu et cet éternel conflit se poursuivit encore de nombreuses année. Tout était donc rentré dans l’ordre.

Cael le 2013-01-12 12:15:46



L'ultime bataille

La libération des prisonniers retenus dans les camps Gursrols avait eu l'effet escompté. Le retour d'officier et de troupes expérimentés avait eu un impact considérable sur l'efficacité des flottes impériales et rebelles. L'harcèlement continu des flottes ennemies et quelques opérations de grande envergure couplés à une intensification de la production de vaisseaux de combat avait petit à petit gommé l'avantage numérique des envahisseurs. Impériaux et rebelles semblaient bien partis pour repousser l'invasion.

Malheureusement les gursrols semblait avoir encore un atout dans leur jeu. Lors de la prise des planètes prisons les rebelles avaient récupérés les plans d'une machine pour l'instant inconnu.. D'après les premières observations cet appareil semblait gigantesque mais sa fonction restait indéterminée. A moins que les plans ne soient pas complet la machine ne disposait d'aucune des armes gursrols connues, pas même d'un bouclier. Son usage n'était donc à priori pas guerrier.

Il fallu plusieurs jours aux scientifiques rebelles pour parvenir à une hypothèse qui donna des sueurs froides aux états majors de chaque camps. Sans que cela ne soit une certitude, les analyses révélèrent que l'appareil pouvait être un portail géant permettant le voyage quasi instantané vers un autre appareil de même nature où qu'il se trouve, y compris vers une autre galaxie.

Si cette hypothèse venait à être confirmée on pouvait s'attendre au pire. Comment savoir ce qui arriverai par ce portail une fois sa construction achevée ?. Une nouvelle multitude de vaisseaux gursrols ? peut être de nouveaux modèles plus lourdement armés mais incapable de voyager sans le portail ? Impossible de le prédire , mais si même le moins pessimistes des scénarios venaient à se concrétiser , les habitants de la galaxie iraient droit à la catastrophe. Une arrivée massive d'unités ennemies ruinerait la dynamique actuelle des troupes impériales et rebelles. Galvanisés par les récentes victoires et l'espoir de plus en plus vif de renverser le cours de ce conflits , les soldats des deux bords subiraient un violent coup au moral si ils devaient à nouveaux se retrouver face un ennemi supérieur en nombre et disposant d'armes de conception inconnue. Tout serait à refaire , et ils n'en auraient probablement pas la force ni le courage.

La première des priorités étaient donc d'empêcher la construction de cette machine. Le temps était compté , les gursrols ayant probablement planifié son utilisation dès le début de leur invasion , sa construction devait être commencée et même bien avancée. Il fallait la trouver et la détruire le plus rapidement possible. La quasi totalité des espions et services de renseignement rebelles, impériaux et contrebandier furent détournés de leurs missions en cours pour s'atteler à cette nouvelle tâches.

Un chantier de cette taille ne pouvait être caché aisément. La seule raison qui l'avait fait passer inaperçu jusqu'ici était que ni rebelles ni impériaux ne soupçonnaient son existence. La zone de la galaxie contrôlés par les gursrols avait été fortement réduite durant les dernières semaines. Les secteurs où les flottes impériales et rebelles avaient mené des raids ou dont des agents étaient revenus récemment furent rapidement éliminés. Il ne restait donc plus qu'un secteur relativement petit à explorer. Des sondes furent lancées par milliers , de nombreuses missions de reconnaissance parcoururent furtivement le cœurs de la zone occupée tandis que les flottes se préparaient à l'attaque.

Avec tous ces moyens déployés la cible fût rapidement localisés. Malheureusement la mission de reconnaissance qui la trouva eu juste le temps d'envoyer son rapport avant d'être repérée et détruite. Les Gursrols savaient donc que le portail avait été repéré. D'après le rapport la machine sembait presque terminée Le combat promettait d'être rude , mais il fallait absolument réussir à se frayer un chemin le plus rapidement possible à travers la défense et le détruire.




[HRP] Nous terminerons cette quête par un bon vieux classique sur swing : le labyrinthe. Le portail à détruire se trouve au centre, les rebelles entreront par l'ouest , les impériaux par l'est. Tout les coups sont permis mais la destruction du portail doit obligatoirement se faire par l'accès de votre clan. Attention aux impasses :) [/HRP]

Cael le 2013-01-05 18:04:41



Une nouvelle piste ?

Les rebelles avaient été les plus efficaces , mais chacun des deux clans avait réussi son opération de vendetta contre les regroupements des forces ennemies. Les Goursrols avaeint tout de même lancé leurs offensives mais les deux capitales, prévenues de l'opérations et ayant pu renforcer leurs défenses dans le laps de temps gagné par la guérilla n'étaient pas tombées. Une féroce bataille avait eu lieu mais les aliens avait finis par être repoussés.
On pouvait se demander pourquoi ils n'avaient pas réunis leurs unités en une seule force de frappe pour attaquer les capitales l'une après l'autre. Le contrebandier avait son hypothèse là dessus. Les Gursrols avaient eu peur que leurs pertes sur le premier assaut ne leur permettent pas de l'emporter sur le deuxième. Faire tomber une seule des capitale aurait probablement entraîné une désertion massive des soldats vers l'autre clans qui se serait retrouvé renforcé , et qui n'aurait plus eu qu'un seul ennemi contre qui se concentrer: eux. En laissant les deux clans à égalités , ils continueraient à se battre et à s'affaiblir mutuellement , ce qui était à l'avantage des envahisseurs. Ce raisonnement n'était pas complètement dénué de sens puisque les deux vieux ennemis continuaient à se combattre , peut être légèrement moins farouchement depuis l'apparition des extragalaxiens , mais tout de même avec un certain zèle qui désespérait le trafiquant.

Enfin pour le moment il pouvait se détendre un peu , aucune information suffisamment sensible n'était tombée pour que les contrebandiers n'aient à la faire passer d'un clan à l'autre. Aucune flotte à guider à travers la galaxie contrebandière, pas de message ni de convoi à intercepter. Il en avait profité pour descendre respirer un peu d'air non recyclé sur sa planète Sancerre. Il était resté à bord de son vaisseau amiral pendant plus de 4 semaines , et le vent sur son visage lui avait incroyablement manqué. Ce même vent qui lui annonçait maintenant que son invité approchait. Il apportait en effet jusqu'à lui une agréable odeur de lessive. Lorsqu'il se retourna le contrebandier vit son collègue gravir les marches menant à la terrasse sur la quel il était installé. Sa tenue était comme de coutume impeccable, pas une seule tâche sur son uniforme de pirate , ce qui était très rare chez les autres trafiquants. Il était bien le seul de ses collègues à tenir autant à la propreté de sa tenue. A croire que faire la lessive était une passion pour lui. Il apportait comme à son habitude des pâtisserie faites par ses propres soins. Le contrebandier se demandait souvent comme il trouvait le temps de se consacrer à la pâtisserie , et comment il arrivait à allier cette activité plutôt salissante à sa tenue impeccable. Il avait plus d'une fois rigolé en l'imaginant préparant ses gateaux dans un scaphandre intégrale pour protéger ses habits. Et connaissant le personnage il ne devait pas être loin de la vérité.

Il proposa au nouvel arrivant, un verre du rhum qu'il produisait lui même sur cette planète en utilisant des méthodes vieilles de plusieurs siècles. Son hôte accepta comme à son habitude mais avec légèrement moins d'entrain. Habituellement joyeux drille l'homme propre semblait aujourd'hui préoccupé. Avant même qu'il ne commence à parler , le contrebandier presentit que son repos était fini. Il écouta son homologue lui raconter qu'un prisonnier rebelle sans que l'on sache encore comment avait réussi à s'évader des prisons de l'envahisseur et avait été récupérer par des homme de leur collègue hermaphrodite. L'existence de ces geôles était plus ou moins connus de tous. Le nombre de disparus était bien trop grand pour qu'ils ne se soient tous fait tuer au combat, même si cette guerre différait en plusieurs point de celles que la galaxie avait déjà connu , les écarts étaient trop grand. De plus plusieurs rapports de survivants faisaient état de nombreuses personnes emmenées de force lors des assauts planétaires Gursrols.
Pourtant aucune des missions d'espionnage ou de reconnaissance, de quelque bord que ce soit n'avait pour l'instant réussi à repérer de structures pouvant contenir de nombreux prisonnier. Trop bien dissimulés ces complexes pouvaient se trouver sur n'importe laquelle des planètes annexées par les envahisseurs. Ce soldat évadé était donc la première piste pouvant mener à leur localisation. Le fait qu’il ai été retrouvé dans une capsule de survie en galaxie contrebandière réduisait déjà le champs des recherches , l’autonomie de ces engins étant relativement faibles. Il venait obligatoirement d’une des planètes contrôlées par les Gursrols à l’intérieur du secteur autrefois occupés par les traficants seuls.

Libérer les prisonniers , en dehors de la motivation humaniste de ne pas laisser des alliés souffrir , présenterait surtout un avantage militaire. Les combats incessants avait mis à rude épreuve la chaine de commandement des deux clans. La perte importante d’officiers , morts ou capturés au combat obligeait les état major à promouvoir de plus en plus rapidement de jeunes officiers fraichement sortis de l’école et sans aucune expèrience des combats réels. Il en allait de même pour tout les corps de métiers à bord des vaisseaux , artilleurs , navigateurs , maintenance... La proportion de novices au sein d’un équipage par rapport aux vétérans augmentait dangereusement de chaque coté. Cela impactait donc fatalement les capacités de combats des flottes impériale et rebelles. Avec de la chance , parmis les prisonnier se trouveraient un bon nombre d’officiers et de soldats expérimentés qui pourraient reprendre rapidement du service après quelque soins. Cela ne pourrait qu’améliorer l’efficacité au combat des troupes des deux clans.

Les contrebandier décidèrent donc d’aller trouver le prisonnier le plus vite possible pour apprendre où il était retenu prisonnier. Leur flottes , même réunies ,n’étant pas assez puissantes pour prendre d’assauts une planète probablement fortement défendu par les Gursrols , ils devraient ensuite communiquer l’information aux deux clans qui se chargeraient de libérer les captifs.

Au terme d’un voyage de 6 bonnes heures ils arrivèrent en orbite de la planète où l’homme était soigné. Aussitot descendus de la navette qui les amena à terre il se rendirent à l’infirmerie ou l’homme femme les attendait. Il était malheureusement porteur de mauvaises nouvelles, le prisonnier n’avaient pas survécu à ses blessures. Trop affaibli par la détention et ayant probablement dérrivé dans sa capsule pendant plusieurs jours sans nourriture ni eau , son organisme n’avait pas tenu. Il avait laché quelques heures après son débarquement malgrè les soins prodigué par les médecins contrebandiers. D’après l’équipe médical qui s’était occupé de lui , avant de s’éteindre l’homme ne cessait de répéter la même chose :

le un est deux
le deux est quatre
le trois est cinq
le quatre est six
et le dix est trois

mais le huit et le sept font peur.

Toujours d’après ces mêmes médecins , dans 95 % des cas de délires chez les soldats le subconscient des malheureux prenait le dessus, les phrases répétées pouvant alors paraîtrent sans aucun sens mais cachant en général d’importantes informations. Il était donc important de trouver ce que pouvait bien vouloir transmettre ce malheureux avant sa mort , en priant pour qu’il ne fasse pas partie des 5% restant.




[HRP] Une nouvelle énigme pour solliciter un peu vos méninges. Sauf que cette fois être intelligent ne suffira pas. Une dixaine de planète sont apparus en galaxie contrebandière. Sur 3 d’entre elles se trouvent les planètes prisons des aliens. Leurs noms sont données par l’énigme. A vous de les prendre , elles et pas les autres.

Chaque bonne planètes prise rapporte 1500 points et chaque mauvaise planète en fait perdre 400. Les frappes sur les différents clones ne font rien gagner ni perdre.
La récompense de phase reste une suprise et sera partagée au prorata du nombre de planètes prise. [/HRP]

Cael le 2012-12-17 18:58:45



Démiclone

Les rebelles avaient fini par percer le code du cube. Lorsque le contrebandier l'avait entré sur le pad de l'étrange boite, celle-ci ne s'était pas ouverte mais l'ensemble de sa surface s'était mise à frissonner et à perdre progressivement de sa couleur et de sa substance. Lorsque cette étrange phénomène s'était arrêté l'objet avait gardé sa forme d'origine mais on pouvait voir à travers, les images étant légèrement déformées. En le regardant on croyait voir une grosse bulle de savon, mais carrée et qui n'éclatait pas lorsqu'on y plongeait quelque chose. En son centre, flottant comme dans l'espace, une étrange plaque envoyait des reflets cuivrés sous la lumière de la passerelle. Ce type d'objet était connu depuis quelques semaines maintenant par les services de renseignements de tous bords. Il s'agissait de ce que l'on aurait appelé ici une carte mémoire. La lecture des données contenues dans ces objets avait longtemps posé problème, jusqu'au jour où un appareil de lecture avait pu être récupéré sur la carcasse d'un vaisseau ennemi lors des raids perpétrés par les deux clans sur le QG Gursrol. Les techniciens des deux camps avaient pu analyser l'appareil et avaient conçu leurs propres lecteurs. Evidemment certains étaient rapidement tombés entre les mains des trafiquants…

La capacité des Gursrols à encoder leurs données de façon efficace n'avait visiblement pas augmenté. Le cryptage informatique avait tenu 2 bonnes secondes avant de sauter sous les doigts experts des informaticiens contrebandiers et le contenu de la carte fut rapidement transféré sur la console de commandement. L'amiral contrebandier en prit connaissance et sentit une sueur froide lui couler dans le dos à la lecture des informations que le document contenait.

Visiblement les envahisseurs avaient compris que leur avantage initial en termes de connaissance de l'ennemi était terminé. Ils avaient donc décidé d'utiliser l'avantage qu'il leur restait: la supériorité numérique. Ils avaient planifié un regroupement de la quasi-totalité de leurs forces en galaxie contrebandière en deux flottes et une vaste offensive contre les deux capitales, Hoth et Coruscant. Ils prévoyaient probablement, en prenant les centres de commandement des deux camps, de porter un féroce coup au moral des combattants et les désorganiser. Et il y'avait fort à parier que si cette opération était un succès, les conséquences ne seraient pas énormément différentes de leurs attentes. Il fallait donc rapidement prévenir les états-majors impériaux et rebelles.

Contactés séparément en raison de l'animosité qu'éprouvaient encore les deux camps l'un pour l'autre, les impériaux et les rebelles avaient été unanimes. Même prévenus à l'avance et en renforçant leurs défenses, aucune des capitales ne pourrait repousser un assaut de l'envergure de celui qui se préparait. Evacuer les planètes ne donnerait rien non plus car le coup au moral des soldats serait probablement le même face à cette fuite que face à la prise de à la prise des capitales par les extragalaxiens.

Une solution vint de l'état-major rebelle. Selon eux puisque l'assaut ne pouvait pas être repoussé il fallait agir avant qu'il ne soit déclenché. Il faudrait probablement du temps aux envahisseurs pour regrouper la totalité de leurs unités en vue de cet assaut. Puisque les coordonnées de regroupement pour chaque flotte étaient contenues dans le document intercepté par les contrebandiers, les rebelles habitués depuis de longues années à mener une guérilla comptaient harceler les forces Gursrols pendant leur rassemblement afin diminuer leur nombre. Ils comptaient attaquer rapidement les flancs les plus faibles de la formation puis fuir aussitôt grignotant ainsi petit à petit la force de frappes en évitant le noyau dur des forces ennemies.
Moins rodés à ce genre de tactiques, les impériaux arrivèrent avec un peu plus de temps et un peu moins d'ardeur aux mêmes conclusions.
Evidemment chaque clan allait s'occuper uniquement de la flotte menaçant sa propre capitale...

[HRP] Nous vous proposons ici une adaptation du démineur. Un carré de 8x8 clones par clan est apparu en galaxie contrebandière. A l’inverse de la phase de Flotteball. Celui des rebelles est celui de l’est, celui des impériaux est à l’ouest. Ils sont tous relativement de basse puissance mais dans le lot se trouvent 5 'mines' : des clones dont la puissance réelle est énorme mais qui apparaissent aussi faible que les autres. Chaque petit clone OS envoie par MP le nombre de mines en contact avec lui. La communication au sein du clan est donc une condition sinequanone à la réussite. Aucune mine n’a été placée sur la ceinture extérieure.
Le décompte des points est stoppé dès qu’un clan donne la position exacte de ses 5 mines.


lordbonnux le 2012-12-06 18:49:22



Phase IV : un nouvel espoir ?

Les nombreux raids éclairs menés par les flottes impériales et rebelles avait coutés chers en vie mais ils avaient fini par payer. Grace à leurs perséverances respectives chaque clan avait fini par découvrir les faiblesses de chaques types de vaisseaux aliens. Les croiseurs légers semblaient par exemple particulièrement sensibles à un feu nourrit de tir de canons à ions tandis que les plus imposant cuirassés était vulnérables faces aux chasseurs car peu équipés en tourelles à cadences de feu rapides.
Ces info étant relayée entre les 2 clans par les contrebandiers qui cherchaient à mettre toutes les chances du coté des habitants de la galaxie, les ingénieurs de chaque clan avait ainsi concentrer leurs effort sur le dévellopement maximale des technologies les plus efficaces. De nouvelle générations d’artillerie lourdes et de nouvelle catégorie de chasseurs aux caractéristiques plus adaptés pour affronter les envahisseurs avaient ainsi vu le jour. Le déséquilibre technologique apparaissaient maintenant bien moin impressionnant. Ce qui avait fait la différence au début du conflit était en fait essentiellement la connaissance qu’avaient les Gursrols des capacités de chaque appareil impérial ou rebelle alors qu’à l’inverse les habitant de la galaxie étant dans l’inconnue totale.
Sachant cela on comprenait facilement que les envahisseurs aient jusques là cherché à éviter autant que possible les grosses confrontations. Il y avait fort à parier que leur guerilla allait bientot laisser la place à une véritable guerre. Et compte tenu du rapport des forces en présence ce n’était pas une bonne nouvelle. En effet les unités envahisseurs étaient actuellement toujours 3 à 4 fois plus nombreuses. La partie de cache cache risquait bien de s’inverser, et il était peu probable que les flottes extragalaxiennes compte désormais moins de 40 unités.
Une autre bonne nouvelles était l’immense progrès fait par les services de renseignements. La première difficulté avait été de réussir à traduire la langue totalement inconnue des envahisseurs mais les expert des deux camps avait fini par percer le secret de ce dialecte. La suite ressemblait plus au travail habituel des services d’espionnage, intercepter les communications ennemis et arriver à percer les cryptages. Si les Gursrols conservaient toujours un léger avantage technologique ils semblaient en revanche très en retard au niveau du cryptage des informations sensibles. Très peu des messages interceptés n’avait pu être craqués et un des dernier décodés avait révélé qu’ils étaient maintenant contraints de faire circuler les informations par des messagers véhiculés dans des navettes. Cette situation comportait un avantage et un incovénient. D’une part ce système rendait impossible la moindre interception d’information , mais en contrepartie le temps perdu par les ennemis via ce mode de communication pouvait être un énorme avantage lors de certaines situations.

Cette nouvelle donne occupait les pensées du contrebandier qui avait tenté en vain quelques semaines plus tôt de ralier les deux clans. En y réflechissant le déroulement de ce conflit n’aurait pas été véritablement différent. Peut être que l’étude des envahisseurs aurait été légèrement accélerée , mais les deux clans mettaient une tel entrain à combattre les envahisseurs, les contrebandiers faisant en sorte qu’aucune information ne soit retenue par l’un ou l’autre clan, qu’une réelle alliance entre les deux parties n’aurait pas apportée grand chose de plus sur le plan tactique. En revanche sur le plan économique cela aurait permis d’économiser de nombreuses vies et moyens , les combats entre rebelles et impériaux n’ayant pas baissé en intensité. Mais il ne servait plus à rien d’y penser. Les choses étaient ce qu’elles étaient , rien ne pouvait changer le passé.

Un appel le tira de ses pensées. Un étrange humain apparu à l’écran , grand , la peau mat. De long cheveux noir et un maquillage excessif laissait penser qu’il s’agissait d’une femme , un discret relief sous son uniforme également. Mais la largeur d’épaule du personnage , son menton carré et sa pomme d’adam annoncait le contraire. Dès qu’il pris la parole le doute n’était plus permis. Sa voie de baryton ne pouvait appartenir qu’à un homme. Quelle curieux accoutrement... Peut être que ce collègue contrebandier avait perdu un pari , ou tentait de s’infiltrer quelque part. Quoi qu’il en soit les informations qu’il apportait ne permettaient pas de passer plus de temps à réfléchir à la question. Un petit groupe de vaisseaux gursrols s’était éloigné furtivement de leur base pour une destination inconnue. Le contrebandier hermaphrodite alors en train de guider une force impériale à travers la galaxie contrebandière les avait repéré mais la fotte n’avait pas jugée bon de s’en inquiéter considérant sa mission comme prioritaire. Aucune autre formation militaire qu’elles soient rebelles ou impériale n’étant assez proche pour intercepter ces vaisseaux extragalaxiens il avait préféré les signaler aux contrebandiers à proximité de la zone poru qu’ils soient intercepter. Ayant conscience qu’à nombre de vaisseaux égaux l’équilibre des forces était maintenant à peu de choses près rétablit il était étonnant que les aliens déploit un aussi petit groupe d’unités. La seule raison valable était de vouloir passer inaperçu , et vouloir passer inaperçu signifiait probablement dans leur galaxie comme dans celle ci , avoir quelque chose d’important à cacher.

Il fallait donc en avoir le coeur net. Le traficant contacta 2 autres de ses collègues à proximité. Les 3 hommes réunirent leurs flottes et se rendirent aux coordonnées où la flotte ennemie, si elle avait gardé son cap et son allure, était sensé avoir emmergée. Il tombèrent effectivement sur un petit groupe de vaisseaux , 3 croiseurs léger et 2 cuirassés. Face aux 3 flottes contrebandières réunie ces vaisseaux ne purent qu’opposer une brève résistance, les unités pirates réduisant rapidement à néant leurs différentes armes et leurs propulseurs.
L’abordage de l’appareil amiral aliens , un des deux cuirassés , ne posa pas plus de problème tant la supériorité numérique des contrebandier était forte.
Une fois les dernière poches de résistance nettoyé les troupes pirates fouillèrent de fond en comble le batiment et en rapportèrent à leurs chefs un étrange cube metalique. D’environ 50 cinquante centimètre de largeur l’objet semblait composé de métal mais arborait de curieux reflet multicolor qu’aucun des 3 hommes n’avait déjà vu. Sur une de ses face apparaissait un cadrillage rempli de symbole étrange, semblable à un pad pour entre un code de sécurité. Et en dessous une nouvelle ligne de symbole , différents certes , mais toujours inconnus. Comme le fait de vouloir être discre un code de sécurité ne pouvait signifier qu’une chose : un information ou un objet précieux. N’ayant pas de temps à perdre les contrebandiers décidèrent d’utiliser la force pour obtenir ce que renfermait ce précieux coffre. Malheureusement le métal inconnu s’avera rapidement insensible à la moindre élévation de température ni au moindre choc. Ne connaissant pas la nature de son contenu , il était impossible d’utiliser les grands moyens sans prendre le risque de le voir endommagé. Il fallait donc découvrir le code secret.

Les agents de renseignements contrebandiers venus examiné l’objet ne purent que traduirent les étranges symboles. Ceux du pad était des “lettres” de l’alphabet des envahisseurs et la ligne du dessous un série de chiffres 15 25 38 55 77 87 109 129 130 133 150 170 187 210 215 235 241 247 273 279 286 296 302 324 332 349 371 389 395 418 435 457 458 464 482 500 520 530 534 543 563 573. Les contrebandiers passèrent de nombreuses heures à plancher sur le sujet mais aucune solution ne leur apparu. Ils décidèrent une nouvelle fois d’en appeler aux deux clans en leurs fournissant les données du problème. Peut être que parmis la masse de leurs analystes et scientifiques quelqu’un trouverait la clef de ce problème. En espérant que cela apporterait quelque chose dans cette lutte contre l’envahisseur.

[HRP] Pour permettre à chacun de récupérer un peu, et aussi de pouvoir vous mettre un peu sur la tronche de façon “standard” il s’agit ici d’une simple petite enigme à résoudre. Pas de clone , pas de planète à prendre. Ne comptez pas sur vos turbolaser ni sur vos boucliers pour vous être du moindre secours. Seule votre matière grise va être sollicité durant cette phase.

A vos méninges.

Le clan reslovant cette enigme en premier gagne 4k point
Il Gagne également l’aide d’un Contrebandier de son choix pour l’aider lors de la prochaine phase sous les conditions suivante.
Aucune prise d’initiative, le contrebandier monte la flotte demandée par le clan en début de phase sur ses crédits perso et ne tape que les cibles désignées par le clan et avec la composition indiquée ( utilisation de sa structure si il en a une, changement de compo avec ses tours uniquement si il le peut et le veut ect )[/HRP]

Cael le 2012-11-21 18:33:36



Phase 3

Sur la passerelle de son vaisseau le contrebandier n’avait pu qu’assister impuissant au gachis auquel s’était livrés impériaux et rebelles. Malgrés la menace planant sur leurs mondes et la précaution qu’il avait pris d’envoyer chaque camp sur une cible différente, ces derniers avaient trouvé le moyen de se mettre sur la tronche encore une fois. De nombreux débris métallique dérivaient à présent autour des postes avancés gursrols, témoins silencieux du drame qui venait de s’y jouer.

Après avoir pris d'assaut les bases aliennes, les flottes de chaque bord s’étaient ruées à l'assaut de la force envoyée par leurs ennemis. Il avait appris par la suite que cette soudaine pulsion destructrice n’avait pas pour but de priver l’autre camp des données récoltées concernant les aliens et leur technologie afin qu’ils soient plus vulnérable et subissent plus de pertes. Il s’agissait même de l’inverse. Aucune des deux troupes d’assauts terrestres n’avait pu trouver la moindre information à ce sujet dans les bases des envahisseurs. Chaque amiral avait donc pensé que son ennemi avait eu plus de chance et que de précieux renseignements se trouvaient sur son vaisseau endommagé.

Au final peu importait la raison , le résultat était le même. De nombreuse vies en moins. Comme si les raids extragalaxiens ne suffisaient pas. La supériorité technologique de ces derniers ne leur suffisant visiblement pas , le nombre de leurs vaisseaux s’était mis à croître lentement mais surement. Etrangement ils ne s’étaient encore jamais attaqué à de puissantes flottes , qu’elles soient impériales ou rebelles. Ils se contentaient d’emmerger subitement en petits groupes dans des système peu défendus et de les piller, massacrant les populations civiles. Avait-ils peur qu’au cours d’une bataille trop importante certaines de leurs faiblesses ne soient dévoilées aux yeux de leurs ennemis ? Il était impossible d’en avoir le coeur net. Personne n’était en mesure de dire où se retranchaient les flottes assaillantes après leurs raids. Aucune base gursrols n’était connue. Du moins jusqu’à aujourd’hui. Les systèmes d’espionnages de son vaisseau avaient réussi à capter des brides de messages impériaux. Apparemment les troupes débarquées était tombées sur une carte. Seulement aucune zone de la galaxie ne correspondait à ce qui y était représenté.
Un violent présentiment lui traversa l’esprit. Il fallait impérativement qu’il voit cette carte...

Une fois en conversation holographique avec l’amiral impérial détenteur de la carte, il ne fût pas difficile d’obtenir de lui une copie du fichier. Le sentiment d’urgence grandissant face à l’invasion de la galaxie suffisait à ce que même le plus soupçonneux des officiers de la marine se laissent convaincre par un seul “je pense que je peux vous aider”.
Une fois en possession des données le contrebandier mis moins de temps à reconnaitre le secteur cartographié que l’impérial n’en aurais mis pour faire la différence entre un X-wing et une étoile de la mort. Pas étonnant que les impériaux l’ai pris pour un morceau d’une galaxie étrangère. C’était en partie vrai, du moins pour eux. Ce document représentait une partie de la Galaxie contrebandière, une zone qu’aucun des deux clans ne fréquentait car jalousement gardée par les contrebandier eux même et dépourvue de tout intêret stratégique ou économique. Leur parfaite connaissance du terrain leur permettant de tenir tête au puissantes flottes des deux camps ces derniers en avait fait leurs royaumes. Pourquoi les aliens possédaient-ils des cartes de cette zone ? Il était temps de faire appel à un de ses vieux frères d’armes.
Les hurlements scandalisés de l’amiral impérial devant l’absence de contrepartie de la part du contrebandier se coupèrent nets en même temps que la communication. L’officier de liaison mis peu de temps à ouvrir une nouvelle connexion avec la flotte de son confrère traficant.

Un homme relativement grand apparu à l’écran. Sa chevelure rousse, le bandeau qu’il portait sur l’oeil droit et la cicatrice qui s’en échappait pour parcourir son visage dans toute sa largeur lui donnait une allure de véritable pirate des temps anciens.
En quelques mots cet homme au visage marqué par de nombreuses batailles fut mis au courant des dernières découvertes. Il coupa la communication rapidement pour se consacrer à l’exploration de la zone cartographiée par les Gursrols. Il ne restait plus qu’à attendre de ses nouvelles.

Moins de 18h après leur entretien un message du contrebandier borgne parvint à son vaisseau amiral. La longue expérience de ce dernier l’avait poussé à avancer par petits sauts hyper espace de plus en plus proche de la zone concernée. Ses éclaireurs avaient ainsi pu découvrir sans se faire repérer une immense base Gursrols. La parfaite connaissance des contrebandiers de la zone et du moindre de ses astéroides leurs avait permis de passer outre l’impressionnant rideau de défense ennemi pour aller se faire une idée de l’activité de ces derniers. L’ensemble des vaisseaux extragalaxiens semblait revenir à cet endroit une fois leurs pillages accomplis. Pour autant les différentes flottes ou escadrons semblaient prendre grand soin à ne pas se mélanger. Chaque formations se tenait à bonne distance les une des autre. Selon le contrebandier roux la taille de ces différents groupes variaient énormément. Les plus petit comptant 3 à 4 engins de guerre quand les plus grands en rassemblaient plusieurs centaines. La raison de cette fragmentation à piori aléatoire des forces extragalaxienne ne pouvait être saisi par un esprit de la galaxie connue , les envahisseurs possédant probablement un esprit logique trop différent. Néanmoins cette situation offrait une opportunité. Guidées par les contrebandiers pour se frayer un chemin à travers le reseau de défense envahisseurs les troupes des deux clans pourrait se lancer à l’assaut des plus petites concentrations ennemies et tenter de trouver les points faibles de leurs technologies sans essuyer trop de perte. Il faudrait impérativement éviter les grosses formations aliennes ou créer des diversions pour les éloigner des cibles désignées.
Il ne restait plus qu’à contacter les dirigeants des deux camps ennemis de la galaxie.

[HRP] L’objectif de cette phase est de faire le plus de dégats en tours sur les clones fixes appelés cible X. La tâche va vous être compliquée par les grosses formations aliennes citées plus haut qui seront sous la forme de supers clones appartenant à Excalibur. Ces clones se déplacent aléatoirement et peuvent attaquer.

Bonne chasse à tous.

Un point est gagné tous les 2 tours détruits.
Le clan marquant le plus de point gagne un bonus supplémentaire surprise.[/HRP]

Cael le 2012-11-10 20:31:52



Conflit interne

Sa vision était embrumée, ses pensées pas claires et son corps faible. Sa motivation était également très basse, mais il devait le faire, pour le bien de la Rébellion et pour une promesse faite il y a longtemps. Cependant, sa détermination était actuellement plus basse que son envie de faire le bien. Là résidait le problème principal. Il était sans cesse en conflit avec son être intérieur. Cette chose qui le poussait à ne rien faire. Cet animal, dont la paresse était sans égal et l'empêchait d'agir à sa guise. Ce monstre qui le dévorait gentiment, mais sûrement. Cet être capable de saboter un plan qui avait pris des semaines à mettre au point.
Mais ce génie qui l'avait sauvé plus d'une fois. Ce héros qui avait mis fin à plusieurs guerres par le passé. Sa seconde personnalité. Sa véritable raison de vivre. La loutre.

Depuis maintenant une semaine, il s'acharnait à trouver une faille dans le système de défense de Coruscant pour sauver les fesses de gouverneur du glaçon. Il n'y arrivait pas, car elle ne le voyait que comme un jouet potentiel. Satané bestiole. Sans celle-ci, il aurait déjà réussi. Non, c'est faux. Il serait parvenu à ne se concentrer uniquement sur le but, mais il n'aurait pas trouvé de moyen pour y parvenir. Il était le corps. Elle était le cerveau. Bien que vu sa beauté, il aurait préféré que se soit l'inverse. Mais elle le trouvait trop bête pour que se soit le cas. Là encore, c'était du temps perdu. Sans cesse il fallait entrer en conflit pour ne faire avancer le schmilblick que d'un pouce.

Le groupe qui l'accompagnait était au bord d'abandonné. Il ne se souvenait plus des noms, il n'était pas physionomiste. Et elle, n'en avait simplement pas envie. C'était étrange, car il était vu comme un personnage jovial et dont on appréciait la compagnie. Ne s'étaient-ils jamais rendu compte de sa deuxième face ? Du côté sombre de son âme ? Celle qui le rendait plus fort, mais étrange ? Possible, en tout cas, elle s'en fichait. Et lui, n'avait pas le temps de s'en préoccuper. Son côté joueur trouvait rigolo qu'il s'emmêle les pinceaux. Elle ne se rendait pas compte de l'embarras dans lequel elle le mettait.

Un matin, un homme frappa. Porteur d'espoir. Il alla ouvrir la porte. Elle voulu lui sauter dessus. Un homme dans une cape noire signifiait que l'homme voulait jouer. Et le jeu, c'était son domaine préféré et celui où elle était la plus forte. Mais il combattit cette envie et réussi à discuter avec l'inconnu. Son conflit interne l'empêcha de comprendre la totalité de la conversation, mais retint l'essentiel. La bague. Ce qui lui permettrait de remplir sa mission. Elle brillait, elle était belle et sciait bien à son doigt. Pour une fois, elle fut d'accord avec lui, il fallait la mettre. De plus, sa capacité était géniale. Elle lui autorisait de s'amuser avec les gens, sans se faire remarquer. Le pied. L'extase. La jouissance ultime.

Le lendemain, il l'a mise et s'amusa toute la journée. Le meilleur moment de sa vie, malgré qu'il ne le partagea pas. Le soir même, alors que tristement elle pensait que c'était fini, il l'a remise et s'embarqua dans un endroit qu'elle ne connaissait pas. Il joua rapidement avec des hommes inconnus et créa même une explosion. C'était l'éclate totale. Elle adorait, et cette fois, il lui sembla qu'il appréciait également le festival. Visiblement, il gagna, car lorsqu'il ressortit en courant, personne ne le suivit. Il arriva vers ses camarades de jeu et ceux-ci le congratulèrent. Elle n'avait jamais vu un joueur se faire autant acclamé après une partie. Il avait vraiment fait du bon travail et elle était très contente pour lui. La première fois depuis des années.

Ils quittèrent leur lieu de réunion assez rapidement et s'envolèrent vers le froid. Elle n'aimait pas le froid. Mais elle l'appréciait vraiment pour la première fois, alors elle n'était pas réticente à y aller.
Quant à lui, il était tout bonnement heureux. Il avait réussi son pari, avec l'aide de cet homme mystérieux et en plus il avait enfin eu l'impression de la rendre heureuse. Quel exploit. Il allait rester gravé pendant longtemps dans sa mémoire. Il espérait que ça serait pour toujours. L’atterrissage se fit en douceur et ils furent accueilli comme des héros. Que se soit lui ou ses camarades. Et sans le savoir, elle l'était également. Son côté joueur lui avait permis de prendre le risque de faire cette tentative. Mais personne ne devait le savoir. Pas explicitement en tout cas.

Les habitants du glaçon avaient promis une fête. Il allait peut-être manger à sa fin. Et le chef de la planète avait peut-être des sardines. Elle aimait le poisson. Non, elle adorait. Même si la sardine, ce n'était pas son repas préféré. Il s'assit. Elle n'aimait pas être assise. Elle préférait la liberté. Mais elle pouvait bien lui accorder cela. Pour une fois, elle n'entrerait pas en conflit avec lui. Aujourd'hui, il pourrait profiter pleinement de ses propres choix. Mais il ne put se délecter longtemps des mets mis sur la table. En plus, il n'y avait pas de poissons. Des hommes bizarres entrèrent dans la salle. Elle voulut attaquer, pour jouer évidemment, car elle avait reconnu l'homme inconnu. Mais il l'en empêcha. Il avait senti quelque chose d'étrange, qui ne tournait pas rond. Et comme ces temps elle était plus souvent de son avis, elle accepta et calma ses pulsions.

Mais la suite ne se déroula pas comme prévu. Il se retrouve rapidement enchainé et entassé contre le mur du fond. Elle ne put le supporter longtemps. Malgré tous ses efforts, elle tenta de prendre le contrôle, de le pousser dans ses retranchements et de faire ressortir son adrénaline pour jouer comme il ne l'avait jamais fait. Mais elle n'y arriva pas. C'était bien la première fois. Elle avait toujours réussi à prendre le dessus, mais il résista, comme jamais. Il arriva même à lui inculper la notion de danger qui trônait dans la salle. Et cela fonctionna. Elle se calma. Étrange, car ce n'était jamais arrivé.

Elle s'attendait à devoir rester assises longtemps, peut-être même de ne plus jamais pouvoir se relever, mais un bruit la fit sursauter. Tout se passa très vite et il se retrouva rapidement à courir. Elle était à nouveau libre. Quelle sensation extraordinaire après avoir passé dix minutes assises sans pouvoir penser librement. C'était indescriptible. Mais la sensation s'arrêta brusquement lorsqu'il se retrouva inconscient, à terre. Étrangement, lorsqu'il tombait dans les pommes, elle restait éveillé. Elle pouvait penser librement, sans conflit interne. Mais cela lui permettait également de mesure l'étendue de sa solitude s'il venait à partir, là laissant seule. Malgré leur combat interne, il avait besoin d'elle comme elle avait besoin de lui. Ils ne formaient qu'un et leurs dissidents n'était là que pour augmenter leurs compétences et les rendre meilleurs. Séparément d'abord, mais une fois unifié, imbattable. Ou presque.

Il se réveilla dans un endroit inconnu, dont même elle n'avait pas pu reconnaitre, même après avoir assisté au voyage. L'atmosphère était bizarre, tendu. Il s'approcha de ses camarades et tenta de se mettre à jour avec les événements. Alors après avoir gagné la guerre, une nouvelle avait directement commencé contre de nouveaux ennemis. La galaxie était au porte de la destruction. Elle ne pourrait peut-être plus jamais joué. Il fallait donc qu'ils s'unissent. Et cette fois-ci, il fallait que se soit sur une longue durée...au moins aussi longue que la guerre...

Moïse le 2012-11-05 15:43:28



Les pères d'une nouvelle guerre

L'orage gronde au dessus de nos têtes...

A quelques milliers de parsecs des capitales, les troupes MarXistes avaient pris leurs habitudes, les sempiternelles guerres politiques aux abords de Coruscant et de Hoth n'étaient plus de leurs faits. L'Amiral Dé et son second Ghuin Ghamp avaient pour charge le maintien de la force dans les secteurs secondaires. Une mission qui ne les enchantait guère mais qui malgré tout leurs convenait ainsi qu'aux troupes. C'était pour tous l'assurance d'accomplir son devoir pour la grande Rebellion et de ne pas envoyer ses hommes à une mort assurée. Tellement de guerres, tellement de bataille, mais trop de sang versé. La faute à un impérialisme sans limite, sans aucune valeur d'humanité. Et cela il fallait l'empêcher à n'importe quel prix.
Du moins c'est ce que pensait l'Amiral Dé durant ses jeunes classes. Il se voyait encore fraîchement promu à la tête de sa flotte, faisant le siège de la capitale Impériale. Les temps ont bien changé se disait il, et pourtant toujours la même mécanique en place...


Une image, floue, reflète un avis de tempête...

Cette fois ci la Rebellion, gouvernée par Moïse, sortait vainqueur, alors que tout semblait perdu sur Hoth, assiégée depuis des semaines par les fous de pouvoir. C'était sans compter sur l'acharnement et la haute résistance de plusieurs irréductibles amiraux rebelles que celle ci tenue face à la chape mise en place par l'ennemi.
Une victoire acquise avec le cœur, soutenu par une tactique et une audace que l'amiral Dé n'avait que trop peu connu durant sa carrière pourtant auréolée de nombreux faits d'arme.
Une prise de Coruscant historique.
Les quelques forces rebelles encore debout se réunirent et tentèrent ce qui serait l'assaut de la dernière chance. Dé était lui aussi de la partie, ses camarades MarXistes étaient tous là, la jeune comme la vieille garde. Il avait reçu l'ordre d'abandonner sur le champ le puits de force autour duquel il gravitait depuis plusieurs mois. D'abord hésitant, il comprit vite qu'entre faire basculer la force de ce secteur et perdre la planète de glace, haut lieu rebelle, le choix était facile. La suite fut des plus rapides, la production de masse de vaisseau type A fut bouclée dans un temps record, civils et ingénieurs n'ayant jamais perdu de leur efficacité. Fort de plus d'un million de ces unités volantes, l'Amiral et son second engagèrent la totalité des forces en direction de la capitale impériale détenue par l'infâme Piboulou. Quelques frappes bien ciblées et l'orbite de la planète fut libérée de ces protecteurs corrompus. La suite tout le monde la connaît, l'acharnement du dénommé Xelion et de ses troupes terrestres permis de libérer tout un peuple ainsi que sa galaxie. La paix pourrait s'installer, une paix précaire mais c'était peut être le début d'une belle histoire...
Au fond de lui l'Amiral le sentait, quelque chose n'allait pas. Fort d'année de service reclus à la protection de la force il avait fini par en comprendre les préceptes de base, sans jamais en maîtriser tout son art. Pourtant cette sensation désagréable le parcourait de tout son être sans parvenir à cerner sa réelle origine.


Nous sommes à l'aube d'une ère, d'un nouveau millénaire...


' Acceptez votre sort , et une plus grande partie d’entre vous aura le droit de vivre.'
Son doigt fin se posa lentement sur l'interrupteur de l'écran vieillissant. Le visage fermé, L'Amiral Dé éteignit celui ci, le regard fixant le vide sidéral qui s'étalait devant la vitre renforcée de la salle de commandement.
Aussitôt rejoint par son second de toujours, Ghuin Ghamp affolé s'assura que son supérieur avait eu vent de la communication extraterrestre. Au même moment une forme immense sortie d'hyper espace et vint se poser à quelque encablure du puits de force Béta Quatre. De nombreuses alarmes se déclenchèrent, on entendit rapidement le pas pressé des pilotes dans les couloirs du vaisseau principal MarXiste. Tous affluèrent vers la salle de commandement où se trouvait déjà l'Amiral et son second. Chacun d'eux prirent leur poste sans un mot. L'heure était grave, l'atmosphère tendu. Personne ne savait comment réagir face à cette menace. Le vaisseau ennemi était plus grand que n'importe lequel des vaisseaux impériaux rencontrés jusque là. Ce n'était pas la peine de contrôler sur le radar, il était là, devant eux, malgré la distance on ne voyait que lui. Son envergure était inimaginable, il dépassait l'entendement. Un tel volume laisser présager d'une force de frappe incommensurable. De nombreux rapports rebelles pleuvaient, partout dans la galaxie le constat était identique, l'envahissement était en cours et les forces Gursrols phénoménales.
Face à cet inconnu, Ghuin Ghamp conseilla vivement un retrait des troupes, la flotte était trop faible, personne n'était prêt, si par malheur l'ennemi s'attaquait à eux, aucun espoir de survie n'était admis.
L'Amiral n'avait pas bougé, ni même prononcé le moindre mot, il se tenait toujours devant la baie, le regard fixe vers l'immense vaisseau. Ce même regard furieux que son second ne connaissait que trop bien pour avoir passé tant de temps à ses côtés, un regard qui en disait long sur les motivations de l'Amiral Dé. Alors que l'équipage s'apprêtait déjà à faire machine arrière Ghuin Ghamp leur fit signe de tout stopper. La décision était sans équivoque, ils feraient front coûte que coûte. La Rebellion lui avait donnée pour mission de protéger la force dans le secteur, et il protégerait la force quoi qu'il arrive. Peu importe la menace, Dé n'avait jamais fuis et n'allait pas rendre les armes face à l'inconnu.
Il le savait, le haut commandement rebelle prépareraient la contre offensive, ce n'était qu'une question de temps, il fallait tenir en attendant les ordres.


Pire, que dis-je, nous sommes les pères d'une nouvelle guerre.

Pourquoi étaient ils là ? Pourquoi maintenant ? Ce ressenti... maintenant tout était clair pour Dé. Ils en étaient la cause. Fini le temps de l'Empire, fini le temps de la Contrebande, une nouvelle menace pointait le bout de ses cornes, on les appelait Gursrols.
Pour l'Amiral il ne s'agissait pas d'envoyer l'ensemble de ses compagnons de guerre au casse pipe. Il avait bien une idée en tête. Ses classes étaient loin et pourtant il n'avait rien perdu de son talent de stratège. Si la force n'était pas à son avantage, il jouerait sur sa mobilité et sa vitesse. Il fallait maintenir à distance les extraterrestres, ne pas se poser comme une réelle menace pour eux. En somme se faire le plus petite possible.
Tant d'années à parcourir la galaxie avec ses camarades MarXistes l'avait amené à acquérir des technologies bien particulières. L'une d'elles, permettait de maintenir le vaisseau mère à l'état de fantôme pour tout autre œil extérieur dans un moment donné. Le talent et l'expérience des pilotes s'occuperait du reste. Cette diversion permettrait de maintenir un contrôle de la zone vis à vis des ennemies historiques. Il était certain que le but des Gursrols n'étaient pas le simple contrôle d'un puits de force dont ils n'avaient à priori pas la maîtrise.
Pas question de devoir affronter cette chose. Pourtant ils devaient bien avoir un point faible, l'orgueil de l'Empire en était un; mais il était beaucoup trop tôt pour le dire.
Ce même Empire en déroute faisait pale figure, toutefois chacune des possibilités devaient être envisagées, et celle d'une alliance en faisait partie. Aux yeux de l'Amiral une telle solution semblait insupportable même si par le passé de tels faits se sont déjà produits.
Hier frères ennemis, ils seraient aujourd'hui réunis comme les pères d'une nouvelle guerre.


Deathtroy le 2012-11-04 19:24:47



Un nouvel ennemi

A la suite de la dernière grande victoire Rebelle, l’agitation qui régnait de manière quasiment permanente sur la planète Lux depuis quelques mois semblait s’être soudainement apaisée. Même Youkali, qui ne savait que trop bien que cet apaisement ne saurait être que passager, ne pouvait s’empêcher d’être de bonne humeur à voir la vie reprendre son cours normal sur cette planète. En tant que planète rebelle située aux portes de la capitale impériale Coruscant, Lux avait toujours été un territoire dangereux, comme ses habitants en avaient trop souvent fait la triste expérience. Même provisoire, cette trêve était appréciable. Mais Youkali restait sur ses gardes.
Elle ne mit d’ailleurs pas bien longtemps à se rendre compte qu’elle avait bien raison d’être méfiante.

«- Dame Youkali ? Commandant Raï au rapport. »

Raï était le second de Youkali, qui revenait juste de mission de repérage, seul. Tous deux se connaissaient depuis des années, et plus que du respect, de l’amitié liait ces deux personnes.

«- Je t’écoute Raï. Quelles sont les nouvelles ? »
«- Je crains qu’elles soient mauvaises. Je suis près du système Calamari, d’où j’ai reçu un hologramme. Apparemment, des troupes impériales en grand nombre se dirigent vers ce système. Ils cherchent certainement à en prendre possession, et ce à des fins stratégiques évidentes. Il faut les devancer et les en empêcher, les forces rebelles ont besoin de renforts immédiats. »


Youkali poussa un soupir, et s’efforça de réfléchir rapidement. La situation ne l’étonnait guère ; cependant, elle était actuellement sur Lux, autrement dit, assez loin du système Calamari. Il n’y avait aucune chance qu’elle puisse s’y rendre avant deux bonnes heures tout au moins, trois plus vraisemblablement. D’un autre côté, Raï était sur place. Cependant, il n’avait qu’un seul vaisseau, non coordonné à une flotte. Si le vaisseau de Raï était isolé, cela pouvait être très dangereux. Cependant, Youkali pensa avec un pincement au cœur que si les forces rebelles avaient besoin de renfort, elle ne pouvait demander à son second de revenir. Toutefois, si Raï se faisait tuer, il ne saurait non plus d’aucune utilité à la Rébellion.

«- Youkali ? Vous me recevez ? »
«- Oui. Raï, je suis sur Lux actuellement. Quand estimez-vous que les affrontements commenceront ? »
«- Je ne suis pas encore tout à fait sur place, mes estimations seraient incorrectes. Mais d’après le message que j’ai reçu, on a besoin de manière très urgente de renforts dans le système Calamari. Ils se rapprochent de plus en plus ! »
«- … »
«- Youkali ? »
«- Oui. Je lance les préparatifs de départ pour que nous soyons sur place le plus vite possible. Je rassemble toute la flotte Lux Aeterna, nous allons montrer à ces impériaux de quoi nous sommes capables. Je veux que vous rentriez, vous intégrerez la formation en route. »
«- Mais voyons Youkali ça n’a aucun sens ! Je ne vais pas aller vers Lux tout simplement pour revenir lorsque je serai à mi-chemin.»
«- C’est pourtant ce qu’il y a de plus prudent à faire. Nous arrivons très bientôt de toute façon. »
«- Ne me prenez pas pour un imbécile Youkali, je sais situer Lux sur une carte… Vous êtes bien trop loin pour arriver à temps lorsque les affrontements débuteront. »


Youkali serra les dents. Raï avait bien raison. De plus, il était un commandant, et elle ne pouvait le tenir à faire des allers et retours pour lui éviter de prendre des risques.

«- J’ai l’impression que la réception est mauvaise. Youkali, vous me recevez ? »
«- Bien. Raï, je veux que vous alliez en repérage dans le système Calamari. Mais ne commettez surtout pas d’imprudence. Vous êtes un vaisseau seul, sans Lux Aeterna vous ne serez d’aucune utilité. Je m’occupe des préparatifs de départ. Je serai avec Lux Aeterna au système Calamari dans un peu plus d’une heure. Ne tentez rien d’inconsidéré d’ici là. »
«- C’est insensé, je ne peux pas rester sans me battre ! »
«- Seul, vous serez pulvérisé. Attendez mes ordres. »
«- … »
«- Raï ? »
«- Bien reçu. A vous. »


Bien entendu, Youkali avait un peu exagéré en disant que Lux Aeterna serait sur le système Calamari dans une heure. Cependant, en ayant accéléré les préparatifs au maximum et en ayant rassemblé les troupes le plus vite qu’elle le pouvait, elle était presque sur place moins de deux heures après. Elle était presque dans la zone de combat, et elle avait bon espoir d’arriver avant que les affrontements ne deviennent sérieux.
Soudain, Youkali reçut une communication.

«- Qu’est-ce que c’est que ce bazar ? Je n’ai reçu aucune demande de transmission ! »
« Habitant de la galaxie Grahzect ! … »


Youkali écouta très attentivement ce message, dans sa totalité. Tout le monde avait donc reçu cette communication ? Quelqu’un prétendait prendre le contrôle de la galaxie ? Elle étouffa un rire.

«- Sérieusement, qui est ce guignol … ? »

Pendant quelques instants, Youkali pensa même à un gag. Mais pratiquement tout de suite après, elle reçut une demande de communication venant du vaisseau de Raï, qu’elle accepta naturellement.

«- Youkali ?! Youkali vous me recevez ?! »
«- Oui Raï ! Lux Aeterna arrive en renfort, ce n’est plus qu’une question de minutes ! »
«- Non ! Youkali, la… la… la situation est catastrophique, je… »
«- Reprenez votre calme Raï ! Que se passe-t-il, les forces impériales sont trop nombreuses ? »
«- Les forces impériales ne sont pas le problème ! Des troupes sont sorties de nulle part, elles attaquent à la fois les impériaux et nous-mêmes ! Il faut… »


La transmission coupa brutalement. Des troupes sorties de nulle part ? Ce que disait Raï confirmait donc cette étrange transmission qu’elle avait reçue un peu plus tôt. Pourtant, ça n’avait aucun sens, qui voudrait attaquer à la fois les rebelles et les impériaux ? Le jeune lieutenant à bord du vaisseau de Youkali l’interpela.

«- Alors, que faisons-nous ? Nous y allons quand même ? »
Youkali lança un regard furieux à son lieutenant.
«- …Evidemment qu’on y va quand même ! On ne va pas laisser Raï seul là dedans ! La Rébellion compte sur nous ! Nous ne sommes pas des lâches pour fuir sans combattre ! »
Semblant soudain honteux, le lieutenant se contenta d’acquiescer en silence, avant de se retirer.

Soudain, un vaisseau apparut; Youkali reconnut un vaisseau impérial.
«- Ennemi en vue ! Préparez-vous à… Mais qu’est-ce qu’il fait ? »
Le vaisseau dépassa Lux Aeterna sans même tenter la moindre attaque. Il semblait fuir quelque chose. Youkali fronça les sourcils ; la situation était pour le moins inhabituelle. Si deux vaisseaux ennemis se rencontraient, ils s’affrontaient, c’était aussi simple que ça. Il ne pouvait y avoir qu’une seule explication : ce vaisseau impérial fuyait ce qui était apparemment un ennemi commun, ces « vaisseaux venus d’ailleurs » dont parlait Raï. A peine pensait-elle cela, que surgi de nulle part, un vaisseau fit son apparition. Youkali eut tout juste le temps de noter que le vaisseau avait une architecture pour le moins inhabituelle et surprenante – c’est-à-dire, ni caractéristique des forces rebelles, ni des forces impériales -, que déjà il tirait sur Lux Aeterna. Youkali effectua un virage très serré pour éviter le tir, avec succès. Cependant, elle constata avec horreur que le tir qui était initialement destiné à son vaisseau toucha et pulvérisa le vaisseau derrière elle, de la flotte Lux Aeterna. Elle n’eut pas le temps de s’apitoyer.

«- A toutes les unités ! Ce vaisseau est isolé, pulvérisons le à l’aide d’une attaque groupée ! »

Toute la flotte Lux Aeterna se mit en action, le vaisseau de Youkali en tête. Très rapidement, ce fut un concert de tirs, et bientôt on ne vit plus qu’un écran de fumée.

«- Très bien, c’est fini pour lui, c’est… »

Mais Youkali n’eut pas le temps de finir sa phrase. Une rafale de tirs jaillit de l’écran de fumée, avant que le vaisseau ennemi en émerge, intact.

«- Quoi ?! Mais… C’est quoi ce vaisseau ?! Il aurait dû être réduit en miettes ! »

Des vaisseaux de la flotte étaient touchés, certains très sévèrement. Youkali était en train de mesurer l’ampleur des dégâts, quand elle le vit ; c’était le vaisseau de Raï, qui s’échappait à toute vitesse du champ de bataille principal. Elle nota que le vaisseau était endommagé, mais encore fonctionnel. Elle essaya de le contacter, mais sa transmission devait être endommagée, puisqu’elle n’y parvint pas. Le vaisseau de Youkali se détacha de l’ensemble de ceux de Lux Aeterna, et elle relança une attaque contre l’ennemi, qui riposta immédiatement. Par une prouesse technique, elle évita les tirs adverses.

«- C’est le vaisseau de Raï ; on le couvre ! On relance une attaque ! »

Lux Aeterna suivit l’attaque de Youkali ; mais il était trop tard. L’ennemi avait remarqué ce vaisseau isolé, endommagé ; une proie facile. Raï évita une première salve de tirs ; la flotte continua de s’acharner contre cet étrange vaisseau, qui continua à tirer plus ou moins à l’aveuglette. Raï avait presque rejoint l’ensemble des vaisseaux de Lux Aeterna, mais tout se passa très vite. Tout d’abord, l’ennemi fonça en plein milieu de la flotte, qui s’arrêta de tirer, craignant de toucher des vaisseaux alliés, tout en se dispersant. L’ennemi continuait d’assaillir Lux Aeterna d’une rafale de tirs ; le vaisseau de Raï fut touché, puis explosa, suivi de bien d’autres.
Youkali fut prise de nausée ; Raï était mort, et les soldats de ses troupes mourraient un par un.

«- A TOUTES LES UNITES ! On se replie ! SEMEZ CE VAISSEAU NOM D’UN CHIEN ! »

Lux Aeterna ne pouvait rien faire. Ce satané vaisseau semblait indestructible, et ils n’étaient pas à la hauteur. Le lieutenant à bord du vaisseau interpela Youkali.

«- Capitaine, qu’est-ce que vous faites ?! Je croyais qu’on se repliait ?! Pourquoi on ne décampe pas au plus vite ?! »

Il y avait plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, lors d’un repli, le capitaine d’une flotte ne devait pas être le premier à décamper, sous peine de passer pour un couard – ce que Youkali ne voulait pas le moins du monde. Mais ensuite, Youkali était un peu sonnée ; elle ne comprenait tout simplement pas comment un seul et unique vaisseau avait pu lui tuer son meilleur homme, et une partie conséquente de ses troupes.
Ce moment d’hésitation aurait pu être fatal.
Le vaisseau ennemi avait repéré ce vaisseau isolé qui s’attardait. Youkali vira au dernier moment, et évita les tirs adverses. A l’égard de son lieutenant, elle lança :

«- Accroche-toi, ça va secouer ! »

Elle enchaîna looping sur looping pour éviter les tirs, avant d’accélérer au maximum. Elle entendait son lieutenant marmonner : « …On va se faire tuer, on va se faire tuer, on va se faire tuer… »

La course-poursuite fut longue. Youkali eut besoin de rivaliser d’ingéniosité pour semer son poursuivant ; mais à force de tours, détours, demi-tours, feintes et autres combines, l’adversaire fut semé.
Le jeune lieutenant, blanc comme un linge, avait arrêté de parler. Quand il retrouva l’usage de la parole, d’une voix faible, il lâcha quelques mots :

«- …On va… où, capitaine ? »

Youkali était furieuse. Contre ces satanés vaisseaux invincibles, contre elle-même, et contre Raï. N'avait-elle pas explicitement dit à Raï de ne pas prendre part au combat ? De plus, la présence de Lux Aeterna au champ de bataille n’avait rien changé. Ils avaient tout juste réussi à vaguement endommagé un des vaisseaux ennemis, sans en détruire un seul. Et Youkali avait dû payer de la vie de beaucoup trop de ses soldats pour ces quelques égratignures sur ce seul et unique vaisseau. Elle pensa à Raï, son vieil ami, le meilleur commandant de Lux Aeterna… Elle revit dans sa tête la scène de l’explosion de son vaisseau, et serra les dents. Seul contre ces mastodontes, Raï n’avait pas eu l’ombre d’une chance. Youkali était déterminée à venger sa mort.

«- Retour au bercail lieutenant, on va sur Lux. On a beaucoup de boulot ; nous avons un nouvel ennemi ! »

Youkali le 2012-11-04 18:30:18



Et là c'est le drame, tout bascule...

un tourbillon de douleurs, quelques flashs . . . la peur , le doute, la honte.

BIP … BIP …. BIP

Et ce bruit lancinant, qui m’empêche de me concentrer , de me souvenir.

Qui suis-je ? Où suis-je ? Est cela la mort ?

BIP …. BIP ….BIP

Un souvenir, moi, petit garçon avec mes parents dans un musée pour la gloire de notre empereur . . . un individu au milieu de la foule, dans une longue cape . Et soudain il tire sa capuche, ah je connais sa race, c’est un sullustéen, il crie quelque chose dans sa langue et appuye sur la manette qu’il tient en main. Soudain une explosion, du bruit , de la douleur et le visage de mes parents vitreux, figés.

BIP … Bip… BIP

Un autre flash, l’académie impérial, dans la salle de musculation à gravité augmenté. Je suis sur le banc en train de soulevé 120 kilos de fonte. Je suis tellement fixé sur la brûlure dans mes muscles que je n’entends pas les bruits de pas qui se rapprochent. Et soudain une ombre au dessus de moi, c’est Yan, il me déteste pour lui être supérieur . Vais –je encore devoir le remettre à sa place ?

Il sourit, ce qui rend son visage encore plus hideux, il tend les mains comme pour m’aider à remettre la barre en place. Peut –être a-t-il enfin accepté sa condition, un sang mélangé comme lui. Mais lorsque ses mains agrippent la barre la pression augmente et avec la surprise je ne peux la soutenir. Il bloque celle-ci contre ma gorge, je n’arrive plus à respirer, des taches noirs et yan m’observe toujours avec le même petit sourire … des bruits de pas, des cris …

BIP…BIP…BIP

Encore un autre évènement, ma première affectation commandant des forces terrestres dans un tout nouveau destroyer de classe impériale « La Bifle Impériale ». Je tiens mes troupes prêtes dans une discipline de fer, fidèle au credo impériale. La première mission du destroyer renforcer les défenses du centre impérial. Une mission utile mais peu glorieuse.

Soudain une alarme, inhabituel, aucun exercice n’est prévu aujourd’hui, une série d’explosion retenti, le pont vibre . . .une attaque ? Je sors mon com linc pour appeler la passerelle quand soudain une énorme bruit de tôle froissée, une chaleur impressionnante m’enveloppe, et la déflagration me projette à l’autre bout de la pièce. Là je suis allongé et la dernière image que j’ai, c’est posé à côté de moi un bras avec le même uniforme et la même chevalière au doigt que moi. Mais ou est donc passé le reste du corps ? . . .

BIP…BIP…BIP

Un sursaut et là de la lumière partout, qui m’aveugle, une douleur au bras et à la jambe.

Mes yeux commencent à s’habituer , une salle médicale, quand je me tourne je vois de nombreux de mes troopers blessés, estropiés. Et là j’ai une prise de conscience je me regarde, mon cœur a un raté, mon « bras » s’arrète au niveau du coude et ma « jambe » a disparu.
La rage m’envahit, j’agrippe une aide médicale et crie : « que c’est-il passé ? ». et elle me répond 3 mots qui me firent plus mal que tout le reste « Coruscant est tombée »…

Darkbifle le 2012-11-04 17:23:17



La farandole du déchu

(petite note: c'est un texte long, et blanc sur gris, ça fait mal au yeux. J'ai donc pris un vert sombre pour faciliter la lecture. Enjoy :))


« Amiral, Amiral, AMIRAL ! »

Le son grinçant, gerbant même, de la boule de graisse sous suspenseurs gravifiques qui agressait les oreilles de l’homme aux yeux bleus se fit de plus en plus fort, au point qu’il ne put continuer à ignorer l’idiot de représentant que l’Empereur lui avait fourré dans les pattes. Il soupira, cala son cigare dans sa bouche et se refit une mine grâce au reflet du transpacier de la passerelle, avant d’affronter Lord Boulette.

« Qu’il y a-t-il, Seigneur ? Encore un problème dans votre approvisionnement en nourriture ou des problèmes de canalisations ? Ou vos suspenseurs manquent encore d’énergie? »

Lord Kyesdran, renommé allègrement Lord Boulette pour diverses raisons quand son oreille flaccide ne trainait pas dans le coin, resta insensible au sarcasme et continua de sa voix fluette et agaçante :

« - Vous avez vu la transmission de ces petits imbéciles d’extragalactiques ? Il faut réagir et les écraser, l’Empereur nous récompensera grandement !

- Bien sûr, mon Seigneur, je mets à disposition immédiatement mes forces, mais… puis je vous demander si vous avez des informations concernant cette race d’extragalactiques ? Comme vous le savez assurément, plus les militaires ont d’informations, plus ils sont rassurés lors de leur intervention, et le moral des troupes n’en sera que meilleur.

- Bien sûr que je le sais ! Hélas nous n’avons pas plus d’informations aujourd’hui que ces enregistrements ainsi que le message arrogant de ce…. Cette barrique ambulante ! »

*Parle pour toi*

pensa très fort Doktorboumboum, qui répondit alors :

« Bien sûr qu’ils sont sacrément arrogants. Lieutenant ? »

Une femme en uniforme salua brièvement et récita le rapport concis que l’Amiral impérial écoutait quelques secondes plus tôt, avant d’être interrompue par la nuisance du coin :

«- Cette arrogance et la culture qui transpirent de ce message indiquent clairement une société guerrière, ou une société de castes dans laquelle la caste guerrière possède un pouvoir décisionnel assez fort pour se régir indépendamment du reste de leur société. Le fait qu’ils parlent d’esclaves abonde dans le sens d’une société de castes, ainsi que celui qu’ils aient mis tant de temps à nous observer pour ensuite prendre leur décision, ce qui indique un pouvoir au-dessus de la caste guerrière, qui tient compte des autres castes, mais concentré chez très peu de personnes, surtout pour avoir retenu la caste guerrière pour d’aussi minutieuses observations. Ce qui nous oppose à un ennemi qui peut réagir facilement et sans fioritures. Nous pourrions presque comparer ça à l’Empire et la Marine impériale….

- Bien sûr, bien sûr, les analystes ont été très clairs dessus. Mais cela ne nous aide pas, il faut aller les étriper, au nom de l’Empereur ! »

Le Lieutenant haussa un sourcil mais ne fit pas le moindre commentaire devant le geste discret que lui fit son chef qui, malgré l’exaspération induite par Lord Boulette, commençait à sourire vraiment : Les analystes qui se trouvaient à quelques pas derrière eux devaient enregistrer et confirmer les hypothèses, puis trouver des schémas de pression convenables, mais de premières idées, sadiques au possible, commençaient à germer dans l’esprit malade de l’homme aux yeux bleus. Et les informations n’étaient pas de trop pour son second et son capitaine de vaisseau non loin de là, qui pouvaient eux aussi avoir l’esprit plus créatif que la guimauve ramollie de Lord Boulette. Doktorboumboum eu un rire bref, puis résuma la fin de l’analyse rapidement, selon ses propres mots:

« Ceci dit, ils ont une avance technologique très intéressante à l’heure actuelle, mais ils ne semblent pas assez versés dans l’étude sociologique et technologique de la guerre et des civilisations pour comprendre que des civilisations en danger de mort peuvent faire des bonds technologique fabuleux quand ils sont mis en présence d’une civilisation plus avancée et menaçante. Leur propension à vouloir le massacre risque de se retourner méchamment contre eux, combien de fois a-t-on vu un animal acculé déchiqueter la gorge d’un chasseur bardé de protections high tech ? Trop confiants en leur technologie, en leur avance, en leur supériorité, pour oublier qu’ils ne sont pas forcément meilleurs dans bien d’autres domaines. Je pense donc d’abord les étudier et récupérer un maximum de leur technologie pour les égaler et frapper là où ça fait mal. Une société peut se vaincre d’une autre manière que par les armes. Et puis laissons nos amis les rebelles s’essouffler dessus en attendant de savoir, d’une pierre, deux coups. »

Doktorboumboum fit signe à son lieutenant de quitter et puis fixa le marshmallow ambulant qui semblait s’être trouvé d’autres préoccupations durant la fin de l’exposé, exigeant comme à son habitude action immédiate en apostrophant les enseignes qui regardaient leur véritable chef d’un air désespéré. Vraiment ! Pensa l’homme au cigare, c’était un peu comme donner de la bouffe aux cochons, putain de gâchis. L’Empereur avait vraiment compris le truc à lui imposer des observateurs de plus en plus chiant au fur et à mesure qu’il les perdait. Au moins celui-ci ne faisait pas sa mijaurée sur les protocoles militaires concernant les interdictions de fumer et autres conneries.

C’est alors que Lord Boulette se retourna vers lui, ses replis de graisses dodelinant autour de lui tandis que les suspenseurs faisaient un boulot monstrueux pour retenir tout ça en l’air. On aurait dit une robe sous ses vêtements qui s’élevait « gracieusement » par son geste « élégant ».

«- Dites-moi Amiral, n’auriez-vous pas un de ces cigares dont vous profitez ? Ils ont un fumet qui me ravit tout particulièrement les narines.

- Désolé, Lord Kyesdran, j’ai fini le dernier que j’avais sur moi, je demanderais à un courrier de m’en rapporter après les opérations qui nous intéressent. Si vous le voulez bien, nous allons procéder. »

Doktorboumboum grimaça furtivement. Il lui avait collé un amateur de cigare le vieux salaud ! Cela méritait qu’il se pense sérieusement sur un moyen de rendre la pareille à ce satané zombie ! En attendant il faudrait trouver un truc pour se débarrasser de cette sangsue rapidement de son vaisseau !

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La forme pseudo triangulaire du Nightmare glissait dans l’espace, sur la toile de fond du triste théâtre galactique, ce théâtre qui présentait toutes sortes d’histoires, tristes ou heureuses, de morts ou de naissances, de guerre ou de paix, de haine ou d’amour, et ce depuis des millénaires, et surement encore pour d’autres millénaires. L’affaire actuelle n’était qu’une goutte d’eau, une infirme goutte d’eau dans le vaste océan universel. Doktorboumboum soupira et se cala dans son siège sur la seconde passerelle d’observation, vide, à l’exception de lui-même et des moniteurs qui lui indiquaient les informations pertinentes. La salle était éteinte, baignée par la lumière bleu laiteuse de la nébuleuse Seneggari d’une part, et le nuage d’étoiles mourantes Alcpalaso, rouge souffre d’autre part. Une vision de l’enfer et du paradis prêt à s’entredéchirer pour les imbéciles qui avaient une religion souffrant ces concepts, ou un tout et son contraire pour les adeptes du manichéisme bête et méchant tellement répandu dans les esprits embrumés dans cette galaxie. Cette pensée tira un sourire à l’homme aux yeux bleus qui scrutait attentivement l’espace ou les deux se rejoignaient. Un champ de bataille idéologique en lieu et place d’une véritable bataille ? Voilà qui raviverait l’humeur poétique ou mélancolique de ses hommes les plus sentimentaux. Leur chef contre ces envahisseurs, le choc des titans.

Ou pas. La nébuleuse finirait par se déliter, ou un prospecteur plus zélé qu’un autre pomperait ses ressources bien avant. Quant aux étoiles mourantes, elles finiraient par s’éteindre, alimentant des parasites plus ou moins naturels. Rien d’immuable, rien de figé, rien de permanent. Mieux valait être l’insecte qui se nourrissait sur les cadavres des deux géants. Le parasite, le déchu qui pouvait survivre à tout, regardant l’univers s’écrouler. Un spectacle qui conviendrait bien à Doktorboumboum, bien que, la fin de cette galaxie-là par les envahisseurs pourrait se montrer intéressante ? On verrait ça, cela dépendrait de l’intelligence de ces pseudos envahisseurs. Rien de très probant à l’heure actuelle, Doktorboumboum aurait pour sa part détruit tout témoignage, toute preuve de sa présence, juste laissé les débris et les cadavres… voire même pas. Pouvoir mettre un visage sur une menace, c’était faire émerger la haine, la haine contre cette race intergalactique, qu’il sentait se profiler déjà même dans le rang de ses hommes, une haine alimentant une rage de se battre, de vaincre. C’était bien loin de la peur d’un ennemi inconnu, la peur de quelque chose qui n’existe pas et qui vous détruit petit à petit. Enfin… l’homme au cigare regrettait de n’être pas le commandant de la vague d’invasion, mais on ne choisissait pas toujours ses pions dans un jeu. Et malgré tout, celui ça s’annonçait passionnant vraiment, un ennemi technologiquement avancé, mais à côté de la plaque en matière de stratégie? Ça changerait un peu de ces idiots de rebelles assez malins pour comprendre que la source des imbéciles mécontents de l’Empire était intarissable. Enfin l’homme aux yeux bleus s’en foutait totalement, ce qui comptait c’était la partie en cours. Et le plaisir qu’il en retirerait.

Il regarda ses écrans et estima le temps avant l’opération. Il put ressentir un léger tremblement dans la structure de son destroyer quand la première vague quitta le bord. C’était parti, on allait bien s’amuser. Il croisa les doigts et demanda le rapport de situation à ses lieutenants par écrans interposés. L’opération n’avait pas besoin de son commandement immédiat, il ne s’intéressait qu’aux résultats, qui arriveraient sous peu et lui apprendraient beaucoup. Les avisos skypray, modifiés spécialement pour la mission et venant d’être lancé, se mirent à la queuleuleu, espacés chacun de quelques secondes lumière, et se dirigèrent en hyperespace vers le vaisseau extragalactique repéré quelques heures plus tôt. Celui-ci avait dévasté une planète rebelle que l’amiral impérial voulait envahir, en conséquence de quoi la planète était devenue une baudruche déversant des appels de secours désespérés. Pas très grave, un nid de traitres exterminés par un autre nuisible … La planète et sa population ne servirait sans doute plus à rien à l’heure actuelle (certains de ses hommes s’en désolaient, ils étaient tout heureux de mettre la main sur quelques esclaves pour leurs perversions) mais ce n’était pas grave, il y avait un vaisseau qui l’intéressait en orbite. On allait voir ce que l’on allait voir.

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Le premier aviso émergea de l’hyperespace et commença à émettre toutes sortes de faisceaux et d’ondes sur le croiseur ennemi dont l’envergure dépassait le kilomètre. Lasers, ondes de diverses natures, signatures physiques et thermiques, plasma, etc … Plusieurs missiles furent tirés avec divers instruments d’études, se fragmentant au fur et à mesure de leurs approches, libérant des fragments de divers robots, micro bots, jusqu’à même des des nanobots. Le skypray fut détruit assez rapidement, à peine une trentaine de secondes, par un déluge de feu roulant assez puissant pour écraser un destroyer, comme si les envahisseurs souhaitaient montrer leur infinie puissance… Mais déjà un second skypray était arrivé, déployant ses instruments et continuant le programme du premier, récupérant les données en les compressant et les envoyant sous faisceau laser dans la direction opposée au vaisseau extragalactique. Quelques secondes passèrent et le second aviso fut détruit, laissant la place à un troisième, puis un quatrième, un cinquième... D’autres faisceaux, d’autres ondes, d’autres projectiles énergétiques comme physiques continuèrent à bombarder le vaisseau extragalactique, activant ses contremesures et ses armes, sollicitant ses boucliers et ses blindages, générant des réactions aussitôt enregistrées par les avisos, données compressées et renvoyées de la même manière en arrière de leur position. Les avisos émergèrent de plus en plus près au fur et à mesure de leur progression, et le dernier apparut presque quasiment au contact du champ de gravité du vaisseau, ce qui ne lui laissa quasiment aucun répit devant le mur de feu, de haine et de xénophobie qu’il se mangea.

La vague s’arrêta la et le calme retomba, rapidement tandis que les derniers résidus de la courte « bataille » se décomposaient, disparaissaient dans le néant galactique. Alors apparut un vaisseau à plusieurs minutes lumières, hors de portée du vaisseau extragalactique, qui récupéra les faisceaux de lumière transportant les données. Il émit dans le même temps plusieurs communications par le biais technologique standard, puisque les envahisseurs devaient connaitre ces biais, communication qui se faisait en ces termes, sous les traits et la voix de l’homme que la galaxie connaissait sous le pseudonyme de Doktorboumboum, le cigare allumé visé dans sa main:

« Amis Extragalactiques, veuillez m’excuser tout manque de politesse ou de respect, nous en savons tellement peu sur votre civilisation que j’espère que vous nous pardonnerez mes manquements. Je me présente, Amiral Doktorboumboum de l’Empire Galactique, et je désirerais vous faire une offre que vous ne pouvez pas refuser. Mais pour ce faire, j’aimerais vous envoyer mon représentant qui vous entretiendra de ma proposition. Ce message sera répété jusqu’à réponse orale de votre part. Terminé.»

Le vaisseau continua à transmettre son message en boucle, ne recevant pour réponse immédiate que des insultes et jurons provenant de la planète des derniers imbéciles résistants. Le vaisseau extragalactique ne fit aucune action, du moins en apparence …

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Intéressant…

L’homme au cigare examinait tranquillement les premières analyses, qui se montraient plus bavarde que les enregistrements imbéciles de la flotte envoyée à Kuat suite à la légère défaite à Hoth. L’Amiral grimaça quand il se rappela que sa tactique imbattable, ou tout du moins inéluctable, s’était fait « battre » par ces cocus d’extrémistes, qui avaient posé le pied à Coruscant assez longtemps pour exiger le repli impérial vers la capitale et l’extermination de ces satanés rats du joyau galactique, tandis que les autres batifolaient sous la neige avec leur chef Moise (Il y avait peut-être du vrai dans le commentaire que Doktorboumboum avait eu l’habitude de dire à ses troupes pour leur soutenir le moral durant les assauts, un genre de rapport entre le taux de reproduction rebelle, et la propension du personnage à souvent écarter certaines choses). Heureusement que la gouvernance galactique ne se jouait pas au loto, ces rebelles mille fois trop chanceux auraient eu l’éternité devant eux. Mais bon, ces opérations étaient finies, Doktorboumboum avait fait sa part pour l’Empire et l’Empereur, encore une fois, et on lui avait affecté ce ballon suspenseur rempli de chair à saucisse ainsi que Coruscant. Quelle récompense ! Il avait à peine commencé à massacrer les rebelles qui faisaient la fête dessus (drôle d’idée de faire la fête quand toute la flotte impériale vous tombait dessus, ils pensaient la guerre finie ?) que ces connards d’extragalactiques s’étaient ramenés, gâchant le plaisir : il avait été obligé de battre en retraite d’urgence avant d’être coincé dessus, tout comme l’Empereur d’ailleurs …

Il chassa ces pensées noires de son esprit et se reconcentra sur l’envahisseur en cours. Après tout il pourrait prendre sa revanche sur les rebelles grâce à eux. Idée jouissive, vraiment. Peut-être que filtrer quelques fausses failles des envahisseurs aux rebelles pour qu’ils se précipitent allégrement comme des moutons à l’abattoir pourrait être intéressant. Il nota l’idée dans une partie de son esprit. Plus tard, il faudrait prendre quelques holovids pour faire rire ses compatriotes. D’abord les informations, le plus important avant les gâteries. Il se refocalisa alors sur les écrans qui illuminaient son visage dans la pénombre ambiante.

Beaucoup de résultats, en effet. De grandes gueules ces envahisseurs, même si leurs contremesures et leurs coques résistaient pas mal aux multiples formes d’attaques, ça ne restait pas le moins du monde indestructible. On n’en était pas encore au niveau du laminage fusionnel moléculaire utilisé pour le broyeur du soleil, même si cette technique, hélas, avait été perdue… Ce qui indiquait que les habitants de cette galaxie avaient largement les moyens de faire le pas technologique nécessaire pour pouvoir résister puis vaincre. Doktorboumboum regarda attentivement les rapports les uns après les autres et grava les détails dans son esprit, minutieusement. Bien entendu, ce n’était pas lui qui trouverait les trucs pour les écraser, mais ses analystes qui y travaillaient déjà d’arrache-pied. Cependant, connaître les éléments pouvait s’avérer décisif sur une bataille. Doktorboumboum n’avait rien contre le fait de faire le taupin. La connaissance, c’est la victoire !

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Quelques minutes plus tard, un signal agrémenté d’un sifflement strident apparut sur le tableau à la droite de l’amiral impérial affalé devant les écrans, la tête soutenue par la main droite, et le 3ème cigare qu’il fumait depuis le début à la main gauche. Immédiatement une représentation 3D de la tête de son lieutenant (mignonne au possible il fallait dire, mais largement psychopathe sur les bords, méritant son surnom de veuve noire) apparut sans que Doktorboumboum esquisse le moindre geste pour bouger.

« - Amiral !

- S’il vous plait Lieutenant, ne me dites pas encore qu’une de nos enseignes est scandalisée par nos recrues rebelles fanatisée à notre cause que nous avons envoyé à la mort encore une fois ? Ils sont faits pour ça.

- Non Amiral, le vaisseau extragalactique a amorcé un saut hyper spatial et a détruit notre navette sur place.

- Oh vraiment ? Ils ont été rapides.»

Doktorboumboum tapota rapidement sur les claviers virtuels sous sa main gauche, le cigare calé entre deux de ses doigts. Deux visages apparurent quasi immédiatement à sa gauche et devant lui, esquissant un signe de salut.

« Capitaine Nivap, mettez le vaisseau en alerte rouge niveau 2, saut immédiat pour le point relai B2. Commandant Thierpe, même niveau d’alerte pour la flotte. La flotte suit le vaisseau amiral, même formation, pas de lambins, rapprochez l’escorte de moitié. Lieutenant Io, larguez notre premier satellite relai, chargez le second message que je vous ai confié. Terminé. »

Un superbe « oui Amiral coordonné » résonna dans la pièce, puis les 3 hologrammes disparurent. La passerelle secondaire retomba dans le silence et dans le calme, tandis que des alarmes devaient résonner partout dans les vaisseaux de la flotte. Mais ça, l’amiral impérial n’en avait cure, ses subordonnés l’appelleraient si quelque chose ne collait pas ou lorsqu’il faudrait avancer dans la partie de sabacc galactique engagée. En attendant, retour aux rapports. Doktorboumboum soupira en constatant que son 3ème cigare avait fini de se consumer. Allez hop, au 4ème...

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Le vaisseau extragalactique débarqua dans le système une dizaine de minutes après le départ du dernier vaisseau impérial, et noya le vide sous un déluge d’ondes radar actives. Bien entendu, aucun écho, juste la seule balise qui fut vite mise à nue sous des scans de diverses sortes et ne révéla aucune arme ou quelconque menace pour le vaisseau extragalactique. Juste un simple message holovid, répété en boucle, de ce même homme aux yeux bleus et au cigare allumé :

« Amis Extragalactiques, je suis au regret de vous informer que votre tentative d’interception de notre flotte a échoué, bien que remonter le signal de notre navette par sa direction et sa puissance était assurément le signe d’une très grand intelligence. Malgré ce petit interlude, vous avez toujours le choix de rencontrer mon émissaire. Pour preuve de notre intérêt dans cet échange, c’est mon supérieur en personne qui vous rencontrera. Ou alors nous pouvons jouer encore au chat et à la souris, mais ce jeu-là peut durer assez longtemps, et vous n’avez pas fini de démolir la planète que vous assiégez. Dommage non ? D’autant plus que des renforts pourraient arriver et sauver ces pauvres gens que vous tentez de trucider avec tant d’acharnement ! J’attends votre éventuel retour. Terminé. »

L’homme faisait alors une mimique de révérence, le sourire largement ironique au visage.

Le vaisseau extragalactique resta là une dizaine de minutes, puis détruisit la balise et sauta en hyperespace, le calme revint alors dans cette partie de l’espace ou sans doute personne n’y repasserait avant très longtemps.

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Le 9ème cigare terminait de se consumer lentement dans le cendrier à l’extrémité de l’accoudoir gauche du siège, son seul grésillement était audible dans l’atmosphère ouaté de la pièce, œuvrant de concert avec le doux ronflement de l’Amiral impérial qui s’était assoupi. Un sommeil sans aucun doute réparateur quand les soldats étaient toujours maintenus en alerte, les sirènes hurlant dans leurs oreilles, les sens perpétuellement en aguet. Le calme avant la tempête ?

Un voyant lumineux bleu s’alluma sur la console se trouvant en face du dormeur, sans bruit. Il commença à clignoter et le signal s’en fut de plus en plus répété, dansant sur les paupières fermées de Doktorboumboum. Une douce musique commença alors à s’élever, concerto instrumental de la 3ème symphonie galactique. Un ramassis de bon à rien qui soufflaient, faisaient vibrer, pinçaient, bougeaient leurs instruments pour en tirer un son absolument divin, de quoi vous réveiller de bonne humeur pour commencer une opération délicate, ou pour aller massacrer des crétins, c’était selon.

Les paupières se levèrent doucement, et l’Amiral impérial, fraichement sorti de sa petite sieste, s’étira lentement. La barbe que de faire le taupin, il n’avait plus l’habitude, ça se voyait. Peut être la prochaine fois penserait-il à s’envoyer directement les informations dans le cerveau à travers une interface neurale ? Idée plaisante, vraiment, sauf si on n’aimait pas faire le robot.

Il se redressa lentement sur son siège, appréciant la sensation des muscles qui se délient par quelques étirements, et enfin appuya sur le voyant. L’image d’un des extragalactique apparut alors. Il différait de celui de l’enregistrement de Mon Calamari par ses couleurs plus claires, ses écailles semblaient plus lisses, moins rugueuses. Il semblait moins… expérimenté. L’Holovid s’anima alors et il put voir le monstre articuler lentement, comme avec difficulté :

« Amiral Doktorboumboum, je suis en équivalent ce que l’on pourrait appeler commandant dans votre langue de dégénérés, Commandant Grizzarr pour vous. Votre tactique de lâche reflète bien votre nature sordide, mais je suis prêt à faire …. abstraction pour rencontrer votre supérieur. Nous retournons détruire vos semblables sur cette planète, que votre supérieur vienne seul dans une navette pour exposer vos … doléance, s’il l’ose ! Oh et dites-lui d’amener de vos …cigares, ces choses sont vraiment agréables et nos équipes d’expéditions en ont ramené si peu »

L’hologramme de l’extragalactien avait à peine terminé son discours qu’un poing rageur s’abattit à travers celui-ci, et pulvérisa le voyant lumineux en scories. Bordel ! Encore un salopard qui en voulait à ses cigares ! Ca y est, l’amiral était maintenant de très mauvaise humeur. Il se leva et repoussa son siège violemment, appela ses subordonnées et attendit que leurs hologrammes s’affichent. Il enchaina directement avant même qu’ils ne lui indiquent qu’ils étaient prêt.

« - Bon, nos amis extragalactiques ont enfin répondu, après avoir compris la futilité de leurs efforts ! N’empêche après 3 balises relais grillés, ils sont plutôt mou du ciboulot, ou alors ils tentent de nous le faire croire ! Lieutenant Io, vous avez bien transmis l’enregistrement à nos experts en xenobiologie et xenosociologie ?

- Vous n’avez pas besoin de poser la question Amiral, c’est déjà fait.

- Bien ! Pendant que nos cranes d’œufs arrivent à leurs conclusions soporifiques, nous allons agir pour leur obtenir encore plus de détails, et nous débarrasser de plusieurs problèmes ! Commandant Thierpe, vous êtes toujours certains pour la présence d’éléments de reconnaissance à l’extrémité du système ?

- Oui Amiral, je pense qu’ils surveillent. Les extragalactiques ont intercepté plusieurs vaisseaux d’évacuation rebelles en revenant à la planète, donc je suppose qu’il s’agit de la vague de reconnaissance rebelle, leur flotte doit croiser non loin.

- Très bien, alors je vais vous expliquer ce que l’on va faire. Tout d’abord vous savez que le vaisseau extragalactique utilise des énergies extrêmement puissantes pour sa défense et ses armes, ce qui implique que …. »

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Une vingtaine de minutes plus tard, une navette impériale de classe lambda se matérialisa à quelques kilomètres du croiseur extragalactique. Il se dirigea derechef vers le vaisseau extragalactique, émettant une demande d’accoster du très pompeux et arrogant Lord Boulette. Celui-ci avait été facilement convaincu par Doktorboumboum de discuter avec les envahisseurs, convaincu en son for intérieur que la puissance de la Marine impériale avait ébloui un des seigneurs des envahisseurs et l’avait persuadé de débuter des préliminaires de traité entre l’Empire et les extragalactiques, pour la plus grande gloire de l’Empereur (et de lui-même). C’était même une occasion pour se démarquer de cet horrible amiral aux yeux bleus qu’il devait observer et qui se moquait surement de lui dans son dos. Mais son triomphe était à portée de main, il pourrait alors dénoncer cet imposteur d’amiral qui n’était qu’un incapable et un rustre !

L’appareil extragalactique accusa réception et transmit à la navette un vecteur d’approche. L’approche se passa bien, extrêmement bien, trop bien pour un croiseur qui avait vu autant de vaisseaux s’approcher pour ne plus jamais exister. Lord Kyesdran sentait la puissance émaner de ce vaisseau, il en était un peu intimidé, seul dans sa navette et sans ses gardes. Il aurait bien voulu les amener mais l’Amiral avait été clair, les envahisseurs voulaient une personne seule. De toute manière, selon ses dires, s’ils voulaient lui péter sa tronche, autant exploser la navette à son arrivée, ce qui ne rimerait absolument à rien vu qu’ils avaient demandé pour l’émissaire. Et puis de toute manière, il avait été présenté comme son supérieur, les extragalactiques n’étaient pas barbare au point de buter les têtes pensantes si ? Le Seigneur se rappela que l’Amiral avait aussi fait un commentaire sur la « pertinence des pensées des tissus adipeux » mais qu’il n’avait pas trop compris l’analogie. Surement une connerie pour faire genre qu’il avait une culture phénoménale peut être ? Discuter avec une telle personne était vraiment énervant et donnait des envies de meurtres… mais bientôt, la satisfaction serait au rendez-vous !

La navette accosta sans souci notable, Lord Kyesdran avait été un pilote émérite dans sa jeunesse et encore aujourd’hui il savait bien piloter ! Pas la moindre esquille ou rayure en se posant dans l’étrange hangar ennemi, il en était vraiment fier. Il démarra le processus de mise en veille après l’atterrissage et déploya la passerelle de son vaisseau, puis il se leva …trèèèès difficilement. Les ingénieurs avaient dû remplacer le siège du pilote et du copilote par un siège à sa taille, très confortable, certes, mais dont il était difficile de s’extraire. Heureusement ses suspenseurs lui permirent de se soulever au final, et il put sortir en dodelinant de la navette, portant avec lui le cadeau remis par Doktorboumboum : une légère boite en plastacier contenant plusieurs cigares, les distribuant automatiquement lorsque l’on appuyait sur le bouton à la base de la boite. Le mécanisme mécanique (et donc archaïque) était visible dans son intégralité. Surement un cadeau d’une très grande valeur, et Lord Kyesdran comprenait bien que ce dernier le lui eut caché et s’en soit séparé seulement maintenant. Mais les donner à ces … choses ? Brrrrr, quel gâchis ! L’homme bien en chair eu un léger frisson, et espéra que son interlocuteur refuserait, pour pouvoir se les approprier.

Mais, à peine fut-il descendu du vaisseau, qu’il bascula en avant et s’effondra lourdement sur son ventre. La gravité ! Le double de celle à laquelle il était habitué ! Il tenta de ramper à terre sans avoir la force de se relever, ses suspenseurs antigrav peinaient fortement à la tâche, à tenter de le redresser, et une douleur lancinante vrillait son corps entier. Ses muscles atrophiés par des années de graisses et l’ajout facile des suspenseurs ne lui permettaient pas de se relever, il avait besoin d’aide dans cette gravité carrément… insoutenable ! Des jambes s’approchèrent alors de lui, et le boitier à cigare fut ramassé. Une voix gutturale s’éleva, râpeuse et incompréhensible et subitement, Lord Kyesdran eut peur. Ce n’était pas ce qui était prévu, que se passait-il ?

Des membres puissants l’agrippèrent et le redressèrent, le soulevant même. Quelle force, et sous cette gravité! Il en eut des frissons qui parcoururent sa chair flasque, et put contempler en face son interlocuteur qui grimaça une atroce parodie de visage cauchemardesque. Le grand et surtout gros Lord Boulette en eut tellement peur qu’il se lâcha dans son uniforme de parade….

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« Amiral, communication du vaisseau extragalactique, ils passent par la navette. »

Doktorboumboum, habillé dans son uniforme impérial avec sa jolie petite casquette qui lui donnait un petit air plus sérieux, fit glisser ses gants en cuir noir sur ses mains et craquer ses doigts, l’un après l’autre, dans la tension ambiante. Il le fit tranquillement, en prenant son temps, puis enfin leva la tête vers l’enseigne qui l’avait interpellé et lui répondit d’un air enjoué :

« Ah tout de même, j’ai failli attendre ! Bien, transmission en grand sur la passerelle, il va y avoir du spectacle ! »

Un écran virtuel se forma sur la passerelle, juste devant l’homme aux yeux bleus. Immédiatement, une de ces immondices d’extragalactique, surement le commandant en question, apparut dans quasi toute sa splendeur. C’était à faire pâlir en comparaison d’un hutt, ou toute autre espèce dont la simple vue dégoutait l’Amiral Impérial. Ce dernier se demandait vraiment comment ces tocards comptaient imposer leur mode : mais regardez-moi ces vêtements, inesthétiques au possible, ils semblaient découpés dans des tôles et tapé sur mesures, comme si ces types avaient déboulé sur la première planète et faits leurs petites emplettes dans les dépotoirs. La vue de l’extragalactique s’éloigna alors et l’on put voir la salle dans laquelle il était, aux couleurs et textures étranges, vide, et au centre le triste Lord Boulette maintenu dans un espèce de… coquetier duquel le sang coulait. Le pauvre semblait réellement souffrir, et Doktorboumboum en eut une petite pensée fugitive, vite écrasée par la froideur de son âme. Il garda une expression impassible et attendit que l’extragalactique ouvre le bal. Ils se jaugèrent en silence pendant quelques minutes, puis enfin, l’extragalactique frappa un coup sur son crâne, et parla, présentant les même symptômes de lenteur et lourdeur que dans son holovid. Cela ressemblait à un traducteur instantané.

« - Amiral Doktorboumboum, nous détenons votre supérieur, veuillez obéir à nos ordres ou nous le… tortureront et le tueront.

- Voilà qui a le mérite d’être clair, même si je vois que vous avez déjà commencés. Puis-je savoir au moins si les négociations se sont bien déroulées. »

L’extragalactique prit un air particulier, peut être amusé ?

« - Disons qu’il a très difficilement supporté nos… conditions, et qu’elles ont donc tournés court. Il vous aurait bien appelé pour exiger votre … reddition mais il se trouve en ce moment même plutôt incapable de parler, tout occupé qu’il est à ne serait-ce que …respirer.

- Je vois cela. Et qu’est-ce qui vous fait dire que je vais obéir à vos ordres ?

- C’est votre supérieur, et je doute que l’Empereur lui-même, d’après ses … aveux, ne soit disposé à vous laisser vivant si vous l’abandonnez entre nos mains. J’ai cru comprendre que votre Empereur se montrait très strict envers ….l’échec. Mais ne vous inquiétez pas, même si j’ai du mal à … digérer votre petite … blague de tout à l’heure, vous serez très bien traités.

- On dirait que je n’ai guère le choix. Vos ordres ?

- Venez avec votre flotte à notre vaisseau, la partie de … cache- hu ? cache est terminée. A tout de suite, et... N’oubliez pas, son …sort, votre sort, est entre nos mains. »

La transmission se coupa. Doktorboumboum garda son air impassible, et ordonna alors :

« - Capitaine Nivap, Préparez le saut vers la planète, je veux apparaitre hors de portée de leurs armes, 30 kilomètres au moins donc à leur vaisseau. Commandant Thierpe, nous ne prenons pour escorte que le Dévastateur, le Raze, le Sans-Merci, et l’Exsanguinator. Le reste de la flotte en retrait, prête à intervenir et parée à sauter ET à tirer en cas de besoin, sur la transmission du simple signal convenu. Le Boucher prend le commandement du groupe en mon absence. Lieutenant Io, n’oubliez pas de transmettre ce message à nos services de recherches comme toujours.

- Prêt à sauter Amiral

- Bien, lancez le saut. »

Les 5 destroyer victoire de classe MK II modifiés se séparèrent du reste de la flotte et disparurent à l’unisson, tandis que les autres vaisseaux se rassemblaient, en état d’alerte, et se préparaient à un saut d’urgence.

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A peine le Nightmare eut-il réintégré l’espace que l’enseigne des comms lui annonça l’arrivée d’un signal du vaisseau extragalactique. Il fit signe à l’enseigne qu’il était prêt, et attendit l’apparition de l’écran virtuel. Celui-ci apparut quasi immédiatement, et l’on pouvait voir le pauvre Lord Boulette gisant dans son « trône » baigné de sang. Il ressemblait à un cochon bien gras dans lequel on découpait des morceaux, certaines parties manquaient d’ailleurs… l’Amiral pouvait même apercevoir un des extragalactique qui était en train de découper son bout de gras avec un instrument étrange, une lame énergétique ? Cela ressemblait à un sabrelaser… Il fit semblant de ne pas s’apercevoir que plusieurs enseignes de la passerelle vomissaient, pas plus qu’il ne détourna la tête pour consulter ses subalternes qui devaient faire une de ses têtes, quand bien même étaient-ils habitués à ses propres délires de tortures. Non, il resta impassible devant ces barbares qui attendaient surement ses réactions, pour les jauger, les étudier peut être ? Ses pensées ne furent pas bien longues, car le commandant extragalactique apparut à l’écran, cachant à moitié le corps gémissant du jadis pimpant Lord Kyesdran

« - Vous n’êtes pas venu à nous. Voici la conséquence de votre acte de …désobéissance.

- Ah vraiment ? Disons plutôt que vous avez profité de notre instant de saut pour… continuer votre boucherie. Et vous n’aviez pas précisé à quel endroit précis je me devais d’apparaitre. »

Le commandant ennemi reprit le même air qu’à la discussion précédente, ce devait donc être un rire. Expression de dégénéré, il n’aimait peut être pas Lord Boulette, mais ce type la méritait son poing dans la gueule. Il ferma les poings, impuissant devant la scène, sans montrer autre réaction que ce soit. C’est alors que l’alarme de passerelle retentit et une enseigne cria :

«- Champ interdicteur activé, ils ont un champ interdicteur, nous ne pouvons pas sortir de là ni recevoir de renforts ! »

L’extragalactique reprit alors de sa voix rocailleuse et surement enjouée :

« - C’est vrai, c’est vrai. A vrai dire, je ne pensais pas que vous viendriez, c’est pourquoi nous avons continué à nous amuser avec votre supérieur. Mais maintenant que vous êtes là, nous allons pouvoir nous amuser. Ce petit jeu de …poursuite est terminé, j’espère que vous allez nous offrir un divertissement …potable.

- Je vois…»

Doktorboumboum sortit un cigare de son veston, et l’alluma, calmement, faisant attendre son homologue extragalactique, alors que les alarmes de passerelles retentissaient les unes après les autres, indiquant les manœuvres agressives du croiseur ennemi à leur encontre.

« - Serait-ce trop vous demander que d’offrir à Lord Kyesdran un dernier cigare ? Ceux que je vous ai offerts vraiment bêtement en pensant que ce gage de bonne foi permettrait de nous concilier.

- Ah votre cadeau ? Nous avons étudié toutes les technologies amenées à bord, passé une infinité de scanners, et nous n’avons rien trouvé. Nous avons alors examiné les deux premiers cigares de votre boite, c’était très… malin de votre part. Empoisonnés tous les deux, comme les deux derniers surement. Vous comptiez peut être me voir en train de mourir devant vous, tout comme votre supérieur et me mettre ça… sur le dos ? C’est votre curiosité …moribonde qui vous a trahi, vous êtes venu voir ce qu’il en était, alors que vous auriez pu repartir tout simplement comme si de rien n’était. Vous avez joué, et vous avez perdu. D’autant plus que ce poison, s’il est mortel et …douloureux pour vous, n’est absolument rien pour nous. Et je vous en remercie même, ça donne un petit…piquant supplémentaire agréable quand on les fume. »

L’extragalactique montra alors la boite, dans laquelle il ne restait plus de 2 cigares sur les 4 d’origine. Il appuya sur le mécanisme pour faire sortir le troisième, le prit précautionneusement et l’alluma, encore avec un mécanisme plutôt intriguant. Alors que le commandant ennemi tirait la première bouffée, son air impassible se brisant par un sourire sinistre et terrifiant, ses yeux bleus s’illuminant d’une malice infinie, la voix de l’Amiral Impérial s’éleva, enjouée, amusée et tranchante:

« Mais de rien. Vous avez vu juste pour ma curiosité, je plaide coupable. Cependant laissez-moi vous dire que ce cigare ne provient pas de ma production personnelle, mais de l’Empereur lui-même. Voyez-vous, je connais bien mon Empereur, ses cadeaux, ses observateurs. Et quand vous attirez son attention, alors la vie n’en devient que plus piquante, plus palpitante. Il fait toujours des cadeaux magnifiques, pour ceux qui savent les utiliser de la bonne manière. Appréciez donc ce cadeau de l’Empereur à sa juste valeur, je lui dirais à quel point vous en avez été heureux. Adieu, peut-être nous reverrons nous en enfer. »

L’extragalactique écarquilla ce qui lui servait d’yeux, comprenant la terrible erreur qu’il avait faite. N’eut-il le temps de faire le moindre autre geste que le cigare détonna, et l’écran s’emplit immédiatement de parasites.

« - Braquez les senseurs sur le vaisseau, rapport d’émissions d’ondes, rapport de masse !

- Le vaisseau a perdu 40 % de sa masse commandant, les répartitions gravifiques et de masse indiquent qu’il ne reste quasiment que la coque, l’intérieur est presque vide. Aucune émission d’onde. Fin du champ d’interdiction.

- Et le vaisseau est encore entier… quelle merveille de technologie !

- Amiral, vous pensez que c’est de… de l’antimatière.

- Avec une telle perte de masse. Bien évidemment, même si je ne m’attendais pas à un résultat aussi… phénoménal. Contenu dans un minuscule conteneur à gravité dans ce cigare… remercions Lord Boulette et ses suspenseurs qui ont permis de passer le scan de ces imbéciles sans problèmes, au moins aura-t-il été utile une fois dans sa vie. Par contre, quelque chose m’intrigue, ou est passé l’énergie créée ? Elle est encore coincée dans la coque ?

- Amiral, une flotte rebelle au grand complet en approche, au moins une dizaine de croiseurs lourds. Communication entrante. »

Doktorboumboum soupira. Encore ces rebelles, avec leur capacité de nuisance habituelle. Il ne serait même pas surpris de voir Algelos à la tête de cette flotte tellement celui-ci avait la caractéristique propre du moucheron à trouver les déjections de bantha fraiches pour y foutre encore plus la merde. Enervant au possible, mais il fallait faire avec. Il grinça et serra les dents, cassant son cigare en deux et fit un signe à l’enseigne comm de passer l’émission sur l’écran principal, tout en basculant les résultats bruts des senseurs sur son datapad, qu’il consultait régulièrement. Ou donc était passé l’énergie, elle n’avait pas pu disparaitre ? C’était inquiétant !

« Au nom de l’Alliance Rebelle, abaissez vos bouclier et éteignez vos armes, vous ne pouvez pas gagner. »

Ce n’était pas le moucheron habituel, mais il pompait déjà l’air à vitesse grand V. Doktorboumboum avait besoin de réfléchir sans avoir un abruti qui lui faisait siffler les oreilles avec son prêchi prêcha de grand héros de la liberté.

« - Coupez-moi la communication, si c’est pour entendre encore un idiot parler dans le vide, j’en ai assez soupé aujourd’hui !

- Commandant, la masse du vaisseau vient d’augmenter de plus de 3000% et continue d’augmenter à un facteur exponentiel, émission d’ondes hawkins ! La zone gravitationnelle s’agrandit et nous empêche de sauter en hyperpespace.

- Quoi ? »

Soudain, il sut ! Le mystère de l’énergie brute du vaisseau pour alimenter ses défenses et ses armes, le mystère de la disparition d’énergie.

« A toute la flotte, repli, repli immédiat, mettez toute la puissance dans les moteurs, dérivez l’énergie des armes et des boucliers dans les moteurs, faites sauter les limitations d’usages, nous ne pouvons pas nous permettre de rester là ! Saut immédiat dès que nous sommes sorti de la limite, vers n’importe où, nous ne pourrons pas calculer à l’avance ! »

Les alarmes se mirent à hurler sur toute la passerelle, les missiles des bombardiers rebelles arrivaient, les senseurs continuaient de tracer la croissance brute du phénomène et les moteurs étaient poussés à leurs limites. Mais le vaisseau extragalactique, semblant encore intact jusqu’à cet ultime moment, commença à se déformer, semblant se contracter sur lui-même. La vue de la planète même commença à vaciller, les rayons lumineux ne traversaient plus l’espace en ligne droite. Les premiers charognards rebelles qui s’étaient approchés du vaisseau comprirent que quelque chose n’allait pas, ils tentèrent de rebrousser chemin, mais ne purent échapper à l’attraction du trou noir qui se formait, engloutissant le vaisseau extragalactique et, lentement, malgré les moteurs poussés à fond des vaisseaux, attirait les pauvres moucherons qui s’étaient englués à sa toile, les tirant en arrière pour finir par les avaler. La flotte rebelle finit par réagir et tenter de s’échapper du rayon d’aspiration du monstre stellaire. En vain, il était déjà trop tard. Et la planète elle-même semblait condamnée.

« - Commandant nous ralentissons !

- Et qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse ? Si vous ne voulez pas crevez, continuez de mettre cette putain de gomme ! Sinon je vous promets une torture 10 fois pire que celle que vous avez vue, bandes de putain de mous ! Et croyez bien que l’on aura le temps de s’amuser à ce genre de conneries avant de tous crever ! »

Les missiles à la poursuite de la flotte impériale n’atteignirent jamais leurs objectifs, alors que les alarmes de surchauffe des moteurs s’allumaient les unes après les autres. Lentement, inexorablement, les vaisseaux de la petite flotte impériale ralentissaient, comme si elles s’engluaient dans des toiles d’araignées au fur et à mesure de leur progression. Les secondes s’égrenaient, témoin du ralentissement du temps même, la tension palpable au sein de la passerelle était à son comble. C’est alors que subitement, le vaisseau bondit en avant, et les compensateurs de gravité ne purent éviter l’encaissement de plusieurs G d’accélération brusque. Tous les gens, l’équipement, le matériel non attaché, volèrent en arrière, occasionnant des chutes, blessures, coups, os brisés, bleus. On aurait dit qu’un coup de balai avait été passé sur la passerelle. Le résultat ne devait pas être plus encourageant dans le reste du vaisseau ou les objets beaucoup plus volumineux avaient volé, ou même des gens avaient pu jouer à Superman sur de courtes minutes avant de s’écraser malencontreusement sur les parois, rendant l’expérience encore plus inoubliable par les semaines qu’ils passèrent ensuite coincé dans les infirmeries.

Au milieu de l’amalgame de déchets et d’humains, Doktorboumboum qui avait fait un roulé boulé et s’était retrouvé la tête vers le bas, commença à rigoler et à applaudir. Les gens autour sourirent et firent de même, hurlant, criant, pleurant et rigolant. Petit à petit les gens qui le pouvaient se relevèrent, les équipes médic débarquèrent et récupéraient les gens les plus blessés, voire quelques morts vraiment malchanceux. L’amiral impérial se releva, malgré plusieurs douleurs dans le dos et sur les bras, renvoya le médic qui l’importuna (« il n’y a que les tarlouzes pour pas survivre à une bête chute ») et organisa la récupération de l’état optimal. Alors qu’il surveillait plusieurs opérations et avait recommencé à fumer du cigare, son second qui avait déjà organisé les autres vaisseaux de la petite flotte, se rapprocha de lui et lui demanda.

« - Est-ce de cette manière qu’ils généraient leur énergie ?

- Surement. C’est effrayant. J’imagine que le noyau hyperdense qu’ils utilisent s’est effondré à cause de l’afflux d’énergie provoquée par la réaction à l’antimatière. Du moins, j’espère qu’ils n’utilisent pas vraiment un trou noir en l’état. Imaginez si un seul vaisseau de leur flotte pétait en plein milieu d’un champ de bataille… ça serait… l’apocalypse.

- Vous le saviez pour le cadeau de l’empereur ?

- Non, je n’escomptais pas un truc aussi puissant. Quelque chose d’assez fort pour les endommager et que les rebelles s’attaquent à eux pour empêcher notre prétendue alliance, et qu’on récupère nos billes après avec notre flotte après qu’ils se soient massacrés. Mais à ce point ? Encore heureux qu’on s’en soit sorti avec nos vaisseaux juste endommagés et quelques morts et blessés. A vrai dire je n’avais jamais analysé ces cigares encore, et fort bien m’en a pris… de l’antimatière ? A la moindre tentative d’étude poussée, je parie que ce truc m’aurait pété à la figure, tout ce que je savais, c’était le spectre de la cage à gravité. L’Empereur est assez pervers pour savoir que je n’utiliserais jamais ses cadeaux avant d’en être 100% sûr, alors du coup, voilà le genre de saleté qui sort de son esprit dérangé. Tiens d’ailleurs, envoyez moi un aviso au centre de recherche X54, j’y ai laissé mes autres cigares. Je veux que les scientifiques les étudient. J’aurais peut-être jamais assez d’argent pour produire l’antimatière nécessaire à une utilisation en masse… mais ça m’a l’air vachement efficace contre les fumeurs de cigares… »

L’amiral impérial regarda son second effectua sa tâche, puis regarde le cigare qu’il fumait.

*Il va bien finir par m’avoir ce vieux crouton….*




Doktorboumboum le 2012-11-04 17:20:49



Faible qu'ainsi soit-il..?

Apres la Belle Victoire de la Rebellion sur l'Empire, par la capture de Coruscant,le General 'PhatSu' se dirigea vers un secteur un peu plus calme et paisible, c'est-a-dire assez loin des imperiaux qui observaient la Rebellion depuis la capture de Coruscant par de bien vaillants rebelles qui sont en train fetes l'exploit de Xelion a Coruscant sur Piboulo.
Et bien sur, les imperiaux se preparaient a contre-attaquer, et que les rebelles attendaient patiemment que l'Empire contre-attaque, en etant saoul...

Durant ces preparations, notre General aussi, se preparait une flotte qui tiendrait aux assauts imperiaux... Mais au moment ou il commencait a prendre contact avec ses partenaires de combats dont Vice-Amiral Albator , Maitre Subarin, Maitre Kelvin ... pour ne citer qu'eux.
Son ecran se mit a brouiller *pssshhhiiiit* la voix d'un monstre de plus de 150 kilos certainement, retendit dans tout le cockpit :

“Habitant de la galaxie Grahzect !

Je suis le Creys Granthaar. Je vous informe qu’à la tête de mon peuple je prend possession de cette galaxie dans sa totalité.
Toute résistance est vaine. Nous vous observons depuis longtemps , nous savons que votre technologie n’est pas à la hauteur et que des années et des années de conflit interne à votre galaxie vous ont considérablement affaiblis. Le mieux que vous ayez à faire est de vous résigner , vous vous épargnerez ainsi une mort lente et douloureuse. Certains d’entre vous auront même l’honneur de devenir les serviteurs de notre race supérieure. Quiconque tentera de nous résister ne pourra pas prétendre à cette chance.

Les actes semblant avoir plus d’impact sur vos esprits que les paroles , voici une preuve de notre supériorité. . . “

Quelques minutes a peine apres ce message de menace, il repera une flotte totalement inconnue et degageant une puissance incroyable sortant de l'hyper-espace, proche d'une de ses planetes nommee 'White Tiger'...
Il eut un petit moment de stress... quand il retrouva son calme, il s'écria :
- 'Soldats ! tant que nous les touchons pas, ils nous toucherons pas, comme ils ont pu nous le faire comprendre dans leur message d'accueil...' avec un petit sourire au coin.

-'Mais General ! nous allons tout de meme pas restez la a rien faire , n'est-ce pas ?' demanda un des soldats present dans la piece.

-'Nous n'allons rien faire pour le moment, juste nous allons prepare nos plus puissantes unites, et on les tendra une embuscade !'
le General repondit avec sereinete.

-'vous avez entendu vous autres ! allez tous vous preparer !' ordonna le soldat.


Le General ajouta a son pilote de se deposer sur 'Bothawui' et dit :
-'nous nous preparerons au combat sur cette planete bien calme'.
Ils executerent tous... construction des garnisons ,des chantiers,centre d'entrainement,centre de recherches et ainsi des ateliers, s'est effectue en 2 semaines environ...

Mais durant cette preparation, une approche de 3 enormes flottes accompagne de plusieurs centaines de croiseurs. Alors qu'aucun des soldats ait pu donner l'alerte, que 3 explosions eclata, detruisant ainsi des centaines de milliers de chasseur rebelle. Et c'est ainsi avec frayeur que le General 'PhatSu' abandonna toute idee de frappe... Mais il espere bien riposter avec ses freres d'armes d'antan. Il gardait toujours l'espoir de vaincre ces creatures sans tenue et parole. *A suivre...*

PhatSu le 2012-11-04 11:01:41



Un espoir de trêve ?

L’arrivée dans la galaxie de la menace de ceux qu’on appelait maintenant les Gursrols avait considérablement modifé le paysage géopolitique de la galaxie. Les impériaux et Rebelles, ennemis de toujours, avait tant bien que mal décidé de s’unir contre la nouvelle menace qui planait sur chacun d’entre eux. L’invasion extragalaxienne semblait irrésistible. Non content de disposer d’une technologie bien supérieure , le nombre de leurs flottes augmentaient sans cesse sans que l’on arrive à determiner d’où elles provenaient . Une unification des deux clans semblait le seul moyen de ralentir suffisamment les vaisseaux ennemis pour permettre de les étudier et de determiner leurs forces et leurs faiblesses.

Une réunion entre l’état major impérial et les leader rebelles s’était décidé sur une planète neutre , controlé par un contrebandier. Autour de la table la tension était palpable , chaque individu présent ayant des centaines de raisons valable de sauter à la gorge de la moitié des autres. Le ton était sec et les regards noirs. Fort heureusement les contrebandiers avait interdit à quiconque de venir armés. Il ne faisait aucun doute que sans cette précaution , invasion ou non , un véritable bain de sang se serait produit.

Malgrès cette ambiance à couper au couteau des possibilités de compromis commencait à se dessiner. Les impériaux refusaient purement et simplement l’idée de devoir laisser certains vaisseaux sous les ordres “peu rigoureux” d’amiraux rebelles et de leurs cotés ces derniers ne se voyaient pas non plus confier la vie de certains de leurs à un commandements impérial qui “les enverait à une mort assurée pour défendre ses propres troupes”. Un commandement mixte semblait à priori impossible également , les forces militaires de chaques camps fonctionnant et utilisant des tactiques bien trop différentes pour être compatibles. Néanmoins l’idée d’un cesser le feu entre ces deux ennemis de toujours et un partage des informations collectée sur les Gursrols semblaient trouver grace auprès de l’ensemble des emmissaires présents.
Nul doute que chacun d’entre eux en leurs forts intérieur nourissaient de furieux soupçons quand à la capacité du clan d’en face à tenir ces engagement, mais l’urgence de la situation ne leur permettait pas de passer outre cette économie en troupes et en information que représentait cette collaboration.

L’issue de cette réunion ne semblait faire aucun doute. Pourtant les vieux démons n’allaient pas tarder à resortir de leurs boites. Traversant la vitre en transpacier un puissant tir de blaster atteignit un officier impérial en pleine poitrine. L’homme s’écroula inerte et la tension accumulé depuis le début des concertations éclatat violement. Certains impériaux ayant réussi a dissimuler des mini blaster sur eux tirèrent sur la délégation rebelles. Ces derniers , ayant pris pour la plus part la même initiative ripostèrent , certains des protagonistes ruèrent même les uns sur les autres , se battant à main nues. Le chaos retenu tant bien que mal depuis le début de cette journée se libérait violemment. Chaque camps étant néanmoins conscient que la tête pensante de leurs armées se trouvant sur place , la priorité de mettre à l’abris ces leader pris rapidement le pas sur l’idée de couper celle de de l’autre clan. Chaque groupe recula donc rapidement afin de regagner les vaisseaux qui leurs permettraient de se mettre en sécurité.

Quand le calme fut revenu , le contrebandier propriétaire de la planète ne put que se résigner à l’echec de cette réunion. Il maudit la bétise de chaque clans , trop aveuglés par la haine que chacun vouait à l’autre pour se rendre compte qu’aucune armes connues ne pouvait traverser du transpacier de cette épaisseur aussi facilement. Leur dire maintenant qu’ils avaient été manipulés par leurs ennemis communs , les Gursrols ne servirait plus à rien. Toute tentative de collaboration serait désormais vaine.

Après avoir fait inhumé dignement les cadavres abandonné par chaque clan, il envoya par message codé le contenu de ses découvertes qu’il souhaitait donner aux clans une fois leurs pactes scellés.

Lors d’un de son dernier aller retour en galaxie contrebandière il avait pu remarquer une étrange activité autour de deux planètes normalement déserte. Il avait pris le risque de s’approcher suffisamment pour que ses scans lui révèlent que les Gursrols avaient pris possession de ces deux mondes et avait probablement l’intention d’y établir des postes avancés. L’information la plus précieuse était que les aliens, au lieu de défendre ces deux base par leur propres vaisseaux, avaient choisis de remettre en état de marche tout un arsenal de défense de conceptions tout à fait classique. Probablement pillée au cours de leurs nombreux assauts dans tous l’univers connu cette défense , si elle restait impressionnante , n’en était pas moins constituée d’éléments dont les points faibles était connus.
Il fallait donc profiter au plus vite de cette opportunité de glaner des renseignement sur les technologies ennemis en investissant leurs bases. La puissance des troupes terrestres extragalaxienne était méconnu , mais face à un bombardement intensif de plusieurs flottes rebelles ou impériales , il n’y avait aucun doute qu’elles ne résisteraient pas longtemps.

Seuls 2 problèmes se profilaient. Le premier étant que sur chaque planète , de puissantes batteries de canon à ion avait été profondément enterrées. Probablement suffisamment pour qu’aucun bombardement ne puisse les endommager tant qu’elles resteraient terrées. Les vaisseaux qui s’approcheraient de la planète pour y déposer leurs troupes subiraient probablement une ou deux salves de tirs avant que les batteries ne soient localisées et détruites par le reste de la flotte. Leurs système défaillants il faudra donc les prendre en remorquage par rayon tracteur , ce qui empéchera la flotte de passer en hyper espace jusqu’à ce que les réparations soit effectuées.
Le deuxième problème était qu’après l’echec des négociations chaque clan tenterait probablement d’empécher l’autre d’obtenir une chance de se défendre contre les envahisseurs, et donc chercherait à l’empécher de récolter quelques données que ce soit sur leurs technologies.
Pour limiter ce risque le contrebandier communiqua les coordonnées d’une planète différente à chaque clan. Si ils ne se croisent pas sur le champ de bataille , peut être que ces ennemis de toujours se contenteront de s’ignorer... peut être …


[HRP]
2 planètes apparaissent en galaxie CB, défendues par des clones. Une par clan, celle à l’est pour les impériaux , celles à l’ouest pour les rebelles.
Sur chaque planète, comme vous l’aurez compris , se trouve probablement les données technologique que vous devez récupérer.
Le but est d’arriver à prendre la planète qui vous est attribuée afin d’en prendre possession, puis de faire sortir la flotte l’ayant prise de la galaxie CB par le pdf central, MAIS :

Le joueur ayant pris la planète ne peut se rapprocher que de 10 cases en direction de la sortie par 24h, de 14h à 14h . J’insiste bien sur le “rapprocher” , il peut bouger autant qu’il veut , reculer et avancer à nouveau tant qu’il ne franchit pas cette limite. Les 10 cases ne sont pas comptées uniquement en X mais aussi en Y évidemment.
Nous contrôlerons la position du joueur tous les jours à 14h.
Pas question de cumuler non plus , si vous ne bouger pas pendant 24h vous n’avez pas 40 cases à faire d’un coup. Les compteurs sont remis à 0.
Tout manquement à cette règle entrainera la défaite du clan du fautif. Aussi choisissez bien votre champion.

- Le ceinturage du pdf central est interdit !

- Le ceinturage d’une flotte porteuse de système, qu’elle soit alliée ou ennemie est autorisé. Un mp clan préviendra l’ennemi du nom du joueur ayant pris la planète ( pas besoin d’aller voir ) dès que l’un d’entre nous sera co est il besoin de le préciser.

Points : 1er clan à sortir sa flotte : 2k , 2eme 1k , flotte ennemie porteuse détruite : 3k
Le clan vainqueur gagne une augmentation du dégats minimum d’une unité au choix entre les unités 7, 11 ou 12.

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Cael le 2012-11-03 18:15:55



Victoire et défaite

Victoire et défaite

Bordure extérieure, Mon Calamari
Il y a toujours des gens pour vouloir revenir au système impérialiste. À part l'absence d'un empereur, le système est toujours géré par le capitalisme. Là, devant moi, l'imposante flotte impériale fait la fière. Plus pour longtemps, foi de rebelle.

Ils sont certainement nombreux, mais je suppose qu'ils ont de nombreux leurres et des vaisseaux toujours endommagés suite aux assauts sur Hoth et Coruscant. Ils ont perdu Coruscant et se sont sacrifié pour rien sur Hoth.

Je délaisse le X-Wing pour le E-Wing. À Hoth, j'ai grillé des unités R2 mais j'ai toujours ramené mon chasseur. J'espère être plus économe avec mon nouveau vaisseau.Avec trois canons laser lourds et seize torpilles à protons, je vais casser du super-destroyer.

Là-bas, la petite étoile, c'est le système de Salocin. J'espère y retourner rapidement. Fleur a accouché d'une fille, Cactée.

C'est parti, l'objectif est le super-destroyer stellaire. Mon escouade doit d'abord suivre les a-wings, passer les cuirassés, les destroyers victoires et surtout éviter les tirs ennemis. L'objectif ennemi : s'accaparer des chantiers calamariens.
Je ne sais pas pourquoi les assaillants font demi-tour. Nous recevons l'ordre de continuer.

Je ne mourrai pas aujourd'hui. Un nouvel ordre est tombé. Nous revenons autour de nos vaisseaux d'affectation. Les forces impériales ont dû sentir un bon coup de pied de fesses. Ça sent réellement la fin, et le début d'une nouvelle époque : le retour dans ma famille.

Non ! Je ne les ai pas vu ! Je pense trop. Nous ne sommes même pas arrivés qu'un Bulwark a été détruit. Je cogite : l'empire seul, nous lui bottons l'arrière train. Avec les nouveaux, nous allons nous faire bouffer. Ils viennent d'où ? Je n'ai jamais rencontré de pareils vaisseaux.

Cela me fait une belle jambe : ils attaquent en même temps les impériaux.

Mon amour, nous allons devoir encore patienter. Nous sommes attaqués pas des inconnus. Pourquoi le système Mon Calamari ?

Cette fois ci c'est un croiseur stellaire MC90 qui a été détruit. La radio résonne d'une voix inconnue. Au moins, il y a un rebelle qui essaie d'organiser quelque chose. Il faut aller droit sur le super gros vaisseau ennemi. Cela semble très facile.

Je n'ai toujours pas pu tirer un seul coup de laser. Ils vont trop vite. Le droïde R7 est déboussolé. Il me signale un ovni droit devant, je n'ai rien en visuel. À droite ? Non, il n'y a rien.
J'ai toujours le plein de munitions. Nos vaisseaux les plus volumineux sont détruits un par un. Les chasseurs ennemis sont imprenables. Un coup tu les vois, un coup tu ne les vois plus.

« R7, il y a un champ de traction. Détermine l'origine, on va droit dessus, je lâche une torpille et nous sortons du champ, s'il te plaît. »

Ça me rappelle les bancs de poissons qui se font manger par des oiseaux plongeurs et en même temps par des requins. Sauf que les poissons sont rebelles.

« Dispersons nous, dieux pour tous et chacun pour soi.»« Que la Force vous mène à la paix »
Mes camarades sont désespérés. Moi aussi d'ailleurs. Même si j'ai réussi à me tirer du rayon tracteur, je sais que seul le dieu de la défaite soit resté avec moi. Je vire à droite, je vire à gauche, je vrille. Je vise au hasard.

J'ai peur. « Je ne connaîtrai pas la p... ». Cette litanie est trop longue Je pense à ma femme et à ma fille que je n'ai pas encore connue.

« R7 ? Qu'est-ce qui se passe ? Nous arrivons juste en face du super destroyer en forme d'haltère de ces extra galaxiens et voilà que mon système de navigation s'arrête. R7 ? »

Même mes équipements de survie ne fonctionnent pas. Dans le vide, mon vaisseau fonce droit sur l'ennemi. Si un tir me touche je suis mort. De toute façon, je vais mourir dans quelques instants, puisque le froid va rentrer dans le cockpit et l'air s'échapper. Je vais mourir avec des millions d'étoiles au fond de mon vaisseau.
Adieu Fleur. Adieu Cactée.

Six heures plus tard
Nous avons trouvé un E-wing qui dérive. Il ne présente aucun signe de vie. Il a échappé à la destruction. Un des rares témoins l'a vu foncer droit sur l'ennemi, mais celui-ci a disparu avant la collision.

Dix huit heures
Le soldat matricule 103683, pilote sur E-Wing est mort. Le laboratoire analyse en ce moment le vaisseau ainsi que le droïde.

Trois jours plus tard, système de Salocin
Madame Fleur Woaz ?
Je suis Wedges BisNat, des forces aérospatiales de la Nouvelle République,,,
Fleur a compris. Elle pleure désormais le père de Cactée,

Le lendemain
La nouvelle parcourut la galaxie plus vite que le faucon millenium. Une centaine d'amis sont venus rendre un dernier hommage à Woaz ainsi que les villageois. Parmi les amis, si la majorité est humaine, il y avait deux Twi'Lek, et trois wookies. Les Twi'Lek sont des frères d'armes, les wookies ont connu Woazz au travers de son engagement contre l'esclavagisme. Il y a aussi un Ithorien qui accompagne la veuve. Les enfants présents n'en avaient jamais auparavant. Il regardait cet être avec une curiosité respectueuse ; comme si les enfants écoutaient un conteur, marqué par le temps. Il est vrai aussi qu'en dehors des humains, il n'y a pas d'autres espèces pensantes dans ce système.
La première lune se lève. La marche funéraire part d'un pas lent vers une vaste plaine clairsemée d'arbres. La plaine est si vaste qu'elle est appelée la mer verte. La veuve, avec son enfant dans les bras, marche devant, accompagnée par l'Ithorien. Dès que la deuxième lune se lève, les villageois, adultes et enfants, se mettent à chanter et à jouer d'instruments. De nombreux peuples sont choqués de voir des enfants participés à un rite funéraire. La mort, c'est le retour vers le monde originel. Comme le mort quitte les vivants, il faut lui donner du bonheur et de la joie par la musique et les chants, afin qu'il ne soit pas triste.
Lorsque la troisième lune se lève, le groupe s'arrête. Les villageois dépose le corps tandis que d'autres dépose du bois. Quand le feu est allumée, les chants joyeux reprennent. La voix si mélodieuse de l'Ithorien est si belle qu'elle fait crépiter plus densément le feu. Là où il ne reste que des cendres, un villageois creuse un trou et l'Ithorien dépose un semis de Baffor.

Fleur prend la parole :
« Ici plane le spectre de Rubbèn Woaz, Rebelle et surtout rebelle. Il vécut en homme libre et mourut libre. Il n'aimait pas qu'on enferme les terrestres dans un système d'exploitation et prêchait pour une vie tribale, dans laquelle les valeurs de fraternité et de solidarité étaient primordiales. Il aimait rappeler que ce n'est pas la terre qui appartient aux sapiens, mais les sapiens qui appartiennent à la terre. Désormais, ton spectre plane sur la galaxie. Le spectre du... ».
De ses sanglots, l'Ithorien arrose le futur grand arbre de Baffor.

Le message du Creys revient à la tête de la veuve.
“ Maintenant , vous savez que toute résistance est vaine. Acceptez votre sort , et une plus grande partie d’entre vous aura le droit de vivre.”

Pour mon mari, nous résisterons, comme nous l'avons toujours fait. Le Creys souhaite nous laisser en vie. Cela sous entend que nous serons ses esclaves. L'esclavage, c'est remettre notre vie à quelqu'un d'autre, ou à quelques uns. Nous ne vivrons plus pour nous. Nous ne travaillerons plus pour nous. Nous n'aurons plus accès à la connaissance. Nous deviendrons des animaux qui ne penseront qu'à assouvir nous pulsions. Révoltons-nous !

Einleiger le 2012-11-03 10:26:44



Le repos impossible du guerrier



L’amiral était confortablement installé dans son fauteuil, une cigarette à la main, dans son immense villa située sur la planète Ailvys. Il était occupé à consulter des rapports concernant les combats de Hoth.

Il rêvassait cependant à la venue d’Ulli, contrebandière célèbre aussi bien pour ses exploits militaires que pour ses qualités plastiques. Ils s’étaient rencontrés des années auparavant, et elle était une des seules personnes à supporter la vanité de l’amiral.

Sa venue avait été reportée maintes fois depuis plus d’un mois, car les combats à Hoth et Coruscant n’avaient cessé et Algelos y avait pris part jusqu’à maintenant. Après avoir défendu Hoth une première fois, il avait choisi de passer le relais à Mythik car, selon lui : «  Hoth est maintenant mieux sécurisée, autant que j’aille à Coru pour nous faire gagner, même celui-là fera l’affaire au glaçon ».

Une fois à Coruscant, il avait pris les choses en main en compagnie de Solex et Cael, mais les efforts déployés n’avaient pas été récompensés par de probants résultats : la domination des rebelles était restée vaine.
Plusieurs fois pourtant ils avaient pu franchir les lignes ennemies et combattre sur la planète, mais les escadrons ennemis étaient alors toujours arrivés en renfort, et les rebelles avaient dû évacuer.


De l’autre côté les impériaux avaient repris de plus belle et leur surnombre était manifeste. Mythik avait tenu autant qu’il avait pu, de manière assez héroïque d'ailleurs, mais avait fini par céder. Algelos n’était pas de cet avis : « Il faut vraiment tout faire soi-même dans cette Rébellion ! » avait-il grondé lors d’une réunion entre les chefs de guerre rebelles. Propos qui n’avaient choqué aucun des anciens chefs, habitués aux excès de rage et d’autosatisfaction de l’amiral lorsqu’il avait trop bu, mais certains nouveaux avaient trouvé la remarque déplacée.

« - Mais c’est qui cet abruti ? Il ressemble à un ivrogne ! , avait même demandé Silvanor.
- C’en est un mais…, avait alors coupé Solex.
Cela n’enlève rien à ses capacités », avait poursuivi Xelion.

Après cette réunion, Algelos avait donc abandonné son poste à Coruscant pour revenir à Hoth, et sauver, « encore une fois » pensait-il, la Rébellion.


A peine arrivé, il avait déjà été mis à contribution, alors qu’il devait n’intervenir au combat que le lendemain. Xelion, frère d’armes de longue date d’Algelos, avait en partie percé les lignes ennemies, mais n’avait évidemment pas réfléchi aux conséquences et au soutien dont il aurait besoin. La brèche ouverte n’allait donc pas tenir longtemps et évidemment, personne n’allait intervenir. Algelos avait donc été obligé d’être volontaire, ce qui arrivait bien plus que de coutume selon lui. A dire vrai, il n’intervenait que quand cela allait réellement mal, et laissais le soin aux autres de faire le sale boulot.
Il avait donc couvert la brèche formée par Xelion et battu Juh de manière assez cinglante. Qsd, Solex et Mythik étaient venus l’aider peu après.
Une semaine plus tard, Hoth était donc à nouveau mieux sécurisée.


L’amiral Xelion, après sa furtive escapade à Hoth, avait de son côté mené une bataille décisive du côté de Coruscant, et celle-ci était tombée. Les impériaux risquaient donc de déserter Hoth afin de reconstruire leurs vaisseaux et revenir de plus belle
C’était le moment qu’avait choisi Algelos pour aller reformer ses troupes, car il avait dépensé beaucoup d’argent, perdu des hommes, et commençait à s’exaspérer de l’amateurisme rebelle.


Les rapports provenant de Hoth n’étaient pas mauvais, Mythik tenait à nouveau la dragée haute aux impériaux qui étaient restés sur place, ce qui voulait dire qu’Algelos pourrait bien prendre un peu de bon temps avec Ulli, avant de retourner au combat lorsque les impériaux reviendraient en nombre. Celle-ci devait arriver d’une minute à l’autre et il était toujours en peignoir.

« Boarf, au moins on fera plus vite notre petite affaire, je me changerai après... », pensa-t-il. En effet, depuis plus d’un mois il n’avait pu avoir que quelques aventures avec des serveuses dans certains bars miteux, mais rien n’égalait la douceur et le savoir-faire d’Ulli. En plus d’avoir un corps de rêve, elle savait s’en servir à merveille.

Algelos se servit un nouveau verre, et alors qu’il reposait la bouteille, un hologramme apparut soudainement près de la cheminée :

« Amiral Algelos ! Je suis le lieutenant Vairy Nysass, nous avons besoin de vos forces en urgence, Hoth est tombée aux mains de l’ennemi ! »

La première réaction de l’amiral fut enjouée. Pourquoi ? Il suffisait d’admirer les courbes de la demoiselle. Elle avait dû combattre il y a peu. Sa veste de lieutenant était déchirée de l’épaule jusqu’au torse et laissait entrevoir une peau magnifique et ses formes se devinaient aisément. Elle était accroupie dans un coin et tenait la caméra de manière à qu'on ne puisse la voir. Son tailleur était fendu, probablement aussi à cause du combat qu'elle venait de mener, et laissait apparaître des jambes qui ne donnaient envie que de voir le reste. En d’autres circonstances, Algelos n’aurait pas hésité une seconde à courtiser la demoiselle, mais le propos n’était pas au batifolage.

« - Nom de dieu ! Cela fait DEUX JOURS que je suis parti ! Je viens de consulter les rapports, comment cela a-t-il pu se produire ?! s’écria-t-il.
- Des vaisseaux sont apparus de nulle part et on broyé nos flottes ainsi que les flotte impériales, le tout en quelques dizaines de minutes !
- Ce ne sont donc pas les impériaux qui ont pris Hoth ? 
», demanda-t-il.
Il était à moitié soulagé que l’impérial Doktorboumboum n’ait pas eu la réussite escomptée. Cet impérial était en quelque sorte l’ennemi juré d’Algelos, un des seuls ennemi pour qui il avait un quelconque respect. Ils s’étaient plusieurs fois affrontés directement, et aucun des deux n’avait jamais réellement pris le dessus. Un des seuls à la hauteur en résumé.
« - Non ce sont des ennemis provenant d’une autre galaxie, je vous fais parvenir le message qu’ils nous ont envoyé, ainsi que les images des chantiers de Calamari et de Hoth, c’est un désastre ! poursuivit le lieutenant.
- Hmm. Finalement, je me trompe peut être sur son compte. Il a fait des assauts sur Hoth à de nombreuses reprises, mais Xelion, lui, n’a eu besoin que de peu d’offensives. Et qui donc a pu prendre Hoth ? Les contrebandiers ?! questionna Algelos qui n’avait rien écouté de la réponse de Vairy.
- Décidément, votre réputation n’est pas usurpée ! Vous n'écoutez donc rien ?
- Et vous n’avez encore rien vu ma chère… 
» répondit-il en esquissant un sourire pervers.

Après écoute et visionnage de ce qui s’était passé, Algelos ne put que se resservir une vodka, pour faire passer le choc, sous les yeux médusés de Nysass.

« - Quand comptez-vous arriver amiral ? reprit Vairy.
- Dès que possible, je n’ai pas encore refait le gros de mes troupes, et une contrebandière doit venir me vendre son c…, ses services » reprit Algelos qui ne put retenir un sourire que Vairy décela mais feint d’ignorer.
- Vos compagnons d’arme sont en danger Amiral ! Vous parliez de Xelion, il est sur Hoth actuellement, avec Qsd, Moïse, Solex et tant d'autres…
- Évidemment que j’arrive, je songeais juste à ce qui était censé arriver sur MA planète dans quelques min… 
»

La communication fut brutalement interrompue. Algelos vit une main attraper Vairy et la traîner au loin, et le signal fut perdu. La pauvre, pensait-il, que va-t-il lui arriver... ?

Algelos finit son verre cul-sec afin de se remettre les idées en place. Il donna ses ordres et se mit à réfléchir tout en se préparant. Les ennemis semblaient très coriaces. Leurs vaisseaux se déplaçaient à une allure impressionnante, et compte tenu de cette vitesse, ils étaient très habiles.
Il était d’ailleurs surprenant que les vaisseaux impériaux se soient également fait détruire aussi facilement. Il fallait agir vite, ou tous ses compagnons de Hoth allaient mourir.

Un cargo était prêt à décoller. « Même pas pu se raser... Bon... Ulli attendra... » songeait Algelos.
Les hommes d’équipage étaient également parés à partir faire face à la mort.
Une fois à bord du vaisseau, l’amiral fit un discours à ses troupes :

« Mes amis, l’heure est grave.

Comme vous le savez, Hoth est tombée à l’ennemi. Hoth ! Planète que nous défendons corps et âmes depuis tant d’années. Nos ennemis sont dangereux. Ils semblent extrêmement rapides et agiles, nous devrons donc être très vigilants. Il faut toutefois relativiser les images que j’ai vues : l’habilité des vaisseaux venait peut être de leurs pilotes et pas forcément de la technologie.
On ne sait pas vraiment quelles flottes rebelles ont été éliminées. Peut-être n’était-ce que de jeunes pilotes peu expérimentés.
Nous n’en déplorons pas moins leur perte évidemment, mais cela pourrait également expliquer la supériorité apparente de nos adversaires.
De toute manière, soyons sûrs de notre force, nous sommes un des meilleurs équipages de la galaxie !

Tous à vos postes ! 
»

Les hommes acquiescèrent, chacun alla à son poste et Algelos prit les commandes du cargo.

Une heure plus tard, ils étaient arrivés près de Hoth. Quelques vaisseaux étaient en orbite, mais il pensait pouvoir les éviter aisément. S’ils pouvaient ne pas combattre pour l’instant, c’était toujours ça de pris ! Deux chasseurs venaient de se croiser et se dirigeaient donc maintenant dans des directions opposées. Un grosse frégate se dirigeait quant à elle vers le Glaçon. C’était l’occasion idéale d’éviter les ennuis. Algelos cala le cargo derrière la frégate, et une fois en orbite suffisamment basse, alla survoler les environs à la recherche de survivants.

Malheureusement, un vaisseau l’avait repéré et fonçait droit sur lui.

« Lieutenants, tenez-vous prêts, on va avoir de la compagnie ! » s’exclama l’amiral.

Algelos se mit en direction des montagnes. Les deux vaisseaux filaient à toute allure, et des tirs étaient échangés. Aucun d’entre eux n’atteignait leurs cibles à cause de la distance, mais la puissance de feu du vaisseau ennemi traduisait un danger réel. L’amiral comprenait maintenant ce à quoi il avait affaire. L’adversaire se rapprochait maintenant de plus en plus. Les montagnes n’étaient plus très loin, là-bas, il aurait plus de chances de s'en sortir là bas.

La course poursuite était mal engagée, Algelos slalomait entre les pics acérés mais le vaisseau le suivait aisément. Soudain, un gouffre se présenta devant l’amiral. Il plongea dedans. Par chance, l’ennemi n’avait rien vu, peut être aveuglé par la neige immaculée, et poursuivit son chemin. C’était le moment opportun pour le détruire définitivement.

Algelos sortit du gouffre et le cargo fit feu autant que possible. La neige s’évaporait et un brouillard s’installait. Mais on pouvait toujours apercevoir le vaisseau ennemi. Il avait été endommagé, mais restait totalement fonctionnel, et faisait demi-tour, prêt à riposter. Algelos comprit qu’il n’y avait rien à faire, hormis fuir et tenter de se cacher. Ce qu’il aurait dû faire dès le départ s’il avait été moins impulsif.

Il reprit donc le chemin inverse dans les montagnes, et retrouva un endroit vers lequel il s’était déjà battu. C’était d’ailleurs beaucoup le cas sur Hoth, puisque c’était la planète où il avait fait plus de la moitié de ses combats. Le vaisseau ennemi était à ses trousses, semblait tout aussi rapide que tout à l’heure, mais moins maniable à priori. C’était donc le terrain de jeu parfait pour Algelos, un endroit connu et très sinueux, des courbes imprévisibles, Algelos enfilait les virages serrés jusqu’à entendre une détonation. Un des lieutenants lui signifia qu’il s’agissait du vaisseau ennemi.

La course poursuite était donc terminée, mais Algelos savait maintenant qu’il ne devait plus se faire repérer. La chance avait souri une fois, peut-être pas deux.


En revenant au poste de commandement de Hoth, le cargo survolait la plaine traversée à vive allure quelques minutes auparavant, quand une explosion eut lieu juste devant eux. Il aperçut Solex, DD, Moïse, et des ennemis qui se précipitaient sur eux. Il ordonna à un des canonniers de tirer, ce qui élimina les adversaires. S’en suivit un sauvetage in extremis des survivants. Kiss Cool, Moise, Solex et Faust prirent position aux tourelles. Boss Nass, DD et d'autres montaient également à bord. Il fallait s’enfuir maintenant !

Il avait réussi à semer un vaisseau, il faudrait maintenant en semer plusieurs ! Il n’avait plus l’avantage des montagnes, mais ses acolytes étaient bien meilleurs tireurs que son équipage. Il était plus facile de manœuvrer quand le vaisseau ennemi devait éviter les tirs, et non l’inverse ! Il put semer ses adversaires et passer en hyper espace en direction d'Ailvys. Tant pis pour la vie privée…

Il fit envoyer un message en privé via son lieutenant, demandant de prévenir Ulli de l’arrivée d’amis de l’amiral, en lui signifiant de quitter les lieux le plus vite possible, qu’il lui donnerait rendez-vous plus tard. Ses amis n’imaginaient pas quel sacrifice il faisait pour eux… Ulli n’allait en plus pas bien le prendre, les femmes et leurs humeurs…

Moïse s'approcha d'Algelos :
« - Merci vieux, on aurait vraiment été dans la merde si t'étais pas intervenu. Et on va où là du coup.
- Sur ma planète, que j'ai tenue secrète jusqu'à présent, et dont je vous interdis formellement de noter les coordonnées. Le premier qui le fait, je vous préviens, soit je le bute moi-même, soit je le ferai faire. 
»

Les personnes présentes connaissaient toutes Algelos, et savaient pertinemment qu'il tiendrait parole. Cependant, ils étaient également tous assez respectueux de la vie privée des gens pour ne pas avoir besoin d'être menacés de la sorte. D'ailleurs, l'Amiral s'en doutait, mais c'était quand même largement plus fun de faire le beau et d'user de menaces. De toute manière, ils étaient dans SON cargo, et c'était LUI, comme d'habitude, qui leur avait sauvé la vie.

Algelos, trop pris par le pilotage du vaisseau, n'avait pas remarqué l'invité qui siégeait attaché au fond du cargo. Il s'agissait d'un prisonnier ennemi que ses acolytes avaient sûrement fait monter à bord lors de leur fuite, afin de le faire parler.

« - C'est quoi cette horreur ?! s'exclama-t-il, ce qui fit sursauter Qsd qui était en train de s'assoupir.
- C'est un Gursol, répondit calmement Solex.
- Un quoi ?!
- Un Gursol, le nom de nos ennemis quoi !
- Ah ouais, ils auraient pas pu trouver encore plus moche nan ? Et vous le faites donc venir sur ma planète comme ça, sans demander mon avis ?
- Bah, à vrai dire, on n'a pas vraiment eu le temps de te demander quoi que ce soit. Et puis bon, t'inquiètes Alge, il s'échappera pas et ne renseignera donc pas ses camarades.
- J'espère pour vous les gars, parce que mon petit coin de paradis est vraiment important pour moi, et j'aimerais vraiment qu'il le reste !
»

Qsd, Solex, Moise et BN échangèrent un regard surpris et amusé. En effet, ils connaissaient Algelos depuis bien longtemps, mais jamais ils n'avaient décelé une quelconque sensibilité chez cet homme. Bien au contraire, il était plutôt brut comme mec !


Le cargo arriva sur lAilvys. Ils débarquèrent non loin de l'entrée de la villa. Elle serait assez grande pour les accueillir tous. Et on mettrait le Gursol dans une des chambres fortes qui ferait office de prison.
Algelos descendit en premier, suivi de Moïse avec qui il parlait de ce qui s'était passé à Hoth. Solex, BN, Kiss Cool et DD escortaient l'ennemi tandis que les autres vidaient le cargo.
Soudain, le Gursol s'arrêta de marcher, ce qui surpris Solex et BN qui le suivaient de près. Il écarta les bras rapidement en déchirant ses liens, et les deux rebelles furent projetés à terre quelques mètres plus loin. Il se précipita alors vers DD, mais Kiss Cool, Moïse et Algelos avaient déjà réagi. Ils avaient agrippé le Gursol. Kiss Cool et Algelos s'étaient jetés à ses pieds tandis que Moïse l'avait fait tomber en lui fonçant dessus. DD prit son arme et lui asséna un coup de crosse derrière la nuque. Le Gursol s'évanouit en poussant un grognement.

Après cet incident, tous avaient les esprits quelque peu échauffés. Ce fut le moment choisi par Algelos pour servir une vodka à tout le monde, afin que chacun se remette de ses émotions. Les débats étaient essentiellement portés sur ce qu'il était arrivé à Hoth. Comment était-il possible que ces ennemis soient si forts, et leurs vaisseaux si puissants. Qu'allait-il arriver à leurs compagnons restés sur Hoth. Cette remarque fit songer Algelos à la jeune lieutenant qu'il avait vu tout à l'heure. Il serait vraiment intéressant qu'elle n'ait pas été tuée, même si il y avait tout de même peu de chances.

La discussion portait également sur le Gursol présent. Tous se mirent d'accord pour l'interroger sur le champ, car trop de questions restaient en suspens.
Cependant, malgré une torture assez importante qu'il serait préférable de ne pas décrire, le prisonnier ne dit pas un mot, se contentant de sourire, voire même de rire. Il émettait malgré tout quelques grognements de temps à autre, mais personne n'aurait pu dire si il souffrait, enrageait, ou tout autre signification que pourrait avoir un grognement.
Quelques minutes plus tard, le Gursol était mort. Il s'était lui même suicidé en se brisant la nuque, chose qui surprit Xelion au plus haut point.

Après cet incident, Moïse revint de la salle de communication de la villa avec des nouvelles. Coruscant était également tombée sans presque aucune résistance, le gros des troupes rebelles étant déjà revenu vers Hoth car les impériaux n'étaient plus une menace. Xelion n'en fut que peu surpris, Hoth ayant été attaquée presque en premier, cela semblait logique que Coru l'ait été aussi.
Moïse poursuivit son intervention en informant l'assemblée qu'il avait contacté un maximum de rebelles, en leur indiquant un point de ralliement. Point de ralliement qui était, évidemment, Ailvys..

Cette nouvelle fit bondir Algelos. Il attrapa par le goulot la bouteille de Vodka vide qui était à côté de lui, et la fracassa sur la tête de Moïse sans qu'il ait le temps de réagir.

« - Espèce d'abruti ! Je ne vous ai demandé qu'une chose, c'était de ne jamais parler de cette planète ! Bordel ! Bon évidemment vous tuer c'était des paroles en l'air, mais c'est vraiment pas cool de ta part Momo ! Pas loin de Hoth, plutôt pépère, et tu transformes mon paradis en centre de commandement !
- Ouais bon désolé ! A ma décharge, c'est quand même le plus pratique, tu as tout ici pour qu'on puisse s'organiser un minimum, au moins au départ.
- Les gars, je vais être clair. Je vous donne une semaine, après vous vous cassez de chez moi ! Et désolé pour la bouteille, je me suis ptet' un peu emporté..
- C'est pas comme si on n'était pas habitués... 
» intervint Qsd.

Cette réplique cinglante fit rire tout le monde hormis l'intéressé, et chacun ne tarda pas à aller se coucher, après avoir débarrassé les lieux du corps inerte du Gursol.


Le lendemain, certains pilotes rebelles arrivèrent d'un peu partout de la galaxie. Algelos avait assez de place pour loger tout le monde, mais certains étaient mieux lotis que d'autres. Kiss Cool par exemple avait le privilège de dormir dans une des chambres de la villa, alors que DD, le dernier à avoir pu choisir son logement, était dans une des chambres prévues pour les soldats et donc bien moins confortable. Il était préférable que personne ne se plaigne, car cela aurait vraiment mis Algelos en rogne. Chacun le savait, et acceptait son sort.

La rébellion commençait à se réorganiser, et des missions d'espionnage étaient prévues. Algelos n'y participerait pas au départ, et personne ne lui en voulait. Il viendrait rejoindre les rangs avec quelques jours de retard, afin de profiter du repos qu'il aurait du avoir avant son intervention à Hoth. Cependant, grâce à sa nature à vouloir tout contrôler, il appréciait mine de rien la situation : tout se déroulait chez lui, il pouvait tout voir et était au fait de toutes les opérations en cours. Cela lui permettait également de connaître un peu mieux le potentiel des nouveaux qu'il n'avait jamais réellement côtoyé au combat.


Algelos finit par avoir des nouvelles du lieutenant Vairy Nysass : elle avait réussi à échapper à une exécution programmée pour quasiment l'ensemble des survivants de Hoth. Elle s'était tout d'abord montrée apte à combattre et faire le travail d'hommes, ce qui lui avait permis de rester en vie. Par la suite, lors d'un transfert vers une des bases Gursols, elle avait subtilisé un vaisseau en s'échappant de sa cellule et en s'infiltrant dans les soutes. Elle était en train de rejoindre la planète d'Algelos.


Vairy arriva deux jours plus tard, accueillie avec une clameur énorme. En effet, la subtilisation du vaisseau allait permettre d'en apprendre un peu plus sur la technologie Gursol et de savoir ce dont ils étaient vraiment capables. Après cet accueil chaleureux, il fut décidé qu'Algelos monterait avec Vairy dans l'appareil afin de le tester. En effet, Algelos était un des meilleurs pilotes et ils étaient sur sa planète, personne ne s'était donc opposé à ce que ce soit lui fasse les tests. Ils s'envolèrent donc dans le ciel d'Ailvys, et Algelos commença ses manœuvres.

La maniabilité du vaisseau était vraiment impressionnante et Algelos ne maîtrisait pas encore totalement les commandes. Cependant, il faisait avec aisance des manœuvres qu'il arrivait difficilement à faire avec un X-wing, son vaisseau favori. Il arrivèrent en orbite d'une des lunes d'Ailvys. Algelos proposa à Vairy de faire des manœuvres en basse altitude afin de mieux apprécier de la maniabilité du vaisseau. Sur cette lune, il y avait des montagnes semblables à celles de Hoth, et cela pourrait aussi lui permettre de comparer son pilotage avec celui du Gursol les ayant poursuivi. Après quelques dizaines de minutes de tests, il s'avérait que la difficulté qu'il avait eu à semer l'ennemi était principalement due au vaisseau, et non aux capacités de l'adversaire. En effet, il apparaissait clairement qu'avec un équipement semblable, il aurait semé et détruit le Gursol bien plus facilement.

Une fois les tests effectués, Algelos proposa à Vairy de se poser non loin de là pour se ravitailler. Il avait en réalité tout manigancé depuis le début : il sortit un sac contenant de quoi manger, une nappe à déposer par terre, et une bouteille de champagne Corellien vieux de 30ans, récupéré dans sa cave personnelle sur Ailvys.
Algelos avait rôdé cette technique de drague depuis des années, mais Vairy semblait bien peu réceptive à tous les efforts déployés. Il n'insista pas : ils mangèrent, puis rentrèrent sur Ailvys. Ses efforts finiraient par être récompensés, il en était persuadé. Enfin.. Si elle ne mourrait pas avant évidemment...


Une fois de retour sur la planète, ils racontèrent l'ensemble des manœuvres et des conclusions aux autres, et ils décidèrent d'étudier plus en détail le vaisseau, de manière à peut-être pouvoir améliorer les leurs.

Trois jours plus tard, la semaine laissée par Algelos était écoulée.
Ses compagnons d'arme quittaient sa planète, et Algelos gardait le vaisseau Gursol sur Ailvys pour continuer de l'étudier. Il avait mis ses meilleurs scientifiques dessus.

Une fois ses camarades partis, Algelos s'empressa de contacter Ulli afin de convenir de sa venue. Il ne savait pas exactement sur quelle base allaient se retrouver les rebelles, mais pour les quelques jours qui venaient, ce n'était pas son problème.



algelos le 2012-11-02 21:16:41



Un nouvel ennemi pour un nouveau départ

A la suite de la prise de Coruscant à laquelle Wes Anteras et son équipage, bien qu'alors engagés dans la Contrebande, avaient contribué, plusieurs officiers rebelles étaient entrés en contact avec le jeune humain pour le convaincre de rejoindre la Rébellion, Certes, il y avait eu de nombreux précédents où d'anciens contrebandiers avaient pris cette décision. Mais ce ne fut qu'en entendant le discours de la dirigeante Mon Mothma parlant de l'idéal de la liberté et de la justice qu'il commença à partager l'esprit de cette cause.

Toutefois, son vaisseau amiral avait été gravement endommagé au cours des violents combats livrés en orbite de la capitale impériale et était irréparable. Si bien que, la mort dans l'âme, il s'était rendu aux chantiers de Mon Calamari afin de se voir attribuer le commandement d'un nouveau bâtiment, un Croiseur Mon Calamari MC90 tout juste sorti des chantiers spatiaux. Grande évolution depuis la version précédente que seuls les Mon Cal étaient capable de piloter. Ce dernier modèle avait été adapté pour les autres espèces et surtout était principalement destiné au combat, contrairement aux anciens yachts de plaisance transformés en bâtiments militaires qui constituaient la classe MC80. Toutefois, à peine l'équipage s'était installé qu'une alerte retentit : une flotte impériale massive venait de sortir de l'hyperespace. Un beau baptême de combat, mais avant que les deux flottes ne puissent engager le combat, d'autres vaisseaux d'un type absolument inconnu arrivèrent sur place. L' explication fut rapide car ils captèrent une transmission venant du vaisseau-mère d'un extragalactique se définissant comme un Creys s'appelant Granthaar et dont la fin du message ne laissait planer aucun doute sur ses intentions :

Quiconque tentera de nous résister ne pourra pas prétendre à cette chance.

Les actes semblant avoir plus d’impact sur vos esprits que les paroles , voici une preuve de notre supériorité. . .


Commença alors la bataille, bien que le mot ne convienne pas vraiment : pour une bataille il fallait au moins être deux adversaires et là c'était plutôt un massacre à sens unique. Rapidement Wes comprit qu'actuellement toute résistance serait non seulement futile mais suicidaire : il fallait absolument sortir de cette zone en attendant de pouvoir étudier les extragalactiques afin d'obtenir les possibilités pour les combattre. Les vaisseaux extragalactiques formèrent une ellipse empêchant toute fuite et, comme un malheur n'arrive jamais seul, il s'avérait que leurs vaisseaux se trouvaient dotés de systèmes d'interdiction. Apercevant un vaisseau isolé, Wes décida de tenter le tout pour le tout en l'affrontant, Réunissant son équipage, il expliqua la situation :

Au vu de leur puissance, nous n'avons aucune chance de détruire leur vaisseau mais il est possible de l'endommager, Aussi il nous faut désactiver leur champ d'interdiction afin de quitter la zone de combat. Les analyses nous ont permis de déterminer qu'il s'agissait de cette structure sphérique au milieu du vaisseau qui le génère. Les chasseurs se chargeront de la détruire pendant que nous soutiendrons leur tir.

Loin d'être rassurés toutefois sur le succès de l'opération, ils engagèrent le combat et les premiers échanges de turbolasers furent rapidement à leur désavantage : la structure du croiseur mon calamari trembla brutalement à l'impact de l'attaque. L'alarme retentit :

Avaries dans les secteur 25 et 26, incendie, dans le secteur 15,
- Évacuez et isolez les parties du vaisseau condamnées ; équipes de secours, occupez-vous des blessés et éteignez-moi les flammes.


Du côté des chasseurs ce n'était pas mieux : deux escadrons furent entièrement anéantis par les tourelles anti-chasseurs du vaisseau ennemi et ceux qui parvinrent à tirer leurs torpilles ne furent pas au bout de leurs surprises : les tourelles détruisirent une à une les roquettes avant qu'elles ne puissent l'atteindre. Du jamais vu.

La deuxième vague se montra plus habile ou chanceuse, le lieutenant sullustéen Yor Vane ayant pris la direction du combat il se chargea avec quatre ailiers d'attirer le tir ennemis, phase extrêmement suicidaire, pour donner l'occasion à ses compagnons de neutraliser les tourelles protégeant le puits gravitationnel. Au prix de deux appareils, cette action suicidaire (répétition) eut le mérite d'aboutir : les missiles firent exploser les canons défensifs, Yor se retourna ensuite avec ses deux ailiers restants pour accomplir l'objectif principal. Son appareil fut alors touché par les tirs ennemis tandis que ses amis furent abattus. Comprenant qu'il n'avait plus aucune chance de s'en sortir, il fit l'unique action possible : il dirigea son appareil en feu sur la structure et s'écrasa dessus, Cette dernière explosa sous l'impact et aussitôt le croiseur mon calamari et ses chasseurs survivants passèrent en hyperespace.

En sécurité, Wes commença par rendre hommage aux disparus, trop nombreux malheureusement. Mentalement, le jeune commandant fit le bilan : un croiseur endommagé à 80%, deux tiers de ses escadrons de chasseurs détruits, pour avoir seulement détruit une structure du vaisseau extragalactique. Bref ils s'étaient fait complètement écraser par l'ennemi. Beaucoup de vétérans se posaient la même question, mais ce fut une jeune recrue extrêmement inquiète et choquée par la bataille, qui eut le courage de la demander :

Commandant, ne faudrait-il pas se rendre ?
-Je sais que la bataille semble sans espoir mais qu'en était-il au début de la Rébellion ? Jadis personne ne nous aurait donné la moindre chance contre l'Empire mais aujourd'hui cela a changé. Il en sera de même face à cette menace. Oui, nous subirons de nombreuses défaites et de nombreuses victimes mais nous saurons l'emporter au final et la galaxie sera délivrée de ces envahisseurs,


Le jeune commandant fut lui-même stupéfait de la flamme avec laquelle il avait parlé mais il ne pouvait pas se laisser abattre en face de soldats aussi traumatisés par cette bataille. Il pensait sincèrement les paroles qu'il avait prononcées.

Wes Anteras le 2012-11-02 17:48:08



Retour au sein de la Rébellion

*Quelques semaines après l’invasion de la galaxie par les Gursrols*

Rien n’avait changé, tout était là, à sa place. Les murs étaient toujours délabrés et les routes jonchées d’ordures. Le bar miteux dans lequel il avait l’habitude, durant sa jeunesse, d’aller boire un whisky Corellien était toujours debout. C’était comme dans ses souvenirs, enfin presque. Son appartement des bas fonds dans lequel il vivait était vide. Sa femme et son unique fils avaient sûrement été exécutés pendant une rafle, il y a cinq jours. Il avait été prévenu par une connaissance croisée dans un bar sur Corulag, Kyark garderait sans doute ce moment gravé dans sa mémoire tout au long de son existence : un homme accoudé au comptoir l’avait apostrophé.

- Hey Lisuto, j’ai appris pour ta femme et ton gosse, puis vu c’ qu’y font aux raflés…
Kyark regarda l’homme avec un regard surpris et choqué.
- Qu’est ce que tu racontes comme conneries, Biko ? Ma femme et mon fils vont bien je les ai eu par comlink y’a pas deux jours, tu t’plantes de type.
Biko haussa les épaules en marmonnant.
- Crois moi, crois moi pas, pour ce que j’en ai à foutre, ils m’ont déjà tout pris ces enfo…
- Ta gueule Biko, je vais encore avoir des emmerdes si tu fais le con bourré dans mon bar, s’exclama aussitôt le barman.

Il n’avait pas pu vérifier immédiatement ni même questionner Biko à propos de ces informations, le barman l’avait dégagé à coup de blaster. Kyark essayait tant bien que mal de se convaincre que sa femme et son fils étaient encore en vie. Malheureusement Biko avait raison, les rafles étaient surnommées comme ça, mais leurs noms auraient dû être exécutions. Les Gursrols n’avaient pas de camps : ils ne faisaient pas de prisonniers.

Après quelques mètres parcourus lentement pour vérifier qu’aucun danger ne se présentait, il accéléra franchement le pas. Kyark se retrouva rapidement devant l’entrée du bar de sa jeunesse. L’établissement était toujours surmonté de son enseigne lumineuse d’un goût plus que douteux. Elle clignotait du nom de « Ta dis du G17», la lettre « u » n’étant maintenant plus qu’une sortie de câbles électriques dénudés. Aucun son ni aucune musique ne filtraient de la grosse porte en métal qui barrait l’entrée du bar. Kyark toqua quelques coups secs mais puissants sur le hublot sans teint.

- Aller… Wahlo, c’est moi Kyark… Kyark Lisuto, ouvre moi saleté de Quarren ! s’exclama-t-il devant la porte après de trop longues secondes d’attente tout en tambourinant sur le hublot.
- Fallait l’dire tout d’suite que c’était toi l’gamin, répondit une voix de derrière la porte en entre-ouvrant celle-ci doucement.

Kyark, ne se fit pas prier et rentra directement dans la cantina. La salle était toujours insalubre mais tout avait bien changé, alors que dans ses souvenirs, des femmes dansaient sur les tables et le whisky coulait à flot. Ce jour là, la cantina était presque vide, avec seulement deux ou trois petits groupes qui discutaient à voix basse. Il s’installa, seul, au bar et attendit que le dénommé Wahlo revienne vers lui.

- Tu sais que c’est pas la fête depuis qu’ils sont arrivés sur c’te planète, commença Wahlo, revenu derrière son comptoir. Kyark haussa les épaules sans répondre. Le patron continua.
- Déjà qu’avant, me fournir en whisky digne de nom était difficile, à cause de chieurs comme toi, mais maintenant le whisky Corellien, ce n’est plus qu’un rêve. Plus aucune route de commerce ne fonctionne, heureusement il me reste quelques caisses bien planquées, se lamenta t-il avec un sourire malin à la fin de sa phrase.
- Je sais Wahlo, je suis venu pour autre chose, tu t’imagines bien que ni la Rébellion ni l’Empire n’ont les moyens de s’occuper de la chasse aux produits de contrebande en ce moment. Je suis revenu sur Coruscant pour ma famille. Où sont ma femme et mon fils ? Commença doucement Kyark.
- Ah ça… Je me doutais bien que tu reviendrais pour eux, marmonna le barman avec les mains tremblantes.
- Que s’est il passé ? Ont-ils réellement été pris dans une rafle ? questionna abruptement Kyark.
- Doucement gamin, tu sais que j’y suis pour rien ! Mais ouais, toutes les femmes et tous les enfants ont été pris il y a moins d’une semaine. Tous exécutés, à deux bornes d’ici dans le G35, comme d’hab’ maintenant… répondit Wahlo en cherchant quelque chose pour occuper ses mains, gêné par la situation.
- D’ailleurs, reprit-il, je te préviens, fait gaffe à leur milice. Ils traînent dans le G16 et font des rondes dans le G17 de temps en temps.
- Je ferai attention. Sans même un au revoir, Kyark se leva et sortit de la cantina sans autre forme de procès.

Encore sous le choc de l’annonce qu’il sentait au fond de lui depuis que Biko l’avait prévenu, il avança sans direction, l’esprit embrouillé et les yeux semi clos. Lui qui avait été un des meilleurs chasseurs de contrebandiers dans la galaxie pour le plus offrant, qui était habitué des camouflages et était en tout temps discret, se laissa aller comme un ivrogne. Il déambula toute la soirée sans but, pour finalement se retrouver à l’entrée du quartier G35, le premier quartier à avoir été « nettoyé » par les Gursrols. A la différence des autres secteurs que Kyark avait traversé, où il avait croisé quelques ombres fantomatiques disparaissant aussi vite qu’elles étaient apparues, celui-ci était vide. Tout simplement vide.

Néanmoins, en passant la ligne de démarcation, il frissonna, l’odeur était insoutenable, cette odeur, il ne la connaissait malheureusement que trop bien, c’était celle de la chair grillée, celle d’êtres vivants carbonisés.
C’était ici, que sa famille avait été exécutée par les Gursrols, sans autre raison que d’être inutiles pour les mines ou les travaux forcés.
Lorsque ils étaient arrivés sur Coruscant, quelques jours après leur victoire aux chantiers navals de Mon Calamari, les Gursrols n’avaient eu aucun problème à prendre le contrôle total de la planète-capitale. La plupart des troupes avaient déserté après la réception de ce message glaçant le sang et à la vue des flottes Rebelles et Impériales quasiment anéanties. Une fois leurs troupes débarquées, les Gursrols avaient commencé leur nettoyage ethnique. Seules les personnes capables de travailler avaient été épargnées, toutes les autres avaient été exécutées dans des charniers.
Alors qu’il était à la recherche de la moindre trace concernant sa famille, Kyark remarqua une ombre immobile cachée dans le renfoncement d’un mur, sûrement autrefois l’entrée d’une ruelle malfamée. En un instant, ses réflexes de chasseurs reprirent le dessus et il fit tout pour que l’ombre ne sache pas qu’elle avait été repérée. Avançant à pas feutrés mais rapides vers l’entrée de ce qui devait être un ancien supermarché, Kyark gardait un œil discret sur l’ombre qui n’avait pas bougé d’un iota. Arrivé à une quinzaine de mètre de la personne se cachant, il se demanda si ses aptitudes au tir de blaster étaient toujours aussi bonnes, mais ne prit pas le temps de douter de lui-même. Il dégaina son blaster un peu vieillissant, fit un quart de tour sur lui-même pour que l’ombre soit dans sa ligne de mire et s’écria :

- Sors de là, ou je te tue plus vite qu’un Gursrols ne l’aurait fait, mon blaster est réglé sur mortel, alors grouille !

Sursautant en voyant qu’il avait été repéré, l’ombre hésita puis sortit de sa cachette.

- Je ne suis pas armé, répondit l’ombre avec assez d’assurance, ce qui ne rassura en rien Kyark.

- Enlève ta capuche et laisse tes mains en évidence.

S’exécutant, le mystérieux observateur dévoila son visage. En découvrant le visage de son adversaire Kyark fut estomaqué puis éclata d’un fou rire nerveux.

- Ahahahah, mais… ahahahah, mais qu’est ce que tu fous là, Hirib, bon sang ? questionna Kyark toujours le sourire aux lèvres.
- Je suis là pour toi Lisuto, on a besoin de toi là-bas. J’ai appris pour ta femme et ton fils, je suis désolé, ils ont pris ma femme dans une rafle aussi, la même que celle de ta famille la 23 G17.
- Ne parle pas de ma famille. Ils paieront, je te le jure : ils paieront.

Un silence inconfortable s’installa quelques secondes après la déclaration de Kyark, puis il reprit sur un ton plus calme.

- Je te croyais encore avec la Rébellion sur Tatooine pour tenter de lancer une contre offensive ?
- En effet, j’y étais il y a encore quelques jours, mais on m’a chargé d’une mission. Mon Mothma en personne m’a fait jurer le plus grand secret sur cette mission.
- Et en quoi ça me concerne ? Je ne suis qu’un simple ex-agent luttant contre les contrebandiers, répondit d’un ton désintéressé Kyark.
- Tu sais tout aussi bien à quoi je fais allusion Lisuto, avant ta vie minable d’agent, tu veux que je te rafraîchisse la mémoire peut être ? attaqua Hirib.
- Tu sais très bien que j’ai tout abandonné… Et tu sais pourquoi, alors ne viens pas tenter de me récupérer pour tes missions débiles
- Lisuto, les temps ont changé, depuis notre défaite à Mon Calamari, Hoth est tombée, les planètes tombent les unes après les autres et d’autres se rendent en proposant d’aider ces enfoirés de Gursrols alors que…
- Hoth est tombée ? Quand ça ? Et mon équipe, comment va-t-elle ? Le coupa immédiatement Kyark.
- Viens avec moi, je t’expliquerai tout.

Kyark, accepta silencieusement et ils partirent aussi discrètement qu’ils étaient tous les deux arrivés. Après plusieurs minutes de marche silencieuse et rapide, ils firent une pause en entrant dans un hall d’immeuble. La porte avait été arrachée par un explosif, analysa Kyark en un coup d’œil. Regardant Hirib s’installer confortablement sur les restes d’un canapé, Kyark fit de même et le questionna d’un regard.

- Il est 2h du matin, tu crois qu’on peut continuer à se balader comme ça dans les bas-fonds de Coruscant ? Les Gursrols ont instauré un couvre feu et ils font des rondes régulières. On est déjà chanceux de ne pas être tombés sur une patrouille… Les croiser est synonyme de mort, leurs armures sont impénétrables, que ça soit avec une vibrolame ou un blaster à bout portant, rien, pas une égratignure. J’ai perdu des dizaines d’agents déjà, alors qu’ils essayaient d’en tuer au corps à corps.

Cette longue tirade n’appelant à aucune réponse, Kyark acquiesça d’un signe de tête et s’installa confortablement pour passer la nuit dans cet appartement vidé de ses propriétaires.
Au petit matin, ils furent tous les deux réveillés en sursaut par des cris et des bruits de tirs de blasters.
Hirib, tout en s’étirant, déclara :
- Sûrement une rafle qui commence, ils aiment bien faire ça le matin, quand les gens ne s’y attendent pas. Allons-y, j’ai une navette qui m’attend pas trop loin d’ici.
- Je n’ai pas dit que je voulais quitter Coruscant, je veux des explications. Mon équipe est-elle encore en vie ? déclara Kyark d’un ton abrupt et peu enclin à la discussion.
- Lisuto… Je ne te laisse pas le choix, soit tu me suis et tu auras des explications en étant en sécurité, soit je te laisse ici. Et tu crèveras en une journée la gueule dans un caniveau tué par un pillard pour une ration de survie ou cramé par les Gursrols car tu as une sale tronche. Maintenant décide toi, moi je me tire.

Sans attendre de réponse, Hirib se leva et sortit de l’appartement pour reprendre la route vers son vaisseau. Kyark était songeur, encore indécis, partagé entre le choc de la mort de sa famille et son désir de vengeance. Pouvait-il concilier vengeance personnelle et service au sein de la Rébellion, malgré ce qu’ils avaient fait à son frère ?

- J’arrive, enfoiré ! s’écria Kyark, qui sauta d’un bond sur ses jambes et rattrapa Hirib qui était déjà à une cinquantaine de mètres.
- J’ai cru un moment que tu ne me suivrais pas mon vieux, ria Hirib.
- Bon, maintenant silence absolu et d’ici une quatre ou cinq heures on aura décollé de cette foutue planète qui me rend nostalgique de notre jeunesse, reprit-il immédiatement beaucoup plus sérieusement.
Après plusieurs heures à se faufiler de ruelles en ruelle, Hirib s’arrêta net à un croisement de route et fit signe en silence à Kyark de se cacher avec lui dans un renfoncement de mur. Quelques secondes plus tard, Kyark entendit des cris et des bruits étranges. Un cri, encore. Des tirs de blasters firent taire ce cri, pendant quelques secondes le silence fut absolu, puis une espèce de grognement retentit ce grognement sonnait comme un rire atroce. Kyark comprit, des Gursrols étaient entrain de tuer des êtres vivants à quelques mètres d’eux dans la rue sur sa gauche. Il ne pouvait les voir et vice versa. Kyark et Hirib ne pouvaient qu’entendre les grognements des envahisseurs et les cris ignobles des victimes. Ils pouvaient entendre très nettement des sanglots d’un enfant à quelques mètres d’eux.

- Allez, viens sale morveux, déclara un des Gursrols d’une façon qui ressemblait définitivement plus à un grognement qu’à un quelconque langage.
Quelques secondes passèrent puis les sanglots de l’enfant se transformèrent en cris. L’enfant devait se débattre car ils entendirent nettement un des Gursrols tomber et grogner. Les cris s’éloignèrent et au bout de quelques minutes de silence total, Hirib reprit la parole.
- J’ai cru que tu allais intervenir, Lisuto. Heureusement tu n’as pas bronché, on ne peut rien faire contre eux. Reprenons le chemin.
Reprenant leur chemin comme si rien n’était arrivé, après une petite heure, Hirib et Kyark arrivèrent sur une plaine complètement ravagée et qui était en total décalage avec le paysage urbain. La plaine était entourée de hauts immeubles dont on ne voyait pas la fin. Kyark n’avait jamais imaginé qu’il pouvait y avoir des espaces dans les bas-fonds de Coruscant où la brume était visible depuis le sol. Le plus étonnant dans ce paysage irréel était le vieux transporteur d’assaut ATR planté au milieu de cet endroit.

- Nous y sommes, murmura Hirib à Kyark, on va rester là deux minutes pour voir si ce n’est pas un piège.
Durant les deux longues minutes, les deux connaissances de longue date ne bougèrent pas et ne parlèrent pas, restant aux aguets et vigilants sur le moindre mouvement qui pouvait trahir un guet-apens.

- Tout à l’air d’être bon, on peut y aller, murmura Hirib à Kyark en se levant doucement.

Une fois complètement debout ils reprirent leur chemin vers le vaisseau, tout aussi précautionneux que lors des dernières heures. Ils arrivèrent sans encombre à une vingtaine de mètres du vaisseau. Sans raison apparente, le sas d’accès au transporteur ATR s’ouvrit, la passerelle se déploya et en même temps les moteurs vrombirent.

- Allons-y ! s’exclama Hirib, sans laisser de temps à Kyark pour réfléchir encore une fois, il l’attrapa par la manche et le traîna sur la passerelle puis à l’intérieur du transporteur. La passerelle se replia automatiquement et Kyark sentit les tremblements typiques d’un transporteur de troupe de vieille génération qui s’apprête à décoller d’une surface accidentée.
L’intérieur de la navette de transport était exactement comme dans les souvenirs de Kyark. Tout était un peu vieillissant et le temps n’avait clairement pas amélioré le confort ni l’esthétique des différents compartiments. Kyark et Hirib traversèrent deux petites pièces pour se retrouver dans la salle de repos, alors qu’Hirib s’installait confortablement, Kyark était impatient et tendu, sans attendre il interrogea Hirib
- Où allons-nous ?
- Je t’ai promis de tout t’expliquer, je sens que tu ne peux plus attendre, installe toi.
Comprenant que le récit d’Hirib durerait sûrement, Kyark s’installa sans rechigner, comme Hirib précédemment.

- Tout d’abord, il faut que tu saches que j’étais à Hoth pendant la défaite de Mon Calamari. Les pertes étaient considérables, tout l’état-major était paniqué, seuls quelques généraux tentaient vainement de faire retrouver le calme aux différentes réunions. Lorsque quelques heures après leur victoire à Mon Calamari, les troupes Gursrols sont arrivées à Hoth, nous étions tous affolés. L’ordre fut donné d’évacuer la planète immédiatement, les Gursrols firent un tir au pigeon sur les navettes qui tentaient de s’échapper de Hoth. Mes hommes et moi, sommes le seul escadron spécial à avoir survécu, tout du moins à ne pas avoir été anéanti. Quelques jours après la débâcle de Hoth et de Mon Calamari, j’ai reçu un message crypté m’informant de rejoindre Tatooine, pour un conseil d’état major de la Rébellion. Hirib reprit son souffle puis continua, dans la foulée, on apprenait que Coruscant venait de tomber sans un seul combat, c’était la panique totale. Arrivé sur Tatooine, je n’avais jamais vu ça de ma vie, aucunes sécurités n’étaient appliquées, des soldats déserteurs de l’Empire étaient avec des soldats Rebelles, les hôpitaux de campagnes étaient surpeuplés. Ce n’était sincèrement pas rassurant sur l’état de l’armée Rebelle. J’ai donc été convoqué par Mon Mothma en personne pour former une équipe et réaliser une mission de la plus haute importance, je ne peux pas te la révéler tant que tu ne fais pas partie de mon équipe, et je ne le connais pas totalement encore. Alors je te le propose officiellement, Kyark Lisuto, veux-tu rejoindre les rangs des escadrons spéciaux et retrouver ton rang de Lieutenant que tu as quitté il y a maintenant plus d’une décennie ?

- Je ne sais pas Hirib, j’ai… répondit doucement Kyark
- Je suis le commandant Rafak maintenant, plus de Hirib ou de tutoiement en public et vous êtes le lieutenant Lisuto dorénavant, vous avez été militaire, vous le resterez toute votre vie, le coupa immédiatement Hirib.
- D’accord, commandant Rafak, néanmoins pouvez-vous m’assurer que si je rejoins votre escadron pour cette soi-disant mission, je pourrai me venger des Gursrols ?
- Nous sommes en privé, tu peux toujours me tutoyer ! Penses-tu réellement que Mon Mothma allait me confier une mission autre qu’avec un lien avec les Gursrols ? interrogea rieur Hirib.
- Non, bien sûr non… Dans ce cas, j’accepte quelle que soit la mission, je n’ai plus rien à perdre de toute façon, répondit laconique Kyark.
- Très bien, fais une sieste, nous avons plusieurs heures de voyages avant d’arriver à destination, et une fois sur place tu devras être d’attaque. Tu as un entretien privé avec Mon Mothma, conclut Hirib avant de tourner le dos à Kyark, lui faisant comprendre que la discussion était terminée.
Au lieu de s’installer pour dormir comme Hirib l’avait fait, Kyark resta sur son fauteuil, rêveur, doutant de son choix et surtout de sa capacité à être à la hauteur de la mission qu’allait lui confier Mon Mothma. Il était d’ailleurs, même s’il ne l’aurait jamais avoué, extrêmement tendu à l’idée de rencontrer le chef de la Rébellion en entretien privé. Kyark s’assoupit sur son fauteuil après plusieurs minutes de profonde réflexion.

Alors que le commandant Rafak et le lieutenant Lisuto étaient en train de se reposer, on pouvait entendre une discussion animée qui filtrait depuis la porte de la cabine de pilotage.
- T’as vu ? C’est Kyark Lisuto en personne que le commandant Rafak nous fait ramener !
- Je t’avais dit que c’était quelqu’un d’important, tu me dois 50 crédits, répondit un deuxième homme.
- Tu rigoles ou quoi ? TU me dois 50 crédits j’avais parié sur un agent spécial et j’ai eu raison !
- Mouais, tu peux aller te faire voire pour tes 50 crédits, c’est moi qui ai raison.

Cet échange dura plusieurs minutes et ne dérangea en rien le sommeil des deux agents spéciaux. Après plusieurs heures de vols beaucoup plus tranquilles que le début, un des pilotes entra dans la salle de repos et réveilla le commandant Rafak

- Commandant Rafak, nous serons arrivés à destination dans moins d’une heure, nous avons reçu un message nous informant que la personne que vous devez rencontrer vous attendait et voulait vous voir en tenue officielle. Nous n’avons pas eu d’informations par rapport à son identité. Je me permets d’ajouter que nous avons fait charger deux tenues officielles d’agents spéciaux à bord lors de notre départ vers Coruscant, vous les trouverez dans un des placards de la salle de douche.

Le pilote fit immédiatement demi-tour et rentra dans son cockpit. S’étirant difficilement le commandant Rafak, ordonna au lieutenant Lisuto d’aller prendre une douche en premier car il « sentait le Hutt après un jogging » et de s’habiller avec sa tenue officielle.
- Vous avez ma tenue officielle à bord ? Vous étiez sur que j’allais venir, répondit en riant le lieutenant.
- Bien sûr, je vous connais par cœur, lieutenant !

Pendant que les deux gradés se préparaient pour rencontrer Mon Mothma, la navette entama la phase d’approche finale non sans quelques turbulences dues à la vétusté des ordinateurs de bords qui faisaient des calculs approximatifs de vitesse et de distance. Néanmoins, ils arrivèrent au spatioport sans autres encombres, et une fois totalement à l’arrêt une voix résonna dans la salle de repos,

*Nous sommes bien arrivés Kessel, la passerelle d’accès s’ouvrira dans 15 secondes*

- Très bien, allons-y directement, plus vite ça sera fait plus vite on en sera débarrassé, reprit immédiatement le commandant.

Alors que la passerelle d’embarquement s’ouvrait lentement, le lieutenant Lisuto, découvrit pour la première fois la fameuse planète Kessel, connue pour ses mines de sel. Lorsque la passerelle fut entièrement déployée, Lisuto et Rafak entreprirent de descendre de la navette. Au pied du vaisseau, un droïde de protocole les attendait.
- Commandant Rafak, Mon Mothma m’a donné pour ordre de vous accompagner jusqu'à elle dès son arrivée.
- Nous te suivons, déclara immédiatement le commandant.
Tout en suivant le droïde de protocole qui avançait assez lentement dans les longs corridors vides d’un des spatioports de Kessel. Le lieutenant Lisuto analysa son environnement et ne fut que plus pessimiste sur l’avenir de la Rébellion. Même s’il n’en dirai rien ni à Rafak ni à Mon Mothma, l’état de délabrement de ces installations et le manque de sécurité flagrant ne firent que finir de le convaincre que les Gursrols étaient en voie d’anéantir la Rébellion. Cela devait être exactement similaire du côté de l’Empire.
Sans qu’il ne s’en soit rendu compte, Lisuto et son escorte étaient arrivés en face d’une porte gardée par deux soldats – enfin de la sécurité -, le commandant Rafak prit la parole
- Nous avons été sollicités par Mon Mothma pour une audience privée avec le lieutenant Lisuto, ici en ma présence.
- En effet, nous avons reçu des ordres dans ce sens, elle vous attend, vous pouvez entrer, répondit un des soldats

Chuchotant à l’oreille de Lisuto, pendant qu’un des soldats ouvrait la porte du bureau du chef de la Rébellion, le commandant lui dit,
- Tu ne parles que quand elle te le demande explicitement, tu ne l’interromps pas et s’il y a un problème c’est moi qui parlerais
Le lieutenant Lisuto n’eut même pas le temps de répondre que déjà le commandant rentrait dans le bureau. Lisuto suivit Rafak à l’intérieur, il découvrit un bureau assez vaste, mais ordonné et décoré de manière spartiate. Aucune décoration chaleureuse, rien. Simplement un bureau et deux chaises. C’était tout à fait déconcertant de voir la chef de la Rébellion travaillant dans un bureau aussi simple.
A leur entrée, Mon Mothma ne prit pas la peine de se lever et leur désigna simplement les deux chaises d’un geste de la main, sans même lever les yeux de ses papiers. Ils s’assirent lorsqu’elle répéta son geste en montrant clairement les deux chaises. Plusieurs secondes défilèrent, sans qu’aucun mot ne soit prononcé. Puis d’une voix calme et posée, Mon Mothma débuta,
- Opération sur Kashyyyk pour la prise d’otage de la fille d’un dignitaire Wookie par des espions impériaux, succès. Infiltration des chantiers navals de Kuat et vol des plans du nouveau Super Destroyer Stellaire, succès avec destruction de deux frégates lanciers qui étaient en réparation, assassinat de l’Amiral Chinarau, infiltration pendant 3 ans de Coruscant en tant qu’assistant personnel de l’Empereur Palpatine. Je peux continuer une bonne dizaine de minutes comme ça, lieutenant Lisuto comprenez bien ceci, nous avons besoin de vous, vous êtes un symbole pour toutes les troupes de la Rébellion et vous êtes l’un des meilleurs espion que nous n’ayons jamais eu. Vous avez accepté de rejoindre l’équipe formée par le commandant Rafak et je vous en suis gré, votre première mission débutera dans une dizaine de jours]. Le commandant vous expliquera le fonctionnement de son équipe mieux que moi.
- Commandant, vous recevrez personnellement l’ordre de mission vingt quatre heures avant le début de celle-ci. Préparez vous pour une mission de combats rapprochés. Vous pouvez disposer, reprit Mon Mothma quelques secondes après sa tirade concernant le lieutenant Lisuto.
- Madame, le lieutenant Lisuto intervient sous le regard noir du commandant Rafak, je n’ai accepté de rejoindre cette équipe que pour venger ma famille. Lorsque j’aurai décidé que ma vengeance aura été accomplie, j’arrêterai. La Rébellion a fait tuer mon frère et je ne lui pardonnerai jamais.
- Je comprends lieutenant, au nom de la Rébellion, je m’excuse encore une fois pour l’erreur de jugement que l’état-major à réalisé en envoyant votre frère à cette mission, répondit sincèrement touchée Mon Mothma

Sans réponse, ni autre cérémonie, les deux hommes saluèrent respectueusement le chef suprême de la Rébellion et quittèrent le bureau silencieusement. Une fois dehors ils restèrent muet encore quelques minutes tout en avançant à travers les couloirs du spatioport de Kessel. Le commandant mit fin à ce silence d’une voix enjouée,

- Nous n’avons plus qu’à attendre notre mission maintenant. Venez lieutenant je vais vous présenter les autres membres de l’équipe.

*A suivre*


Solex le 2012-11-02 02:27:21



La fuite de Hoth

Perdu dans une grotte glacée de Hoth, le commandant Moïse établissait un plan pour repousser les assauts dévastateurs de l'Amiral Doktorboumboum. Ce n'était que la quarantième fois qu'il le faisait. Il était au bord de la rupture depuis des semaines. Il n'avait pratiquement plus d'espoir et passait son temps à haranguer ses troupes pour leur remonter le moral. Cependant, après avoir perdu dix-neuf millions de soldats, il était difficile de trouver des mots pour ne pas qu'elles craquent psychologiquement et abandonnent pour rejoindre l'ennemi et ainsi abréger leurs souffrances, voire même survivre et trouver une nouvelle vie.

Cependant, depuis quelques jours, il y avait une lueur d'espoir. En effet, le Capitaine Mythik et l'Amiral Algelos avaient réussi à s'infiltrer dans l'armada de flottes impériales et ainsi retarder et saboter l'invasion du Glaçon. Ils étaient aidés à distance par des pilotes de renom, comme Boss Nass le biscuit magique ou encore Qsd85, celui-dont-on-ne-comprend-pas-le-pseudo. Ce n'était cependant pas tout. Envahis par un esprit de conquêtes, certains Amiraux, emmenés par Solex dit « deux-roues », avaient décidé d'attaquer Coruscant plutôt que de défendre Hoth. Certes, en prenant la capitale bleue, ils mettraient hors d'état pour un moment les vaisseaux impériaux, permettraient ainsi aux Rouges de nettoyer Hoth et autoriserait au commandant Moïse d'aller dormir. L'espoir de Solex reposait surtout sur la Loutre Xelion, animal plein de surprises qui était capable de tout. Moïse pouvait aisément donner toute sa confiance, et bien plus, à ses camarades, mais après des jours dans cette grotte, il n'en pouvait plus. Après avoir repoussé une nouvelle attaque et révisé une ultime fois son plan pour la nuit, il s'accorda une petite sieste. Puis, tout changea.

Il se réveilla pour aller haranguer une dernière fois ses troupes. Au lieu de voir son bras droit, le lieutenant Jaip, nerveux et anxieux, il le vit grand sourire.

- Qu'est-ce que t'as ce matin ? T'as décidé d'accueillir la mort en lui montrant tes dents ?
- Oh que non Capitaine. J'ai une bonne nouvelle. Quelqu'un souhaite vous parler via Holocom.
- Qui donc ?
- Une loutre.
- Loutre ? Rien d'autre? Bon ok, je viens dans la salle de commande.

La salle de commandement n'était rien d'autre qu'une partie de la grotte aménagée avec des appareils électroniques. L'écran principal, l'un des rares que les troupes de Moïse avaient réussi à sauver, était au milieu de la petite salle pour que tous puissent le voir. Et ce matin-là, ils étaient étonnement nombreux. Moïse les salua en ronchonnant.

- Sérieux, vous avez quoi ce matin ? Marre de vous battre ? Parce que moi, non.
- Capitaine, allumez simplement l'écran, s'il vous plait.

Celui-ci s'enclencha et apparu une tête joviale que Moïse reconnu tout de suite. Xelion.

- Alors mon Momo, tu m'aimes ?
- Salut Xel. Tu me prends un peu au dépourvu je dois dire. J'ai des troupes à mener et pas tellement de temps pour des histoires de cœur.
- Oh, aujourd'hui, je t'assure que tu en as. Grâce à ta loutre préférée.
- Attends...tu ne veux quand même pas dire que... ?
- Et si. J'ai encore frappé ! Coruscant est hors d'état de nuire. Les vaisseaux impériaux sont repartis. Enfin, ceux qui le pouvaient. Les autres ont été détruits par notre flotte.
- C'EST UNE BLAGUE ? ET PERSONNE NE ME VIENT ME REVEILLER PLUS TOT POUR M'ANNONCER LA NOUVELLE ?
- Calme-toi. Il voulait te faire la surprise. Tu n'as pas regardé par la fenêtre ce matin ?
- T'es marrant, c'est une grotte ! En tout cas, sache qu'aucun mot ne saurait exprimer ma gratitude. Je suis ton éternel débiteur.

- Oh, cesse de jacasser. Organise plutôt une petite fête sur Hoth qu'on te raconte comment on a pris par surprise les moches avec les gars. C'était à mourir de rire. Tes soldats m'ont dit que ton ancienne base avait été abandonné lors des combats. Va la récupérer et prépare à manger. On débarque ce soir.
- Avec plaisir ma Loutre.
- À ce soir.

La communication se termina et Moïse se retourna, incrédule. Il n'en revenait pas d'avoir gagner. Enfin, surtout ses troupes et ses amis rebelles. Il n'avait fait qu'honorer son poste de commandant de Hoth, rien de plus. Le mérite en revenait aux soldats, ce qui étaient bien trop vite oublié en temps de guerre. Il voyait sur la tête des gens présents dans la salle qu'ils n'attendaient qu'une chose. Exulter.

- Allez-y mes amis. Faites-vous plaisir !

Ce fut une cacophonie de cris de joies, d'hommes et de femmes pleurant et s'embrassant. La plupart eurent également une pensée profonde pour ceux qui étaient morts et qui avaient permis ce jour. Après quelques minutes, Moïse demanda le calme.

- Mesdames, messieurs. Soldats, amis. Je comprends votre joie, mais tout n'est pas encore terminé. Je veux que les plus valides prennent soin de ceux qui en ont besoin en priorité. La vie humaine avant le matériel. Ceux qui n'ont rien à faire, occupez-vous d'aller préparer notre salle de commandant sur la base principale et préparer un banquet pour ce soir. TOUT LE MONDE, et j'insiste, y est convié. Cela m'est égal si les amiraux présents doivent manger des sardines. Ceux qui ne peuvent pas nous rejoindre pour cause de blessures se verront amener un bon repars dans leur chambre d'hôpital de fortune. Lieutenant Jaip, je vous donne le commandement pour gérer cela. Je vais m'occuper de la communication.


L'atmosphère était cependant étrange. La victoire était rebelle, malgré une domination impériale dans les espaces de combat. Après plus de semaines passées dans une grotte à voir des amis, camarades et collègues mourir, Moïse allait enfin pouvoir quitter ce trou et se changer les idées. Et qui sait, prendre un peu de vacances. Mais pourtant, il ne souriait pas. Les rouges qui s'activaient sur Hoth avaient la même face étrange, celle de l'appréhension. Ils s'étaient préparés à la fin et dans quelques heures, ils allaient célébrer une victoire. Mais n'aurait-il pas fallu y rester ? Le commandant se posait la question. Après la fête, les félicitations de ses amis amiraux, commandants et autres capitaines, il devrait s'occuper de taches beaucoup moins plaisantes. Principalement enterrer ses hommes tombés au combat et présenter ses condoléances aux familles. Il n'avait pas le cœur à ça, mais il n'avait pas le choix. En étant désigné gouverneur de Hoth, il avait dû embrasser toutes les composantes de ce poste, également les plus difficiles et délicates à effectuer.

Moïse se déplaça à sa base de commandement détruite lors des premiers assauts où ses rouges se donnaient corps et âmes pour la remettre en état de fonctionnement. Ils déplaçaient les débris et remettaient en place le matériel électronique. Il se rendit vers sa console personnelle pour envoyer un message à tous les pilotes de la rébellion et aux gouverneurs de planètes :

« Chers amis rebelles,

En cette grande matinée, je suis heureux de vous annoncer que la Rébellion peut célébrer une nouvelle victoire sur l'Empire. Ne connaissant pas les détails exacts de la prise de Coruscant, je ne souhaite pas vous raconter des balivernes.

Cependant, actuellement, mon vœu le plus cher est de remercier tous les vaillants guerriers qui ont participé de près ou de loin à la prise du caillou bleu et particulièrement à la défense de notre glaçon préféré. Ma pensée s'envole immédiatement vers les familles qui ont perdu un être aimé lors de cette bataille. Sachez que ce sacrifice ne sera jamais oublié.

Ayant actuellement beaucoup d'affaires à régler, je n'entrerai pas dans les détails, mais un autre message suivra bientôt.

Un grand merci à vous,

Que la force soit avec nous,

Moïse »

Il enchaina ensuite sur un message plus privé à l'adresse de ses plus fidèles amis :

« Chers amis,

Pour célébrer cette belle victoire, je vous invite dans ma base pour fêter cela. Un petit banquet sera organisé. Je vous attends en fin de journée.

Cordialement

Momo »

Après ça, il dut sécher quelques larmes. Il venait de découvrir un côté émotif dont il ne supposait pas l'existence. Mais il n'avait pas le temps pour cela. Autour de lui, les gens bougeaient telles des fourmis et ça le rendait nerveux. Ayant délégué les besognes à ses gradés, il se permit une sortie dans l'étendue neigeuse et sans fin de Hoth. Il laissa son esprit divaguer et pour la première fois depuis qu'il était arrivé, il put apprécier la splendeur de l'endroit et son moral remonta. Il s'arrêta, s'assit et leva les yeux au ciel. C'était plaisant de le voir sans un amas de flottes bleues. Spécialement celle de Doktorboumboum. Même si leurs combats allaient probablement rester gravés dans sa mémoire pendant un long moment.
Puis, Moïse vit un éclair vert. Cela l'interpella grandement. Les contrebandiers n'étaient plus autorisés à être dans la zone de combat de Hoth. Mais tout le monde savait qu' outrepasser des règles étaient le crédo des verts. Cependant, il ne connaissait pas de vaisseaux capables de voyager hors hyperespace à cette vitesse. N'étant pas un expert des événements spatiaux, il ne pouvait savoir si c'était un phénomène normal ou pas. Il toucherait un mot à ses hommes pour tenter d'avoir une réponse. Ayant les fesses froides, il retourna à la base pour surveiller le déroulement des événements et attendre ses amiraux préférés.

Ils arrivèrent pratiquement tous en même temps, certainement venus avec un cargo qui avait fait le tour de la galaxie pour les amener. La plupart étant des alcooliques notoires, il ne voulait sûrement pas perdre leur autorisation de piloter à cause d'une (énième) soirée qui aurait mal tournée. Tous les plus beaux, ou moches selon, étaient là : Xelion, Lordbonnux, Cael, Solex, Boss Nass, Robino, Qsd85, Kiss Cool, Eleonord Bearnaud, divin dieu, DD, huwhuww, Jondalar, Nem, rte, darking111, padaone, surt85, einstein, faust, les valeureux et suceurs de crédits qu'étaient Nek, Wes anteras, spirith ainsi que tous ceux que Moïse n'avait pas vu entrer (NDLR : Je m'excuse d'avance pour ceux que j'aurais oublié ;) ). Seul l'Amiral Algelos manquait à l'appel. Connaissant son caractère de fêtard, cela étonna Moïse. Il se rappela ensuite qu'il avait souvent des accès de rage et un côté solitaire bien développé, ce qui avait pu l'amener à se prélasser dans un coin reculé de la galaxie en bonne compagnie. Les invités le saluèrent chaleureusement et commencèrent déjà à se plaindre du manque potentiel de nourriture et de boissons et de la fraicheur de Hoth. Mais c'était ça, la Rébellion. Et cela combla le vide créé par les pertes de la guerre. Provisoirement en tout cas. Lorsque tous furent assis, tout le monde devint impatient d'entendre le récit de Xelion. Celui-ci fut coupé d'entrer par BN :

- Ouais alors en tant que Loutre toute moche, il s'était déguisé, est allé toquer à la porte et ils ont eu tellement pitié qu'ils l'ont laissé pénétrer dans le centre de commandement et il a bouffé tous les fils. Voilà le récit héroïque que tout le monde attendait. Splendide.

Et il nous gratifia de son plus beau sourire de biscuit rose et il fallut une bonne demi-heure avant que Xelion puisse enfin prendre la parole. La joie de vivre rebelle était sans égal.

- Bon j'vais quand même vous racontez mon récit, même si certains l'ont déjà entendu. Vous trouverez sûrement quelques informations intéressantes. Alors, on était à la rue. On avait été découvert depuis longtemps. Solex n'est vraiment pas discret. Ne me lance pas ce regard noir. C'est vrai. Bref, on cherchait à tout prix à détruire la salle de commandement pour vous permettre de vous enfuir et surtout de tenter par la suite de prendre le contrôle de la planète et éradiquer la race impériale de la galaxie. MOUHAHAHA.
- Heu...tu t'égares là quand même. Faudrait instaurer la paix, pas détruire les méchants.
- Oui tu as raison Kiss Cool. Je continue alors. On était vraiment désespérés, surtout que des points stratégiques n'arrêtaient pas de se faire capturer par des impériaux. On hésitait vraiment à revenir sur Hoth, mais un jour, un mec bizarre est venu nous trouver.
- T'entends quoi par bizarre ? Genre bizarre Jondalar ?
- Oh, commence pas, suis pas plus bizarre que toi BN !
- Oh les gars, calmez-vous, laissez au moins Xelion finir.
- Ouais, merci Faust, il faut toujours écouter ta sagesse. Ou pas. Bon je continue. Le mec était bizarre surtout à cause de son accent. Il était enveloppé dans une cape et on ne pouvait rien voir de son visage et il portait également des gants. Donc c'était totalement impossible de déterminer sa race (NDLR : à ne pas prendre de façon péjoratives, mais si je ne me trompe pas, dans Star Wars on parle effectivement de « race »). Et son accent, totalement inconnue pour toutes les personnes présentes à ce moment. On a fait des tentatives pour le retrouver, mais impossible. Donc, le mec nous a donné une bague qui devait nous rendre totalement invisible et indétectable par le matériel de sécurité.
- Tu l'as encore la bague ?
- Non, je l'ai donné à un expert pour l'examiner après la mission, mais en sortant sa boutique explosa. Par chance, on était assez loin pour ne pas se faire prendre par le souffle. Malheureusement, ça a probablement un rapport avec l'objet. C'est clair qu'on a cru à un piège. D'abord que l'engin ne marcherait pas et que les impériaux nous attendraient. Alors on l'a testé. Je l'ai porté pendant toute une journée et effectivement, je ne jamais été aperçu ou repéré. J'ai même volé, en remettant l'objet à sa place ensuite bien sûr, mais je n'ai jamais été attrapé. Alors on a pris le risque. J'ai mis l'anneau, je me suis introduit dans la salle de commandement, j'ai mis le bordel et je suis reparti sans que personne ne me remarque. Dehors c'était la panique. Je suis revenu à notre point de rassemblement avec les rouges et ensuite on s'est organisé pour venir nettoyer sur Hoth. Le reste, vous le savez.
- Intéressant, remarqua huwhuww. Mais cet être bizarre m'intrigue quand même. Personne ne sait d'où il sort ni ce qu'il voulait ? Il vous a laissé réduire pratiquement à néant la flotte impériale sans rien en retour ? Désolé, mais je trouve cela vraiment louche.
- Je suis d'accord avec toi huwhuww, mais on ne peut pas y faire grand chose, si ? Demanda Solex.
- J'ai bien peur que si, intervint Cael.

Personne ne comprit réellement la remarque, mais d'un coup, Robino, LordBonnux et Cael étaient debout et la salle étaient remplie d'êtres verts et inconnus, tous armés. Les rebelles tentèrent de réagir rapidement pour contrer cette attaque, mais ils furent mis hors d'état de nuire en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Tous étaient solidement attachés, mais toujours assis. L'un deux pris la parole.

- Bonjour race inférieure. Je suis un Creys de la civilisation supérieure des Gursols. Je vous annonce que nous mettons fin aux agissements de la Rébellion et de l'Empire. Cette galaxie est maintenant la notre, toute résistance est futile. Pour vous montrer que nous ne plaisantons pas, voici une vidéo de ce que nous sommes capables de faire.

Un écran apparu de nulle part et les chefs rebelles purent apercevoir ce qui ressemblait à la planète Mon Calamari avec un combat qui allait faire rage entre rouges et bleus au dessus des chantiers navals. D'un coup, une flotte de vaisseaux non identifiés sortie d'on ne sait ou et annihila en un rien de temps toutes les autres flottes présentes. Les Rebelles étaient sous le choc et personne n'osa dire un mot. C'était la première fois qu'ils voyaient leurs vaisseaux, et ceux des impériaux, se faire massacrer si facilement.

- Voilà, j'espère que cette démonstration vous empêchera de venir interférer dans nos affaires. Je vais tout de même répondre à votre question de la bague.

Il leva la main et tout le monde pu apercevoir un anneau à son auriculaire. Tous comprirent la manière dont ils étaient entrés dans la salle. Les bagues marchaient effectivement très bien.

- Je vous en ai fourni une pour que vous puissiez simplifier notre prise de Coruscant. Même si, honnêtement, nous n'en avons pas besoin. Et contrairement à la votre, la notre est totale. Comme l'est celle de Hoth. Je vais maintenant laisser mes hommes vous exécuter tandis que je pars rejoindre mes chefs avec mes nouveaux amis. Vos anciens camarades je présume. Grâce à eux, l'invasion a été grandement simplifié, même si nous n'en avions pas besoin. Oh et ne tentez même pas de vous enfuir, toute le reste de la base est sous notre contrôle.

Toute la détresse se lisait dans les yeux des rouges et Moïse ne put s'empêcher de regarder son grand ami, Lordbonnux, pour tenter de chercher une explication. Se sentant sous surveillance, ce dernier n'articula que ses lèvres, mais Moïse put tout de même comprendre :
« Ils la détiennent. S'il te plait, sauve-là..ainsi que la galaxie ». Il se retourna et s'en alla, accompagné de Cael et de Robino, laissant leurs anciens amis se faire exécuter par une force dont ils ne connaissaient même pas l'existence il y a cinq minutes.

Tous cherchaient un moyen de défaire leurs liens, mais il serait bientôt trop tard. Les extras-terrestres alignèrent les Rebelles contre un mur et armèrent leurs armes. D'un coup, la porte derrière les verts explosa et un homme entra dans la pièce. Il abattu l'un des hommes et couru libérer Moïse, qui le reconnu. C'était son Lieutenenant, Jaip. Il avait agi si rapidement et l'explosion avait surpris les assaillants qu'il put réussir à défaire les liens de son Commandant.

- Prenez le passage secret et enfuyez-vous avec les autres. Je reste pour vous couvrir. Dépêchez-vous.

Il pencha la table pour protéger les Rebelles des tirs ennemis et lança une grenade « flash bang » pour éblouir les ennemis. Avec son chef, ils commencèrent à défaire les autres liens. Les tirs des blasters commencèrent cependant à fuser et la tache se compliqua. Cependant, Moïse réussi à aller ouvrir le passage (oui, toutes les bases rebelles ont un passage secret, c'est connu!) et tous réussirent à entrer dedans, sans se faire toucher (Oui, tous les héros sont immunisés contre les tirs ennemis, c'est connu!). Moïse entra en dernier et se retourna vers son Lieutenant :

- Ne meurs pas !
- C'est trop tard, j'ai déjà pris ma décision. Les autres de la base ont aussi été tués. Partez et vivez !
- Merci...

À contre cœur, Moïse se retourna et suivit en courant ses camarades. La fin des tirs arriva rapidement, ce qui signifia la mort de son Lieutenant, mais surtout ami de longue date.
Mais s'ils ne voulaient pas subir le même sort, il fallait sortir au plus vite de ce guêpier, même si la destination de ce couloir était totalement inconnue. En se retournant, ils virent qu'ils étaient poursuivis. Ne sachant pas par combien, ils ne pouvaient prendre le risque de s'arrêter et les combattre. Surtout qu'avec leurs technologies visiblement supérieures, ils n'avaient probablement aucune chance. Qsd85, le plus devant, signala la présence d'une lumière, visiblement celle au bout du tunnel. Ils avaient encore assez d'avance, mais n'ayant aucune idée de l'endroit d'où ils sortiraient, les choses pourraient vite se compliquer.
Par chance, ou par un peu moins de malchance, ils sortirent au milieu de nulle part, dans une sorte de petite caverne qui donnait sur une plaine neigeuse déserte, comme le 90% de la planète. Einstein proposa de bloquer la sortie, ce que les autres avaient oublié, sous le stress de la fuite. Ils mirent un énorme bloc en espérant que cela suffirait. Ils mirent le nez dehors pour tenter de se repérer en demandant à Moïse s'ils reconnaissaient le lieu. Mais non, ils étaient perdus. Ils entendirent des bruits et le bloc explosa, projetant Xelion et Boss Nass à terre. Ils sortirent leur blaster, mais remarquèrent que les gardes les avaient subtilisés. Ils étaient donc non-armés face à une force supérieure et armée. À nouveau, ils étaient perdus.

Un tir venu de dehors fit mouche et projeta les assaillants à terre. Solex et DD profitèrent de l'occasion pour aller récupérer Xelion et Boss Nass pendant que Nem captura un ennemi assomé par le choc. Moïse se retourna et vit un cargo apparaitre et qui ouvrit son sas. Ils reconnurent Algelos au pilotage.

Ils ne manquèrent pas l'aubaine et se précipitèrent dedans. Algelos prit la poudre d’escampette et fila pour tenter de passer en hyperespace.

- Pas le temps de blablater, il y a un barrage à forcer, j'ai déjà eu du mal à le percer. Que les meilleurs tireurs aillent aux tourelles et tentent de nous frayer un passage. Ça risque de secouer alors attachez-vous !

Kiss Cool et Moïse prirent celles de droite pendant que Solex et Faust allèrent à celles de gauche (NDLR : oui je me reconnais comme un excellent tireur, et non, je n'ai pas la grosse tête :P). Habile pilote, Algelos sema les premiers vaisseaux venus à leurs rencontres et les tireurs réussirent à faire en sorte de laisser le temps à Algelos de passer en hyperespace. Ayant vu de plus près les vaisseaux ennemis, ils purent admirer leur conception au design unique ainsi que leur puissance. En combat spatial, les flottes rebelles, et impériales, n'auraient aucune chance.

Ils arrivèrent en orbite d'une planète qu'ils leurs était totalement inconnue, à part pour Algelos.

- Bon les gars, on va pas entrer dans les détails. La destruction des flottes aux chantiers navals a été vue par toute la galaxie. Je me suis donc dit que vous auriez besoin d'aide sur Hoth alors je suis venu. C'est tout. En plus, vous êtes sur mon petit lieu de paradis, alors si vous notez les coordonnées de cette endroit ou que vous y revenez un jour, je vous tue, compris ?
- C'est bizarre de ta part, non ? De venir nous sauver, demanda Moïse.
- Effectivement, mais c'est quand même plus marrant avec vous.

Tous hochèrent de la tête, visiblement sous le choc. Ils s'assurèrent que le Gursol était bien attaché et atterrirent dans ce qui semblait la résidence de l'Amiral Algelos. Il les mena, avec le prisonnier, dans une salle de réception via des couloirs interminables. Dans d'autres circonstances, ils auraient pu admirer la beauté du lieu. Mais pas maintenant. Ils posèrent le monstre vert sur une chaise et Algelos demanda aux gens de sortir, excepté pour Xelion, Boss Nass, Solex et Moïse. Il enleva le bâillon de la créature et le gifla violemment.

-Parle, monstre ! Qui es-tu ? Que fais-tu ici ?

Comme seule réponse, ils eurent un rire qui ne ressemblait à aucun de connu. Même pas celui de Xelion. Algelos recommença en mettant de gros gants métalliques, mais la créature ne montra aucun signe de faiblesse et ne pipa toujours rien. Après d'autres tentatives autant infructueuses les unes que les autres, le prisonnier les regarda, souri et se fit briser la nuque. Ce qui le tua.

- Comment a-t-il fait ça ? Cria Xelion, c'est impossible de se briser la nuque tout seul !
- Visiblement si, dit tristement Algelos. Apparemment, nous n'apprendrons rien de sa part. On va devoir se débrouiller seul.
- Quelle est la situation dans la galaxie ? Demanda Solex.
- Catastrophique. Les Gursols ont également pris Coruscant, les personnes qui résistent se font massacrer et nous n'avons actuellement aucun moyen de déterminer leur nombre, origine, force et ce qu'ils veulent faire de nous. Même si la théorie la plus plausible est l'esclavage.
- Et que fait-on ?
- J'ai envoyé un message de secours aux pilotes rebelles de venir se réunir ici en attendant d'autres informations pour tenter de lancer une contre-attaque ou gentiment se faire massacrer.
- Superbes vacances en perspective !

Ils mirent le mort dans un incinérateur, car oui, Algelos en avait un, et se dirigèrent vers le reste du groupe de survivants pour annoncer les mauvaises nouvelles. Ils ne discutèrent pas longtemps et décidèrent d'aller se coucher en instaurant un tour de garde. Moïse dormit mal et rêva de tous les morts de ces dernières semaines. Il ne put s'empêcher de penser qu'il aurait peut-être dû mourir sur le terrain plutôt que de vivre l'enfer de la situation actuelle. Le futur ne s'annonçait pas glorieux...mais l'espoir fait vivre et la force était avec eux...




Moïse le 2012-11-01 18:01:40



L'abus de confiance en soi est dangereux pour la santé.

Après avoir combattu longtemps à Coruscant puis à Hoth l'amiral DD avait fini par se faire ce que l'on ne pourrait pas vraiment appeler des amis mais plutôt des habitués chez les impériaux. C'est pourquoi un groupe d'habitués rebelles et impériaux s'était formé dans la bataille pour les chantiers navals, ils étaient prêts à en découdre pour la dixième fois, rien d'exceptionnel en fait.

Jerry et DD, possesseurs des deux plus grosses flottes respectivement de Supers-destroyers stellaires et de Croiseurs de guerre Bulwark de la galaxie s'étaient plus particulièrement rapprochés pour une sorte de combat de Gala entre mastodontes. Ils étaient même en communication, se lançant des paris sur les résultats ou se vannant bien grassement. Ils avaient même organisé un duel entre leurs deux vaisseaux, qui se trouvaient donc en tête de flotte, l'image semblait tirée d'un roman épique, les paroles moins...

'DD : Je parie 3 esclaves Twi'leks que j'explose ton réacteur arrière droit avant même que tu aies percé mes boucliers!
Jerry : et moi les restes de la boite de prostituées la plus huppée de Koru que j'ai réussit à... conserver dans mon vaisseau que... GRRSHHH
DD : PUTAIN pourquoi ça lâche tout le temps au pire moment ces saloperies de box de transmission!!!

« Habitants de la galaxie Grahzect !»

DD : Ah merde c'est quoi ce truc...'

En effet le groupe d'habitués était déjà presque au contact au milieu du champ de bataille et les vaisseaux inconnus venaient de surgir juste à côté d'eux, chaque flotte s'immobilisa net, l'image de roman épique avait désormais l'air magnifiquement misérable, un tantinet malchanceuse face au nouvel invité surprise. Tel en gamin pris la main dans le sac de bonbons stormschtroumphers qui ne sait pas comment réagir devant sa nourrice wampa, le groupe de flottes semblait tenter de s'écarter discrètement de la nouvelle menace.

« Je suis le Creys Granthaar. Je vous informe qu’à la tête de mon peuple je prends possession de cette galaxie dans sa totalité. Toute résistance...»

'DD : Les gars PAUSE!!! On arrête tout... C'est quoi ces gros machins juste à droite???... Euh... reculez un peu!
Officier : toute retraite pourrait nous être très chère si le combat continue avec les impériaux
DD : Oui... mais reculez juste un peu, j'ai pas trop confiance...

« Les actes semblant avoir plus d’impact sur vos esprits que les paroles , voici une preuve de notre supériorité. . .»

DD : Oulaaa... [BOUM]'
Les premiers tirs ennemis venaient d'anéantir la moitié de la flotte de Jerry, plus de mille Supers-destroyers !
'DD (à sa flotte): FUYEZ, FUYEZ, allez... où vous voulez mais cassez-vous!!
Officier de la flotte: Il nous faut un point de ralliement!
DD : Saute en HE! C'est tout!!!!!
Officier de la flotte : Oui mais com... GRSHHH
Officier du vaisseau : OK, OK on saute dans 3,2,1...'

Ces trois secondes suffirent à l'amiral DD pour voir les 3 quarts de sa flotte se faire détruire, tout comme celles du reste du groupe d'habitués, il ne vit que très peu de vaisseaux s'enfuir avant lui, dont aucun amiral. Peu risquaient de s'en tirer...

Le vaisseau arriva dans les environs du PDF C4, seul. Le PDF C4 était aussi vide, voilà qui ferait une très bonne base pour redémarrer de zéro. On envoya des chasseurs explorer les environs, il n'y avait plus rien, DD était le premier arrivé, ou le seul survivant... Les chasseurs prirent deux planètes qui furent rapidement attaquées par des impériaux opportunistes spécialistes de la chasse qui n'avaient pas trop souffert de la bataille et qui se régalaient dans le secteur.

On repéra rapidement une flotte de la race inconnue qui semblait se promener à l'aveugle mais qui tournait autour du PDF, la reconstruction recommença, la routine reprit ses droits, Nephros, Paykan et Vinivorax devinrent les nouveaux habitués. Seule la flotte inconnue tournant autour du PDF rappelait la présence d'un ennemi commun bien plus puissant.



DD le 2012-10-31 17:28:34



Les analphabètes vivent plus longtemps, c'est bien connu

Quelque part dans la bordure extérieure, très extérieure...


L'amiral Bogdoga regardait encore une fois les derniers débriefing du dernier assaut rebelle sur Coruscant lorsque son moniteur se mit à grésiller. Les images des combats étaient brouilées par un signal émis en direct sur tout les canaux spatiaux.

L'amiral contacta les services techniques de la planète Center Pomme pour obtenir plus de détails car d'ici quelques heures le match entre les Kaadus de Naboo et les Acklay de Felucia allait commencé et Bogdoga n'aurait raté cette rencontre pour rien au monde.

Un des ingénieurs de la station de communication extra-orbitale se présenta à l'amiral pour le prévenir que des ondes, dont la provenance leur était inconnue, avaient généré une phase de distortion par propagation de spectre de luminance à dynamique zéro ainsi qu'une syncope générative de la chrominance originale.

Bogdoga demanda si, de ce fait, une retassure de l'onduleur géo-méridien n'était pas à envisager.

L'ingénieur lui répondit que nonobstant les non-certitudes, peut-être liées à trop d'exposition aux responsabilités de l'amiral au vu de sa sinécure, le dit amiral pouvait de facto atténuer ces afflictions mettant ainsi fin à cette synode.

Bogdoga, trouvant que cet ingénieur au dialogue un peu rustre avait tout l'air d'être compétent, décida donc de se calmer et de prendre un peu de repos avant le début du match.

A peine eut il le temps de s'allonger qu'un officier vint le prévenir qu'une contre attaque impérial sur les chantiers de Kuat venait d'échouer entrainant de lourdes pertes chez les fidèles de l'Empereur.

L'officier fût surpris de constater que l'amiral n'avait pas vu le message retransmis à travers la galaxie ainsi que la démonstration de force de ce Creys Granthaar.

Bogdoga lui répondit qu'il venait de passer les dix dernières minutes avec un ingénieur en communication et qu'il n'avait pas regardé son écran depuis le début du signal à phase de distortion par propagation de spectre de luminance à dynamique zéro et de syncope générative de la chrominance originale.

La décision fût très vite prise, après avoir au préalable consulté les enregistrements du centre de communication, de rassurer la population locale au nom de l'Empereur.
Mais avant de commencer à rédiger son discours Bogdoga voulait d'abord s'entretenir à nouveau avec l'ingénieur en communication.
Il se rendit dans l'ancien palais des esclavagistes qui avaient asservi ce monde, il y a de cela bien longtemps, et qu'il avait reconverti en centre de communication et de renseginement.
L'ingénieur se présenta à lui mais n'eut pas le temps de dire un mot que déjà des soldats l'emmenaient dans la caverne du Bantha située sous le palais ou il connût une fin aussi tragique que ces explications sur la propagations des ondes à travers la planète.

Bogdoga put ainsi se mettre à commencer à rédiger sa déclaration aux habitants de Center Pomme mais les mots lui manquaient pour réussir à chasser le doute des esprits des résidents de ce monde. En repensant au sort de cet ingénieur en communication il se dit que la solution était peut être aussi évidente qu'elle fût fatale à cet incapable...

bogdoga le 2012-10-26 21:55:56



La guerre des mondes ?

Quelques temps après la bataille perdue sur Koruscant...

L’Empire a implosé, la plupart des amiraux ont rejoints une contre offensive sur les chantiers navals de Kuat sous l’ordre de l’empereur lui-même. L’amiral Juh lui, s’est retranché sur la planète Juh juh city dans la bordure extérieure à l’abri des regards indiscrets, dans un immense bunker qui s’étend sur plusieurs km² à 1000m sous la terre, masqué par une immense forêt de Bambou. Depuis qu’il a développé ce nouveau QG, Juh ne cessait de penser :

- L’empire pli mais ne rompt pas... Pourquoi la ceinture composée de l’élite impériale a cédé...

Il n’avait pas le temps de ressasser cette bataille, l’Empereur avait donné une mission au jeune amiral : enquêter sur les forces rebelles qui ont réussi à faire tomber Koru. Le nouveau QG a été conçu pour former des espions habiles pour obtenir des renseignements sur les nouvelles étoiles de la rébellion. Cela faisait presque trois mois que des milliers de sondes DX 8 miniaturisées appelées aussi oiseaux fantômes s'étaient envolées de la base secrète vers les planètes proches de notre sainte Kapitale... Les premiers espions commençaient à étendre leur influence...

- Les résultats vont bientôt se faire sentir, je le sens...murmura juh rageux.


La matinée ou tout bascula,

Levé de bonne heure, Juh s’empressa d’aller consulter les rapports reçus dans la nuit dans la salle de contrôle des opérations. Mais dans le couloir menant au QG central, juh tomba à genou se tenant la poitrine.

- La force se trouble, un sentiment que j’ai rarement ressenti, aussi puissant ! Ce n’est pas possible, pensa juh fébrile

La force, qui maintient la galaxie en un tout unique semblait instable.

- Je veux un point sur tous les relevés des sondes sur les 5 dernières minutes et tous les rapports des agents infiltrés, hurla juh en faisant irruption dans la salle de contrôle
- Oui amiral, répondirent les officiers en chœur
- Des données nous arrivent de tous les côtés, des holocoms d’amiraux ressentant une faille dans la force et des échanges de.... - Amiral nous avons intercepté un signal d’un vaisseau impérial provenant de Kuat, c’est incroyable vous devez voir ça, coupa le jeune officier
- Transmettez sur l’écran central, officier

«...Critttzzzzzzzzzzzztendez ! Il se passe quelque chose !
[Sifflement suivi d’un ronflement d’intensité croissante]
Une forme s’élève derrière la lune de Kuat. Je distingue un rayon de lumière contre un miroir.
Qu’est-ce que c’est ?
[Un jet de flammes jaillit de ce miroir et détruit le Super destroyer stellaire impériaux le plus proche]
Seigneur, il prend feu !
[Cris d’horreurs]
Maintenant c’est la flotte toute entière qui prend feu
[Explosions]
[Bruit de micro... puis silence radio ] »

- Je veux parler à mes frères partis à Kuat, ordonna juh

En vain, juh ne parvint à joindre aucune flotte parti à Kuat.
Ce fut juste après après que le message du Creys Grahzect arriva, capté sur le réseau de télévision public .
Juh écouta en boucle ce message, perplexe et dubitatif :
'...Maintenant , vous savez que toute résistance est vaine. Acceptez votre sort , et une plus grande partie d’entre vous aura le droit de vivre.”
Les sondes envoyaient des rapports encore et encore sur des masses énergétiques incommensurables qui perturbaient l’équilibre de la galaxie. Les agents eux rapportèrent que les rebelles aussi étaient désemparés. Une rumeur enflait qu'il n’y avait plus que des cendres à Kuat.

- Ils n’ont pas l’air de plaisanter, pensa juh, qui sont-ils ?

Juh, erudit et philosophe de la pensée Sith, se rappelait de vieilles légendes qui parlaient d’un explorateur d’une autre galaxie, exilé par ses pairs, qui avait régné sur Korriban et capable d’influer sur les midi-chloriens. Cet être supérieur pouvait, disait t-on, interagir avec les soleils grâce à de puissants artefacts.

- Serait-ce vrai ? s’interrogea juh, ces légendes datent de milliers d’années...

Toute la nuit suivant l’attaque extragalactique, le QG impérial de Juh juh city travailla sans relâche sur les différents rapports des sondes mesurant les énergies, cartographiant, multipliant les différents relevés.
Les données une fois compilées étaient sans équivoque, des vortex d’énergie se sont ouverts avant l’attaque de Kuat et continuent de s’ouvrir et de se refermer un peu partout dans la Galaxie. L’heure était grave, l’équilibre de la galaxie était gravement remis en cause...


Face à Face

Quelques jours plus tard, une escouade de chasseur tie en mission de reconnaissance sur le PDF de RTE, après un saut en hyper espace...

[un par un les chasseurs tie sortent de l'hyper espace dans un bruit assourdissant]
- QG opérationnel : Black one au rapport, SVP
- Black 2 : merde on a perdu Black one, aucunes traces de lui sur les sondeurs
- Black 4 : Commandant, oh mon dieu... où sommes nous tombé ?
- QG : Que se passe t'il ?
- Black 2 : coordonnées sortie hyper espace vérifiées, rien n'est cartographié dans ce secteur et pourtant il semblerait que nous sommes face à un immense mur de métal étincelant, je distingue des câbles d’acier, articulés ... c'est quoi ce bordel !
- QG opérationnel : Black two, prenez le commandement
- Black 3 : J'aperçoit des débris à 6h, je vais jeter un oeil
- Black 2 : ok black 3 autorisé
- Black 2 : Black 4, 5, position de combat serrée, on vire dans 5,4....
- Black 3 : Ce n'est pas un mur, c'est un vaisseau et ce n'est pas un vaisseau de l'alliance...
- Black 2 : 3,2,1 babord touuuuuuuute
- Black 3 : ...je vois une tourelle avec un espèce de disque, qui étincelle arghh je suis ébloui, je décroche en urg...
[Explosions]
- Black 5 : Ouch, 3 s'est fait grillé, ça chauffe, perte de 80% de mes boucliers
- Black 2 : on dégage les gars, hyper-espace dans 3,2,1 GOOOOOOOOO
[un jet ardent détruisit Black 5, légèrement en retrait de l'escadron]
- Black 2 : ouhahah, ça décoiffe
- Black 4 : wahou, j'ai la propulsion foutue, tout a cramé
- Black 2 : Black 2 pour QG, nous avons perdu Black one, 3 et 5, je remorque black 4, on rentre à la base
- QG : Ok bien reçu, on vous ouvre l'entrée ouest X45
- QG (off) : Cette nouvelle guerre commence infiniment mal. Il faut donc qu'elle continue...

Les analystes impériaux positionnèrent le vaisseau en 124 -75 et estimèrent la puissance du vaisseau à 180 M et une longueur d'environ 50km, il semblait dériver dans l'espace avec une trajectoire totalement irrationnelle.
La base passa en code rouge, ne laissant qu'une modeste flotte de defenseur tie sur la planète. Le temps était à la discrétion.
Juh prit note de ses informations et partit méditer dans le jardin tropical de sa résidence personnelle.

- Comment la guerre contre la vermine rouge et nos luttes intestines nous ont rendu aveugle à ce point, pensa juh, en sirotant un verre de rhum mental ?
- Je dois me renseigner sur cette légende Sith du voyageur exilé, nous sommes trop faible pour faire face à cette menace.
- Arrggghhhhhh, je dois agir pour l’Empereur, pour le côté obscur, je dois faire les bons choix, être lucide, frapper vite et fort tel le black Mamba, s’exclama Juh revigoré par l’élixir.

Il se mit en tête de relire les vieux parchemins Sith provenant de Korriban et encore imprégnés des esprits des anciens seigneurs Sith. Y trouvera t’il des réponses ?
L’amiral Juh et son état-major était en sécurité dans le bunker. Il pouvait réfléchir calmement à une manière de mener la guerre, à adopter la meilleure stratégie . Il le savait cette guerre pourrait être la dernière pour lui mais aussi pour ses Kamarades et le reste de la Galaxie.
'Quand la guerre commence l'enfer s'ouvre...'

Juh le 2012-10-26 05:13:23



Leçon de Sabbac !

BIP ! BIP ! BIP !

La jeune femme ouvra les yeux et se redressa sur son siège de pilotage.

- « 22 :22, un rapport s’il te plait. »
- « Bien commandant, il semblerais que nous ayons été sortie de l’hyper-espace par un champ gravitationnel hors du commun. »
- « Active les boucliers ! C’est un Interdictor ? »
- « Bouclier actif Commandant. Non les signatures gravitationnelles ne correspondent pas au système habituel des vaisseaux impériaux de type… »
- « 22 ! Affiche moi sur la console le rapport des senseurs. Qu’elle est notre position ? »
- « Nous somme en bordure du Secteur Mon Calamari Comandant, mais à 150 parsecs de la position initialement prévue par nos coordonnée de sortie. »
- « Active les commande de tir et les brouilleurs et met toi en veille. »
- « Commandant, mes capacités de pilotage pourrais… »
- « FAIT CE QUE JE TE DIT ! »
- « Bien commandant. »
La jeune femme scruta la console des senseurs, elle pouvait voir les positions défensives de l’alliance, tout semblait normal. Les chantiers navals ne semblais avoir subit d’attaque, mes les senseurs longues porter affichaient quelques vaisseaux ennemis aux limites du champs d’action des senseurs. Eléonore ne doutait pas que les flottes de l’empire se réunissaient en vue d’une attaque, elle aurait préféré que l’empire mette plus de temps à se réunir mais après la prise de Coruscant, il était évident que les Amiraux impériaux allaient réagir vite… Quelque chose clochait, mais la jeune femme n’arrivait pas à mettre le doigt dessus.

La jeune femme resserra les harnais de son siège, le Tanker II est un vaisseau exceptionnel, mais en cas d’affrontement avec une flotte ennemis ses chances de survie serais mince… elle tendit la main vers le communicateur.

- « Commandant Barbarians, comment ça se passe de votre coté ? »
- « Les B-wing sont en position, et d’autre flotte de l’alliance se mettent en place. Vous pensez vraiment que l’empire va attaquer Commandant ? »
- « Je viens d’arriver dans le secteur, mes senseurs ont capté une présence ennemis, je pense que le shows est pour bientôt, faite circuler l’information auprès des autres commandant de l’alliance. »
- « Bien commandant, vous voulez que je détache quatre Escadrons pour vous escorter ? »
- « Négatif, gardez toutes vos forces, je vais me débrouiller, je ne suis pas très loin… Barbarians… L’alliance à t’elle fait rapport de quelques anomalies ? »
- « Négatif Commandant. Pourquoi ? »
- « J’ai été sortie de l’hyper-espace en bordure du secteur… et ce n’était pas l’empire… »
- « Sans doute une anomalie du moteur hyper-espace du Tanker II Commandant, quand je vous dit que vous ne devriez plus voler à bord d’un YT-1300… franchement Commandant. »
- « Ce n’est pas mon hyperdrive le problème. »
- « Commandant, on m’informe de l’approche des flottes de l’empire… Le Show va commencer. »
- « Merde ! Déjà ? J’aurais préféré arrivé avant… Ok, Faite attention à vous Commandant. Cieux Cléments. »
- « Merci. »

Eléonore sentait son pouls s’accélérée, elle détestait savoir ses hommes pris dans un combat lorsqu’elle n’était pas là… quelque chose cloche… Eléonore fit virer le Tanker II et poussa les moteurs subluminiques, direction Mon Calamari. A peine quelques minutes plus tard, la jeune femme vit des vaisseaux sortir de l’hyper espace sur ses senseurs… beaucoup de vaisseaux… à peut près entre les groupes Impériaux et Rebelles.

- « Merde ! C’est quoi ça ? 22 :22 ! Recalibre les senseurs, affiche les flottes Rebelle en rouge, et tout les identifiants Impériaux connus en Bleu… Affiche tout le reste en violet… merde ! ça peut pas être les contrebandiers, ils ne sont pas aussi nombreux ! »
- « Recalibration en cours Commandant. »
- « Prépare des coordonnées de fuite, Tatooïne, Corrélia et Dantooïne. »
- « Bien commandant. »
La jeune femme activa de nouveau son communicateur.

- « Barbarians ! Vous… »
- « Commandant ! On ne sait pas ce que c’est Commandant, les flottes impériales restent à distance, mais ses vaisseaux là… Je ne sait pas ce que c’est… Ils sont sortie de l’hyper espace dans une grande lueur rouge, ça ressemble à rien de ce que je connaît… »
- « Préparer vous à décrocher, je les sent pas, prépa…GRRRSHWWWWW »

“Habitant de la galaxie Grahzect !

Je suis le Creys Granthaar. Je vous informe qu’à la tête de mon peuple je prends possession de cette galaxie dans sa totalité. Toute résistance est vaine. Nous vous observons depuis longtemps, nous savons que votre technologie n’est pas à la hauteur et que des années et des années de conflit interne à votre galaxie vous ont considérablement affaiblis. Le mieux que vous ayez à faire est de vous résigner, vous vous épargnerez ainsi une mort lente et douloureuse. Certains d’entre vous auront même l’honneur de devenir les serviteurs de notre race supérieure. Quiconque tentera de nous résister ne pourra pas prétendre à cette chance.

Les actes semblant avoir plus d’impact sur vos esprits que les paroles, voici une preuve de notre supériorité. . . “

Eléonore vit la flotte étrangère se scinder et attaquer indistinctement les flottes rebelles et impériales… la nouvelle flotte semblais vraiment beaucoup plus puissante, les défenses rebelles plièrent en quelques minutes et les chantiers navals étaient à présent à la merci de cette flotte d’envahisseur.

Le Tanker II fût pris dans la zone de combat, et quelques chasseur étranger semblais l’avoir repérer.

- « 22 :22 calibre les ordinateurs de visée sur le groupe violet… dépêche toi ! »

Les Nouveaux chasseurs étaient rapides, la jeune femme n’eut pas d’autre choix que de commencer des manœuvres d’échappement, elle esquiva les premiers tirs, mais 2 chasseurs l’avaient maintenant prise en chasse.

- « Ok les gars… vous voulez jouer… »

Le tanker II ne pouvait pas rivalisé de vitesse avec des chasseurs, mais la jeune femme connaissait les limites de son cargo par cœur, elle avait elle même conçut les plans… moins rapide certes, mais solide et lourdement armée… pour faire face à des chasseurs ça devrais suffire… En tout cas les pilotes ennemis étaient vif ! Malgré plusieurs décrochage, manœuvre et autres feintes ils ne la lâchais pas, les tirs devenais de plus en plus précis, et quelques uns frôlais les boucliers… vue comment le cargo était secouer Eléonore compris qu’il ne ferais pas bon de prendre un tir direct.

- « 22 ! Large les contremesures ! »

Eléonore vif faire un volte face à son cargo et envoya toute la puissance de ses tourelles sur le premier chasseurs… le pilote sembla perdre le contrôle mais le chasseur n’explosa pas.

« La vache ! Sont solides ! »

- « Commandant ! On se fait mettre en pièce, demande l’autorisation d’évacuez. »
- « Vous devriez déjà être parti ! Barbarians… J’ai besoin de soutien, je ne vais pas tarder à me faire débordé. »
- « J’arrive Commandant. »

Juste au moment où Eléonore vit l’Escadron Noire de Barbarians en approche, un coup porta sur le Tanker II, l’éclairage de la cabine vacilla et le vaisseau se mis en vrille le temps que la jeune femme reprenne le contrôle...

« Commandant, nous avons perdu l’écran principale, la tourelle ventrale, et la soute est en décompression. »
« Active les écrans secondaires, désactive la tourelle dorsale et dérive l’énergie vers les boucliers, isole la soute. »

Les B-wings de Barbarians finirent par détruire le chasseur restant, mais déjà 6 autres chasseur étaient en approche, accompagner d’un vaisseau plus gros de type T2.

- « Ok, Barbarians… On évacue, on ne gagnera pas ce combat. Préparer vos coordonnées de fuite vers Dantooïne. »
- « Bien Commandant. »

Les B-wing ainsi que le Tanker II s’éloignais de la zone de Combat, Eléonore vit que les Chantiers étaient détruit et les senseurs n’affichaient plus que quelques points bleu et Rouge.

Le transmetteur lança :

“ Maintenant, vous savez que toute résistance est vaine. Acceptez votre sort, et une plus grande partie d’entre vous aura le droit de vivre.”

Les chasseurs ennemis s’approchais de plus en plus et risquais de bloquer le passage en hyper-espace.

« 22 :22 Large des contremesures et tout le stock de Mine Sonique, ça leur laissera un bon souvenir de nous »

Les B-wing sautèrent en hyper espace et Eléonore eut juste eu le temps de voir les six chasseur ennemis être détruit juste avant de sautée à son tour.

Phase Pari

Lorsque le Tanker II sorti de l’hyperespace, plusieurs systèmes étaient en alarmes, l’hyperdrive venais de rendre l’âme, les déflecteurs à 30%, plus de tourelles, et une partie du vaisseau présentait des failles de pressurisation, ce qui avait obliger Eléonore à isolé près de 60% du vaisseau. Les cinq B-wing restant était eux aussi en mauvais état. Eléonore fit le point avec son second le Commandant Bullivan… apparemment Dantooïne était sous régime impériale d’après les MESPA… décidément cette journée commençais à devenir compliquer.

- « Commandant Bernaud… si on essai de se posé ici on va se faire dégommé. »
- « Je vais y allez. »
- « Quoi ? »
- « J’ai un cargo civil, et j’ai dupée les douanes impérial les vingt premières années de ma vie, faite moi confiance Commandant, mettez vous en Orbite près de cette petite lune et attendez mon signal. »
- « Nous tiendrons à peine 12 heures, passé ce délais nous seront condamnés. »
- « Faites moi confiance, vous et vos hommes vous m’avez sauver la vie, je ne vous lâcherais pas. »
- « Bon courage commandant. »

Eléonore fit le point dans son cargo… les Grahz avaient complètement changer la donne, technologies différentes, tactiques différentes, comportements différents… Eléonore avait grandie dans les bas fonds de Mos Espa, et était devenue ensuite une Hors-la-lois aux yeux de l’empire avant de devenir Commandant d’une flotte rebelle… il faut s’adapter, il faut trouver un plan…

Eléonore alla se changer dans la cabine de son vaisseau, elle ressortie du placard un uniforme impériale qu’elle gardais pour les coups durs… pour le grand bluff.

- « LE SABBAC ! »
- « Pardon commandant ? »
- « Non 22 :22, je ne te parlais pas… je réfléchissais à voix haute. »
- « Le Sabbac est un jeu de carte très populaire dans la galaxie, mais il en existe de nombreuse variante, Le jeu se compose de… »
- « 22 :22 met toi en veille ! »
- « Oui Commandant. »

« Je vais leur apprendre à jouer au Sabbac moi à ses… ses Garhz. La partie commence. »

Eléonore sortie plusieurs jeux de faux papier d’un faux plafond…

« Hum, voyons voir… Ah là voilà… Melissa Jabberan, ingénieur en Astronautique pour le compte de l’empire… humm, j’avais une lettre accréditive… je l’ai mise où… Ah je sais. »


Phase Changement

Quelques heures plus tard, Melissa Jabberan avait atterrie sur l’Astroport Impériale après avoir envoyer un message de secours… Tout le monde était déjà au courant de l’attaque des Garhz, et apparemment les messages d’avertissement avaient été diffuser un peu partout dans la Galaxie. L’atmosphère était tendue, beaucoup de gens avaient peur, et les officiers impériaux paraissaient un peu déborder… La jeune femme présenta ses papiers, et une lettre accréditive signé par l’Amiral ElfeSyl (Elle avait voler le papier il y a plus de deux ans lors d’une visites du vaisseau amiral de ElfeSyl qui l’avais invité à une dégustation dans sa cave). Elle n’avait même pas eu besoin de beaucoup pousser son bluff avant de se faire conduire devant le responsable. En quelques minutes le bureaucrate fondait en larmes, révélant à la jeune femme qu’il était complètement désemparé, et que l’Amiral en charge de cette planète était mort lors de l’attaque de Mon Calamari… La jeune femme n’en croyait pas sa chance.

Rapidement elle réussit à embobiné le pauvre Administrateur, une équipe de sauvetage fut envoyer pour récupérer les Chasseur B-wing que ses hommes avait du voler au rebelle pour fuir les Chantiers Mon Calamari lors de l’attaque. En effet, elle et son équipe font partis du BSI et étaient en mission de sabotage. L’administrateur était complètement impressionner et lorsque Melissa Gilbert lui demanda de lui confier le commandement, l’homme ne discuta même pas.

Quelques heures plus tard, Mélissa Jaberan convoqua une réunion extraordinaire de tous les officiers, certains se sont montrés sceptique mais le BSI n’avait pas la réputation d’être tendre avec les traitres à l’empire, et aucun n’officier ne pris le risque d’autant que dans la situation actuelle avoir un Commandant qui semblais savoir quoi faire était plutôt rassurant.

Eléonore plaça ses hommes à des postes clés, Défense, Tactique, Production, Sécurité, Renseignement, Communication. Des ordres furent donnés pour remettre de l’ordre dans la population civile et lancer les mobilisations nécessaires. Datooïne n’est pas si loin du système Calamari, il faudrait se préparer et vite, la loi martiale fut mis en place. Le lendemain Eléonore avait pris le contrôle de la planète. Elle utiliserais les outils de production de l’empire pour préparer une flotte plus forte pour combattre les Garhz, et avec un peu de chance, la jeune femme arriverais à calmer les tensions entre l’empire et la rébellion le temps de combattre leur ennemis commun.

Bientôt il serait temps de passé à la Phase Annonce


Eléonore Bernaud le 2012-10-23 15:15:50



Disparition

- Évacuez le pont! C'est un ordre bordel de merde!

Tels étaient les derniers ordres entendus par les officiers présents sur la passerelle lorsque celle-ci se fit percer par un rayon laser rougeâtre. Depuis peu, une question de 3 ou 4 minutes, un combat sans merci s'était livré entre l'ultime force du commandant Spirith et les envahisseurs de la galaxie de Grazet... Grahtec... Grahzect? Enfin. Sûrement aurait-il aimé dire qu'il avait livré un combat remarquable, éliminant plusieurs ennemis, mais il n'en fut rien. Ce fut littéralement une boucherie à l'état pur. Plusieurs millions d'hommes moururent sans avoir eu l'occasion de riposter. Toutes résistances s’étaient avouées futiles et complètement stupides.

Sur ces derniers ordres, plutôt logique et prévisible vu la situation, les officiers continuèrent à fuir sans se demander s'il y avait des survivants derrières. En tenu d'espace, le commandant était resté dans la salle des commandes pour tenter de sauver les dernières données qui étaient sur son vaisseau. Un geste bien bête puisqu'il disparut en même temps que celle-ci.

Ainsi mourut le commandant Spirith, ancien impérial reconvertie en contrebandier. À moins que...


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Quelques heures plus tard dans la galaxie...

- Enchantée, je m'appelle Arcueid. Je représente les intérêts d'un commandant rebelle que je ne peux malheureusement pas nommé, annonça la femme à son interlocuteur.

- Il n'y a absolument aucun problème, répondit l'homme. Si je comprends bien, votre commandant souhaite s'installer sur notre planète afin de renforcer ses ressources, et par la même occasion nous protéger de ses nouveaux venus. Comment les appelle-t-on? Les Garches? Les ...

- Les Grahzect, coupa la femme avec un fort pincement sur les lèvres. Sinon tout le reste est exact monsieur le ministre. J'espère que les termes déjà envoyés vous conviennent, il nous reste plus qu'à signer et nous viendrons nous installer d'ici quelques heures.

- Cela me convient, dit-il en signant de sa plus belle signature.

Il donna élégamment le document à son interlocutrice, et à sa grande surprise elle prit la plume et signa à son tour le document. Voyant le regard intrigué du premier ministre d'Hapes, elle se contenta de répondre simplement.

- Puisque notre commandant combat pour le moment les forces ennemies, il est possible qu'il ne puisse remplir ce genre de formalité, par conséquent, il m'a placé responsable de ce genre de paperasserie. Il serait absurde de lui faire perdre du temps à combattre pour ce genre de frivolité monsieur le ministre.

- Oui, oui, absolument ma chère dame.

Pendant qu'elle «endormissait» la méfiance de ce bon ministre, elle signa le ridicule bout de papier. Avec l'intégrité de l'armée, elle aurait tout simplement pu conquérir cette planète comme toutes les autres, mais puisqu'elle était maintenant seule, elle devait tout recommencer à zéro. Elle était même allée jusqu'à craquer le système OSSUS afin de créer une fausse identité à son commandant, et ainsi lui donner l'affiliation de rebelle. Le fait qu'elle avait déjà fréquenté les impériaux et les contrebandiers l'avait forcé à faire ce choix.

Elle continua donc à sourire bêtement, tout en serrant la main du ministre, tout en passant à cinq ou six façons de le faire disparaître s'il venait à lui poser trop de questions. Bientôt, elle pourrait passer aux choses sérieuses, et reconstruire ses forces.


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- Ici l'amiral Spirith, est-ce que quelqu'un m'entend? Je répète, ici l'amiral Spirith, es-ce qu'il y a quelqu'un au bout de cette foutue radio!?

Coincé depuis plusieurs heures à bord du vaisseau ennemi, l'amiral était parvenu à se procurer du matériel de fortune pour créer une machine des temps anciens. Ne connaissant pas du tout la technologie utilisez par ces monstres, il avait fini par se rabattre auprès de cet appareil tout simple à construire, mais malheureusement de très courte porté. Et jusqu'à maintenant, il n'avait pas eu de succès...

Lors de la recherche des matériaux, il avait croisé l'un de ses monstres à écailles, et il allait s'en souvenir pour longtemps. Il avait dû bien le poignarder plus d'une soixantaine de fois avant que celui-ci s'effondre, mais ce ne fut pas avant qu'il prenne plusieurs coups aux côtes et au visage. À vrai dire, il estimait qu'il était opérationnel qu'à 40 ou 50 pour cent avec ses blessures multiples. Soit bien trop peu pour affronter à nouveau l'un de ses monstres.

Si la situation allait de mal en pis, il aurait toujours son exosquelette expérimental en cas de besoin. La seule chose qui l'inquiétait, c'était qu'il avait toujours le premier prototype. Celui-ci dépassait largement le second en terme de puissance, mais sa survie en prendrait un grave coup.

Lors de ses premières heures de découverte du vaisseau, il comprit que cette race était infiniment supérieure à la leur. Malgré que le vaisseau de cette flotte, le vaisseau amiral avait-il supposé, avait lancé plusieurs attaques, il semblait toujours aussi puissant et inébranlable à chacun de ses combats. À vrai dire, il doutait même qu'ils aient perdu jusqu'à maintenant un seul vaisseau. Ce qui le découragea de sortir de cet enfer grandeur nature pour un certain moment.

Il commençait à avoir faim, et jusqu'à maintenant il n'avait toujours pas trouvé de moyen d'évacuer le vaisseau autrement qu'avec son équipement spatial, soit légèrement trop risqué pour le moment. Décidant qu'il devait revoir ses priorités, il décida de changer ses objectifs. Au lieu de fuir ce vaisseau au plus vite, il allait tenter d'y survivre le plus longtemps possible. Qui sait, se disait-il, peut-être pourrait-il profiter...

Sentant quelque chose s'approcher, il se retourna, arme à la main, et la dernière chose qu'il vit fut le poing écailleux de l'un de ces monstres.


Spirith le 2012-10-22 02:38:42



Un nouvel ennemi

La Rebellion avait remporté une bataille décisive sur l’Empire avec cette belle prise de Coruscant, néanmoins son ennemi de toujours ne s’avouait pas vaincu pour autant. Ses flottes étaient déjà en train de se reformer et de nouveaux leader faisaient leurs apparitions. La guerre était encore loin de se terminer.

Un important combat se préparait pour la possession du système de Calamari et de ses nombreux chantiers navals. Jusqu’alors sous contrôle de la Rebellion, les Imperiaux comptaient en prendre possession afin d’accèlerer la reconstruction de leurs flottes. La quasi totalité de la flotte récement réarmées était sortie de l’hyper espace à distance raisonnable afin de ne pas tomber dans un traquenard ou de pouvoir faire demi tour si la défense s’avérait trop puissante. Elle filait maintenant à vive allure vers sa proie , assurée que même si les défenseurs étaient assez nombreux pour lui donner du fil à retordre la victoire ne pouvait lui échapper. Les troupes de défense commencaient à s’agiter sur les chantiers. Les escadrons de chasseurs décollaient , les tourelles de turbolaser et les canons ionique était mis sous tension. Le combat s’annoncait encore une fois couteux en vie, mais le destin décida qu’il en serait autrement.

Quelques minutes avant le contact entre les deux forces armées une centaine de vaisseaux à l’architecture surprenante surgirent de nulle part dans un éclat de lumière rougeoyante. La flotte Impériale croyant à un renfort de la Rebellion vira de bord et s’éloigna pour se donner le temps d’évaluer cette nouvelle menace. Mais à la suprise générale, les défenseurs des chantiers se maintenaient eux aussi à distance des nouveaux arrivants au lieu de se précipiter au combat , galvanisés par l’arrivée de ces renforts supposés.

L’explication fut donnée quelques instant plus tard lorsque la totalité des vaisseaux présents et la cellule de commandement des chantiers spatiaux reçurent une communication. Les écrans s’allumèrent sans que les officiers des communication n’ai accepté la transmission. Des messages venant de flotte et de planète se trouvant à des parsecks de là signalèrent que l’ensemble de la galaxie recevait la même transmission.
Une créature à la peau recouverte d’écaille, semblable en certains points à un trandoshan apparut. La différence venant essentiellement des 4 cornes se dressant au sommet de son crane, deux devant et deux derrière, et des proportions de son corps. Seul le haut était visible mais on pouvait voir que cet être était bien plus massif que les trandoshans, pourtant déjà une des espèces les plus robustes de la galaxie. La largeur de son buste laissait deviner une importante force physique.
La partie visible de sa tenue avait une apparence métallique mais pliait comme un simple tissu à chacun de ses mouvements.

“Habitant de la galaxie Grahzect !

Je suis le Creys Granthaar. Je vous informe qu’à la tête de mon peuple je prend possession de cette galaxie dans sa totalité. Toute résistance est vaine. Nous vous observons depuis longtemps , nous savons que votre technologie n’est pas à la hauteur et que des années et des années de conflit interne à votre galaxie vous ont considérablement affaiblis. Le mieux que vous ayez à faire est de vous résigner , vous vous épargnerez ainsi une mort lente et douloureuse. Certains d’entre vous auront même l’honneur de devenir les serviteurs de notre race supérieure. Quiconque tentera de nous résister ne pourra pas prétendre à cette chance.

Les actes semblant avoir plus d’impact sur vos esprits que les paroles , voici une preuve de notre supériorité. . . “

L’image de l’extragalaxien laissa la place à une vue large de la flotte Imperiale et des chantiers. Les vaisseaux de type inconnu se scindèrent subitement en deux groupes , se ruant à l’assaut de chacune des deux parties. Il fut rapidement visible que la créature ne bluffait pas , si tant est que le bluff existait dans sa galaxie. Pris par surprise et confrontés à des ennemis dont les tactiques de combats et l’armement leurs étaient inconnus les forces rebelles et impériales furent littéralement balayées. Même si certains vaisseaux ennemis montrèrent quelques signes d’avaries à la suite du combat , trahissant leur non-invincibilité , aucun d’entre eux ne fut réellement en danger du moins en apparence.

La voix du Creys se fit entendre tandis que les restes des chantiers achevaient de se disloquer sur les écrans.
“ Maintenant , vous savez que toute résistance est vaine. Acceptez votre sort , et une plus grande partie d’entre vous aura le droit de vivre.”


[HRP]Lancement officiel de la partie scénarisée , les troupes des envahisseurs ont fait leur apparitions dans la galaxie normale sous la forme de super clone se déplaçant et tapant aléatoirement. Chaque clone effectue une action toute les ½ heures. Faites donc bien attention à vous si l’un d’entre eux se trouve à proximité. Ces clones resteront durant toute la partie même si ils subiront diverses modifications.

Phase RP de lancement.
Durée : 15 jours
Sujet : écrire la réaction d’une personne ( ou des / populations de ville , planète , pelotons de soldats , ermite n’importe ) suite à la diffusion du message extragalactique. Panique , résignation , volonté de résister ou autre au choix. Le récit peut être centré sur le personnage du joueur ou non. Les extraterrestre peuvent intervenir / combat , message ( invasion de la planète des personnage ) ect . . . ou pas. Laissez libre cours à votre imagination. N’oubliez pas cependant que les envahisseurs possède une avance technologique considérable , une victoire large sur une de leur flotte reste impossible. L’exploit de la destruction d’un de leur vaisseau isolé à la rigueur par une flotte entière, mais rien de plus n’est à la portée des habitants de la galaxie... pour l’instant.

Chaque RP sera noté par plusieurs Contrebandier ( 7 points sur le contenu/taille, 10 pour l’imagination et 3 pour l’ortho) . un seul RP par personne.
Points : chaque point de la moyenne de chaque RP rapporte 20 points.
Le clan cumulant la plus grande quantité de points gagne en suppléments 3 PA clans.
[/HRP]

Cael le 2012-10-21 20:10:48



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